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Pardonner est naturel

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 25 août 2025


Nous avons tous la capacité de pardonner. Cela peut être rapide ou demander un peu de pratique, mais heureusement, notre Maître Christ Jésus nous a montré comment faire. Non seulement Jésus n’a pas gardé rancune à ceux qui tentaient de détruire son ministère et de lui ôter la vie, mais sur la croix, il a déclaré : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23:34) Il peut sembler exagéré de croire que nous pouvons pleinement imiter Jésus, mais nous pouvons parvenir à un point où le pardon apparaîtra moins comme une obligation et davantage comme une expérience inspirante.

Si je sais depuis longtemps que pardonner à ceux qui nous ont fait du tort est possible, cette capacité semblait située tout en bas de la liste de mes capacités et de mes vertus. Parfois, on a l’impression que la société tente de nier notre véritable identité d’enfant de Dieu en nous disant que nous avons plus que raison de riposter ou de garder rancune. Mais cela n’améliore pas vraiment les choses. Je suis reconnaissant pour une expérience récente qui m’a montré à quel point j’ai progressé spirituellement en matière de pardon. Et je sais que les mêmes progrès sont possibles pour chacun d’entre nous.

L’année dernière, notre famille a pris un abonnement dans un parc canin pour notre chiot, Bear, afin qu’il puisse rencontrer d’autres chiens et jouer avec eux. Le lendemain de Noël, ma femme et moi avons décidé d’emmener Bear au parc pour le laisser gambader. Alors que nous étions dans l’aire d’attente, un chien au moins trois fois plus grand que Bear est entré et, avant que ma femme et moi puissions faire quoi que ce soit, il avait saisi le cou de Bear entre ses mâchoires, tout près de la gorge.

Je me suis immédiatement mis à prier, sachant que Dieu, l’Amour, était présent ; je savais que ma femme faisait de même. Bien que les deux minutes suivantes se soient écoulées dans un certain flou, je me suis retrouvé coincé entre Bear et l’autre chien, essayant de libérer notre animal chéri. Même lorsque mes mains étaient dans la gueule de l’autre chien, je me souviens très bien avoir ressenti un amour inconditionnel pour les deux animaux. Je n’étais ni contrarié ni paniqué, et je n’éprouvais aucune haine envers l’autre chien ni envers son maître. Je me sentais véritablement un avec Dieu, ce que je peux attribuer à mes prières quotidiennes et à mon étude de la Science Chrétienne.

Parlant calmement au plus grand chien, je lui demandais sans cesse de lâcher Bear. Soudain, et sans que j’aie à exercer la moindre pression, il a ouvert la gueule. Bear s’est échappé et nous l’avons mis à l’abri. Il était très secoué et avait une entaille bien visible près de l’épaule. J’avais également été mordu à la main. Pourtant, ma femme et moi étions assis dans l’herbe, des larmes de joie coulant sur nos joues, le cœur rempli de gratitude parce que notre animal était sain et sauf. Il n’y avait pas la moindre trace de rancœur ou de haine en nous. Nous avions tous les deux instantanément pardonné tant à la propriétaire du chien qu’à Mack, le chien. Je sais que cela a grandement contribué à notre rétablissement.

La propriétaire de Mack s’est excusée et a demandé ce qu’elle pouvait faire. Nous lui avons dit que tout allait bien, mais nous avons pris ses coordonnées et lui avons dit que nous resterions en contact. Je me souviens avoir ressenti une paix profonde et la certitude que la guérison était déjà en cours.

En rentrant chez nous, nous avons signalé l’incident à la police, car nous ne voulions pas que cela se reproduise avec un autre chien. Le policier s’est montré compatissant et bienveillant. Avant de partir, il nous a demandé si nous souhaitions porter plainte. A sa grande surprise, nous avons répondu que nous ne le souhaitions pas. Nous sommes restés en contact avec la propriétaire de Mack, l’informant des progrès dans le rétablissement de Bear, ce qu’elle a apprécié. Au cours des semaines suivantes, je me suis tourné chaque jour vers Dieu par la prière pour Le remercier de Sa sollicitude.

Pendant plusieurs semaines, des amis et des voisins nous ont demandé à plusieurs reprises ce qui s’était passé. Nous n’avons pas donné trop de détails, car nous ne voulions pas revivre l’incident. Cependant, ma femme et moi avons été surpris par le nombre de personnes qui ont dit : « J’espère que vous avez poursuivi la propriétaire en justice. » Notre réponse s’est limitée à la gratitude et au pardon, ce qui en a surpris certains. Mais je n’arrêtais pas de penser à notre guide, Christ Jésus, qui nous invite à bénir ceux qui nous maudissent (voir Matthieu 5:44) et à tendre l’autre joue lorsqu’on nous fait du mal (voir Matthieu 5:39). Ce sont des exigences chrétiennes, et il est gratifiant d’y obéir !

En un mois, Bear et moi étions complètement guéris de nos blessures. Il a fallu du temps à Bear pour reprendre confiance, mais il continue d’apprécier les interactions avec les autres chiens. Bien que nous soyons plus vigilants qu’avant cet incident, nos craintes concernant les agressions dans les parcs canins se sont dissipées.

Près d’un an plus tard, nous réfléchissons à cette démonstration de la sollicitude de Dieu dans nos vies. Ayant été élevé dans la Science Chrétienne, je me souviens très bien que ma mère, qui était alors relativement nouvelle en Science Chrétienne, nous inculquait, à mes frères, à mes sœurs et à moi, l’importance du pardon. On insistait toujours beaucoup sur le fait que c’était une étape importante de la guérison.

Ma mère me demandait : « Pete, as-tu pardonné à Mack pour ce qu’il a fait ? » (Mon petit frère s’appelait aussi Mack !) On se chamaillait souvent, mais lorsque j’étais enfant, pardonner était très facile. Ce simple rappel suffisait pour pardonner et régler le désaccord, ou guérir le sentiment d’avoir été blessé. J’ai réalisé que c’est une idée fausse de croire que quiconque puisse perdre sa capacité spirituelle innée d’exprimer Dieu, le bien, en toute situation. Pardonner, c’est imiter Jésus, car nous refusons de voir les autres de manière limitée, et nous élevons nos pensées à un niveau supérieur, entièrement spirituel. Cela guérit. Et nous avons tous la capacité d’être des praticiens de la guérison.

Il est devenu encore plus important pour moi de continuer de « garde[r] la porte de la pensée » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 392) – de veiller sur mes pensées, d’aimer et de pardonner mes voisins, mes collègues, et aussi moi-même de la même manière que j’ai pu pardonner à une parfaite inconnue et à son compagnon à quatre pattes, Mack. Comme il me semblait très naturel de pardonner complètement, j’ai eu envie de le faire plus rapidement avec les personnes les plus proches de moi. Pourquoi m’attacher à pardonner ? Parce que cela reflète ma véritable nature en tant qu’expression spirituelle de Dieu. Pardonner est une façon de vivre qui est profondément et divinement épanouissante.

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