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La relation avec mon frère a été rétablie

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 décembre 2025


La guérison la plus significative que j’ai obtenue ces dernières années concerne le rétablissement d’une relation harmonieuse avec l’un de mes frères – une relation qui était brisée depuis dix ans. Lorsque mes frères et moi avons hérité de la moitié d’un duplex et du jardin qui l’entourait, les contacts avec l’un d’eux sont devenus si conflictuels que mon autre frère et moi avons été légalement empêchés d’entrer en contact avec lui. Cette relation tendue est née du fait qu’il souhaitait recevoir sa part de l’héritage immédiatement, même si aucune décision n’avait été prise quant à la manière de régler cette affaire ni aucune date retenue en vue d’une éventuelle vente.

La parabole de Jésus sur l’enfant prodigue et son retour à la maison (voir Luc 15:11-32) a été pour moi un guide plein d’inspiration. Tout comme le père n’avait jamais abandonné son fils qu’on croyait perdu, pendant toutes ces années, je n’ai jamais renoncé, en tant que sœur, au lien divinement établi avec mon frère, même s’il m’était impossible de communiquer avec lui par téléphone ou par courrier.

Il est également vrai qu’il continuait d’être un enfant de Dieu. Les changements négatifs n’étaient pas imputables à Dieu et à Son expression. Grâce à mon étude de la Science Chrétienne, je savais que l’expression divine de Dieu inclut chacun de nous.

Avec le temps, j’ai réalisé que mon frère était toujours le frère que j’avais connu depuis l’enfance, mais qu’il avait été mal influencé. Ces influences ne pouvaient persister à la lumière du Christ, qui est « une influence divine toujours présente dans la conscience humaine » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. xi). En priant ainsi, j’ai pu dissocier mon frère des mauvaises croyances au sujet de son identité et de son caractère. De telles croyances n’avaient jamais touché ni blessé l’enfant de Dieu.

J’ai souvent pensé à ces paroles du cantique 126 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne :

Oh ! Quel spectacle glorieux,
Celui de tous les cœurs
Vivant en paix avec tous ceux
Qui servent le Seigneur !
L’orgueil, l’envie et le mépris
N’ont point de place en eux :
Ils taisent les erreurs d’autrui,
Ils sont doux, généreux.
(Joseph Swain, adapté, trad. © CSBD)

J’aimais assurément mon Père-Mère Dieu, alors qu’est-ce qui pouvait m’empêcher d’aimer mon frère aussi ? Le chapitre 13 de la Première épître de Paul aux Corinthiens, m’a rappelé l’amour patient qui n’attribue le mal à personne et ne renonce jamais.

Les premiers rayons de lumière qui ont éclairé le chemin qui conduit vers la résolution du problème sont apparus lorsque l’avocat nous a annoncé que l’interdiction de tout contact direct avec mon frère avait été levée.

Du temps a passé, et j’ai continué de prier. Puis, soudain, mon frère m’a appelée et m’a demandé s’il pouvait venir passer quelques semaines avec moi pour faire avancer un projet professionnel. Au début, j’ai accepté sans hésitation, mais j’ai ensuite remarqué que des doutes, tels que « Attention, il est malhonnête » tentaient de prendre place dans ma pensée.

Un de mes passages préférés du livre d’étude de la Science Chrétienne m’a aidée : « Fixez fermement votre pensée sur ce qui est permanent, bon et vrai, et vous le ferez entrer dans votre existence dans la mesure où cela occupera vos pensées. » (Science et Santé, p. 261) J’ai suivi ce conseil et je me suis attachée à ce qui est permanent, bon et vrai chez mon frère.

Après que mon frère a sonné à ma porte, utilisant la même façon de sonner que lorsque nous étions enfants, il s’est tenu devant moi et tout sentiment de mécontentement de ma part s’est dissipé. Il s’est avéré que mon frère s’était extirpé d’une situation qui l’avait influencé de manière perverse. Il s’est senti racheté. Nous avons passé de très belles semaines, discutant longuement et harmonieusement, abordant même des sujets auparavant difficiles et controversés. Depuis notre réconciliation, la vente de la maison s’est déroulée à l’amiable, et j’ai accepté avec joie son invitation à passer des vacances avec lui dans la Forêt-Noire en Allemagne.

Je suis profondément reconnaissante pour cette expérience et pour ce qu’elle m’a appris sur la nécessité de rester fidèle à la vérité concernant la véritable identité de l’homme, et de persévérer dans l’amour. Je voudrais conclure en citant la Première épître aux Corinthiens (13:13) : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité ; mais la plus grande de ces choses, c’est la charité. »

Nom omis par la rédaction

 

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