Jésus a marché sur les flots, sans lutter contre eux. Il a traversé une foule en colère, intouché par la violence. Et il a enseigné à ses disciples à faire de même.
Lorsque son disciple, Pierre, a tranché l’oreille du serviteur du grand prêtre, qui faisait partie du groupe venu arrêter Jésus, le Maître a guéri l’homme et a dit à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je pas la coupe que le Père m’a donnée à boire ? » (Jean 18:11)
Jésus avait une confiance totale dans la sollicitude dont Dieu faisait preuve envers lui, indépendamment des apparences. Malgré les attaques du mal, Jésus pouvait dire : « …mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:30) Il voyait, au-delà du faux témoignage des sens matériels, la vérité du royaume céleste de Dieu, harmonieux et toujours présent.