Lorsque Mrs. Eddy lança en novembre, 1908, The Christian Science Monitor, elle écrivit à ce sujet les lignes suivantes (Miscellany, p. 352): "Je désire que tout Scientiste Chrétien et autant que possible de ceux qui ne le sont pas, s'abonnent à notre journal quotidien et le lisent." Dans le "Manual of The Mother Church" (Art. VIII, Sect. 14) il est dit: "Ce sera le privilège et le devoir de tout membre, qui en a les moyens, de s'abonner aux périodiques qui sont les organes de cette Église; et il sera du devoir des Directeurs de veiller à ce que ces périodiques soient bien rédigés et qu'ils soient à la hauteur des événements actuels."
La première de ces citations, celle qui a trait tout spécialement au Monitor, renferme au moins cinq points auxquels nous ferions bien de faire particulièrement attention. En premier lieu, demandons-nous pourquoi notre Guide a désiré que ses disciples prissent le Monitor? Elle en expose clairement la raison à la page 353 de Miscellany, dans des paroles qui exposent en même temps le mobile de l'œuvre de sa vie. "L'objet du Monitor," a-t-elle dit, "est de ne faire de mal à personne, mais de bénir tout le genre humain." Il était naturel qu'elle fût désireuse que les Scientistes Chrétiens, qui lui sont particulièrement chers, reçussent pleinement leur part du bienfait qu'elle avait conféré au monde en publiant un journal de la Science Chrétienne—bienfait dont elle seule appréciait l'immense valeur à ce moment-là. Les nombreuses allusions qu'elle fit à la presse dans ses écrits montrent la grande importance qu'elle attachait à l'influence de la presse sur la vie et les mœurs du genre humain. Ses yeux étaient ouverts sur les effets néfastes des potions quotidiennes de poison mental administrées dans les colonnes du journal ordinaire; d'où son désir que, non seulement ses disciples reçussent des nouvelles plus compréhensives, plus essentielles, des nouvelles auxquelles on pût se fier, mais encore que ces nouvelles renfermassent le moins possible de ce qui est nuisible ou inutile.
Le deuxième point important est que Mrs. Eddy ne dit pas simplement: les Scientistes Chrétiens, collectivement, mais "tout Scientiste Chrétien," et vu qu'elle choisissait ses mots avec soin, il est certain qu'elle disait bien ce qu'elle voulait donner à entendre, et qu'elle choisissait ses mots par rapport à la signification qu'ils auraient pour le monde. Le statut cité ci-dessus, montre qu'elle prit en considération la question de la dépense aussi bien que la nécessité d'être "à la hauteur des événements." Nous pouvons être certains qu'aucun aspect du sujet n'échappa à son attention, tant du point de vue de ses disciples qui étaient proches et de ceux qui étaient éloignées, que de son point de vue à elle; il serait donc très utile pour tout Scientiste Chrétien de se demander jusqu'à quel point il obéit aux désirs de notre Guide sous ce rapport-là. Semble-t-il aux riches qu'un seul abonnement au Monitor suffise pour tous les membres de la famille, et d'autres se sont-ils endormis dans un sommeil profond concernant l'opportunité que notre Guide leur a donnée, se sont-ils laissés aller à une apathie déplorable sur ce sujet par suite de quelqu'une des suggestions qui émanent des ennemis de la Science Chrétienne, selon laquelle le journal serait vieux lorsqu'ils le reçoivent, favoriserait quelque chose qu'ils n'approuvent pas, ou dépasserait les moyens. Un coup d'œil jeté sur les colonnes du Monitor montre que la plus grande partie de ce qu'il renferme ne se gâte pas lors même qu'il nous arriverait quelques jours ou même quelques semaines après avoir paru, et qu'on pourrait en lire une grande partie avec avantage à n'importe quel moment, bien qu'il ne faudrait pas s'autoriser de ceci pour envoyer en retard ses journaux pour la distribution.
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