En me préparant pour un service d’église du dimanche, j’ai posé mon regard sur le livre que j’étais en train de lire et j’ai examiné ces lignes noires et tarabiscotées que nous appelons des lettres. Bien sûr, nous savons que les lettres forment des mots, et que les mots forment des phrases.
J’ai commencé à réfléchir à la façon dont les lettres et les mots sont utilisés pour transmettre des idées, des pensées inspirées. Et j’ai vu d’une manière nouvelle que la substance de ces idées ne se trouve pas dans ce que nous appelons les lettres, ni même dans le papier sur lequel elles sont écrites. Leur substance se trouve dans la source de ces idées, Dieu. Les mots et les phrases nous atteignent en rendant les idées perceptibles et ils nous incitent à aller plus loin, à regarder au-delà du papier ou de l’écran sur lequel ils sont inscrits.
Avez-vous déjà écouté de la belle musique et ressenti le besoin de fermer les yeux ? Parfois, nous le faisons parce que la musique nous touche et que nous ne voulons pas que quoi que ce soit vienne nous distraire du message exprimé par les paroles et les harmonies. J’imagine qu’en fermant les yeux, nous ne pensons pas aux traits noirs et ondulés que nous appelons des notes, ni à la partition sur laquelle elles sont écrites ! C’est l’idée exprimée par la musique que nous ressentons et qui nous inspire. Notre pensée s’élève au-delà des notes sur une page. Les notes et les instruments ne constituent pas la substance du message ; ce sont simplement des outils qui nous aident à comprendre et à expérimenter l’idée. Ils nous permettent de ressentir les pensées du compositeur. Le message est régi par le compositeur.