En reconnaissance à Dieu pour Sa bonté à l'égard de l'humanité, et en raison...

En reconnaissance à Dieu pour Sa bonté à l'égard de l'humanité, et en raison du secours et du courage que j'ai puisés dans les témoignages publiés par nos périodiques, je désire contribuer le mien avec l'espoir qu'il fera autant pour quelque personne cherchant le secours et la guérison que ceux des autres ont fiat pour moi. Membre d'une église depuis ma jeunesse, je m'étais toujours efforcée de connaître le chemin enseigné par la Bible. Nombre de ses passages m'étaient précieux, mais à part ceux-ci elle restait pour moi un livre fermé. Ce que je ne pouvais saisir fut laissé de côté avec la pensée que c'était là un mystère que Dieu seul savait comprendre. Quand un grand chagrin vint m'affliger, ma foi en un Diue quasi-humain s'évanouit ainsi que ma croyance en un lieu dans l'au-delà appelé ciel. Pourtant je savais qu'il existait un Dieu et qu'il me fallait Le chercher et m'efforcer de Le trouver “comme en tâtonnant, quoiqu'il ne soit pas loin de chacun de nous. Car c'est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être.” Lorsque les pasteurs cherchaient à me consoler en déclarant que ce chagrin était la volonté de Dieu, et qu'il me donnerait la force de le supporter, je secouais la tête en disant: “Il n'en a pas connaissance.” Alors je me mis en quête d'une conception juste de Dieu et du ciel.

Au cours de l'été 1906 je me rendis avec une amie dans une grande ville avec l'intention de me renseigner sur la Christian Science. Le premier dimanche j'assistai au service de l'église, et à la sortie du culte l'on me donna une Sentinel. Après lecture du premier article, j'étais convaincue d'avoir trouvé ce que je cherchais, parce qu'il était parlé de Dieu comme Amour divin. Depuis lors je n'ai jamais cessé de lire la Sentinel, mais il fallut deux ans pour me décider finalement à abandonner l'ancien pour le nouveau. M'étant procurée “Science et Santé avec la Clef des Écritures” par Mary Baker Eddy, et en ayant fait une lecture journalière, j'appris dans une certaine mesure à connaître Dieu comme Vie, Vérité et Amour, toujours présent et tout puissant; ce fut la destruction de tous mes maux même de quelquesuns considérés comme incurables et dont je n'avais jamais espéré pouvoir me défaire. Je ne puis dire au juste quand cette guérison eut lieu, mais je sais que c'est la compréhension de Dieu enseignée par la Christian Science qui m'a guérie du péché, du chagrin et de la maladie. J'avais trouvé la perle de grand prix.

Pendant plusieurs années il m'avait été impossible de dire la prière dominicale et de prier: “Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel;” mais ayant appris dans la Christian Science que la volonté de Dieu est bonne, ma prière quotidienne est devenue celle-ci: “Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel,” et son interprétation spirituelle: “Donne-nous de savoir,— que sur la terre comme au ciel,— Dieu est omnipotent, suprême” (Science et Santé, p. 17). La vérité de ce passage me fut si nette qu'elle guérit instantanément un cancer du foie dans ses derniers stages.