Une expérience récente m’a montré que se tourner vers Dieu, la Vérité, pour être guéri est efficace. En appliquant ce que j’avais appris en étudiant la Science Chrétienne, j’ai réalisé que la nature de cette expérience était véritablement celle d’un rêve et qu’il me suffisait de m’en réveiller.
Un matin, mon mari présentait des symptômes qui ressemblaient à ceux de la grippe et il m’a demandé de prier pour lui. J’ai reconnu, à cet instant précis, la présence et la puissance de l’Esprit, Dieu, qui nous donne l’énergie divine et le renouveau de la vie. Le lendemain mon mari allait mieux, mais c’est moi qui, désormais, souffrais des mêmes symptômes.
J’avais entendu aux informations que le nombre de cas de Covid augmentait à nouveau et que les personnes de mon âge étaient fortement touchées. J’ai nié que tout cela puisse être réel en me basant sur les vérités de la Science Chrétienne : Dieu, le bien, n’a pas créé la maladie ; nous sommes la création de Dieu et nous ne pouvons pas être sujets à quoi que ce soit qui n’ait pas été créé par Dieu. J’ai continué de prier, mais au bout d’une journée, mon état ne semblait pas s’améliorer. Mon mari m’a suggéré de réfléchir aux idées qui avaient conduit à sa guérison quelques jours plus tôt, ajoutant : « Lève-toi et marche avec moi. » J’ai accepté son défi motivant et je me suis habillée pour aller marcher avec lui.
Ce fut une bonne décision, car tout en marchant, je me suis sentie plus à même de communier avec Dieu. Je me suis souvenue des récits où Christ Jésus guérissait les malades. Il n’a jamais administré de médicaments ni diagnostiqué de maladie. Dans son ministère de guérison, il a toujours glorifié et remercié Dieu. Alors que je marchais, j’ai été absorbée par le fait de compter toutes les bénédictions que j’avais reçues, et par le souvenir des nombreuses guérisons que j’avais obtenues grâce à mon étude et à ma pratique de la Science Chrétienne. Et enfin, à ma grande surprise, j’ai réalisé que mon mari et moi avions marché six kilomètres. Je démontrais la vérité concernant mon être d’enfant de Dieu, et tous les symptômes de la maladie disparaissaient.
Mon mari m’a suggéré un nouvel itinéraire pour rentrer. Nous avons gravi une colline jusqu’à une voie sans issue et, ensuite, nous avons découvert qu’il n’y avait pas de chemin facile pour la descente, car la pente était très raide. Lorsque j’ai mis le pied sur ce que je croyais être un rocher stable, il s’est effondré et j’ai dévalé la colline.
Mon mari a couru à mon secours. Comme je saignais, il m’a suggéré de nous diriger vers des toilettes qui se trouvaient à proximité, afin que je puisse me nettoyer un peu avant de rentrer.
Sur le chemin du retour, j’ai prié, remerciant Dieu pour la protection dont j’avais bénéficié. Par exemple, je portais un pull à capuche, et celui-ci avait protégé mon visage lors de ma chute.
A la maison, j’ai pris un bain et j’ai bandé les zones qui avaient été touchées. J’ai continué de prier pour moi-même, refusant de reconnaître que la douleur puisse avoir une quelconque réalité. Je me suis demandé : « Qu’est-ce que la douleur et où est-elle ? » Si j’adhère aux enseignements de la Science Chrétienne, je comprends que toute douleur est de nature mentale et qu’elle peut être surmontée si je reconnais pleinement dans ma pensée qu’il existe un seul Entendement infini, Dieu.
Il était difficile d’être confrontée non seulement aux symptômes physiques, mais aussi aux commentaires de ma famille qui pressait mon mari de m’emmener chez le médecin. Mais je savais que rien n’est trop difficile pour Dieu et qu’Il était aux commandes. J’ai donc élevé ma pensée au-dessus de ce que mes sens me signalaient et j’ai écouté Dieu humblement.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « La Science divine, s’élevant au-dessus des théories physiques, exclut la matière, résout les choses en pensées, et remplace les objets du sens matériel par les idées spirituelles. » (p. 123) J’ai également trouvé utile cette déclaration d’un élève de Mary Baker Eddy dans un article intitulé « La possession » : « Toute maladie est due à une fausse croyance, et le seul remède est d’acquérir l’idée juste. » (Adam H. Dickey, Héraut-Online, 5 avril 2019)
Pour moi, cela signifie qu’au lieu d’exercer le pouvoir de la Vérité divine sur un corps malade ou blessé, nous remplaçons la suggestion qu’il puisse y avoir un corps malade ou blessé par la vérité, ou « l’idée juste », selon laquelle la sécurité et la perfection de l’homme sont ininterrompues et maintenues par Dieu. Et ces paroles de la Bible m’ont convaincue de m’appuyer sans réserve sur la Vérité : « Car il dit : Au temps favorable je t’ai exaucé, au jour du salut je t’ai secouru. Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut. » (II Corinthiens 6:2)
En trois jours, j’ai recommencé à marcher normalement. Au bout d’une semaine, toute trace de blessure avait disparu. Je suis très reconnaissante à Dieu pour Sa tendre et indéfectible sollicitude. Je suis également reconnaissante à Mary Baker Eddy d’avoir partagé sa découverte de la Science Chrétienne avec le monde.
Ce verset d’un cantique tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne exprime bien ce qu’a été mon expérience :
Venez, rendons grâce au Dieu fort
En qui tous ont la vie !
Il vainc les fléaux et la mort,
A vivre Il nous convie,
Chassons de nous l’effroi :
Tout proche est notre Roi,
Notre soutien puissant,
Notre espoir, notre chant.
Eternel est Son règne !
(Frederic W. Root, d’après un cantique de Martin Luther, no 10, trad. © CSBD)
Liwie De Leon
Chino Hills, Californie, Etats-Unis
