Lorsque les adultes apprennent aux enfants à partager, ils les invitent souvent à prendre, chacun à son tour, le jouet ou le livre dont ils ont envie. Cela fonctionne souvent très bien, jusqu’à ce qu’un autre jouet passionnant apparaisse. L’étape suivante, plus difficile, consiste pour les enfants à apprendre à ne pas être anxieux en attendant « leur tour ».
C’est ce qu’on appelle l’altruisme, et nous autres, les « grands enfants », avons parfois besoin d’exprimer davantage cette qualité aussi ! Se concentrer sur soi semble assez normal dans un monde compétitif et en évolution rapide. Mais des traits de caractère inutiles et qui nous limitent, tels que l’envie, la cupidité et l’anxiété s’insinuent souvent et prennent le dessus lorsque c’est l’intérêt personnel qui prend les rênes.
Lorsque j’étais une toute petite fille, puis à l’adolescence, j’avais du mal à partager mes amis avec les autres. Je me sentais souvent blessée, instable et jalouse. Cette perception très personnelle des amis et des relations était une chose à laquelle j’étais fortement attachée.