Ma mère collectionnait les horloges anciennes. Elles faisaient sans cesse tic-tac dans chaque pièce de la maison, et mon père les remontait tous les dimanches après-midi. Les horloges cliquetaient et sonnaient, et chaque pendule oscillait d’un côté à l’autre, d’un côté à l’autre sans cesse. Les pendules ont été la toile de fond de mon enfance.
Les mécanismes des horloges étaient fascinants et leurs boîtiers magnifiques, mais les mouvements d’une horloge ne peuvent influencer ni dicter quoi que ce soit à qui que ce soit. J’ai réfléchi au fait que le mouvement d’un pendule pourrait symboliser un « pouvoir pendulaire » imaginaire. J’apprends en ce moment que je ne suis pas gouvernée par une quelconque entité oscillante ni par un quelconque pendule, car toute véritable puissance a sa source en Dieu, l’unique Entendement infini. L’action toute-puissante de l’Entendement est constante et toujours bonne, n’oscillant pas entre la discorde et l’harmonie. Il n’y a pas de balancement entre des hauts et des bas, il n’y a pas de champ d’action qui s’étende du bien au mal ; juste l’éternelle perfection, la complétude et l’action paisible de l’Entendement. Et je suis l’expression de l’action parfaite de l’Entendement divin.
Mary Baker Eddy a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’homme n’est pas un pendule oscillant entre le mal et le bien, la joie et la peine, la maladie et la santé, la vie et la mort », et : « …la joie ne peut être changée en tristesse, car la tristesse n’est pas maîtresse de la joie… » (p. 246, 304)