Mon père était un homme bon et un bon médecin de campagne qui faisait des visites à domicile jusque tard dans la nuit. Un jour, alors que j’avais environ dix ans, une nouvelle famille s’est installée dans notre quartier. Ils étaient scientistes chrétiens. Mes parents, qui ne connaissaient pas plus la Science Chrétienne que ce que la littérature médicale générale en disait, les ont subtilement calomniés.
Dix ans plus tard, mon père m’a dit que les diverses maladies dont souffrait un pourcentage écrasant des patients qui venaient à son cabinet avec des problèmes médicaux étaient entièrement de nature mentale. Ses paroles m’ont marqué et ont été fondamentales pour me préparer plus tard à embrasser la Science Chrétienne. Cela m’a aidé à comprendre qu’il était crucial que je sois conscient de l’état de mes pensées. Je pouvais, soit accepter qu’une plainte physique particulière était une réalité, soit dire, selon les mots de Jésus : « Retire-toi de moi, Satan ! » (Luc 4:8) Beaucoup de pensées qui nous viennent sont des suggestions plutôt que des faits ou la vérité, et je pouvais choisir où placer ma foi et ma confiance. Ce fut un réveil majeur pour moi.
Ma croissance en Science Chrétienne a été progressive, le résultat d’une succession de prises de conscience. Au début, j’ai vu que d’autres personnes étaient guéries. Ma femme a été guérie d’une hépatite infectieuse (voir Caroline Cox-Simon, « When I read a testimony in an issue of the… » [Lorsque j’ai lu un témoignage dans un numéro du…], The Christian Science Journal, avril 1990), et notre fils de six ans a été guéri de problèmes d’audition. J’ai commencé à me détourner de la croyance selon laquelle nous sommes impuissants face à la maladie pour reconnaître que Dieu est omniprésent et nous guérit.