Nous pouvons parfois être tentés de croire que nous vivons dans une partie de l’univers où Dieu semble ne pas être présent, que nous sommes coincés dans une situation difficile sans aucune aide à portée de la main. Jésus a un jour guéri une femme qui ressentait peut-être cela. L’Evangile selon Luc dit qu’elle souffrait d’une perte de sang depuis 12 ans. Elle avait consulté de nombreux médecins, mais son état n’avait fait qu’empirer. Puis elle a sollicité l’aide de Jésus et elle a été guérie. Jésus lui a dit : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal. » (voir Marc 5:25–34)
Sa guérison a été instantanée. Elle n’a pas eu besoin d’attendre quelques jours pour être guérie. Grâce à sa foi en Christ, la Vérité, les saignements se sont arrêtés à ce moment précis.
Il y a quelques années, j’ai eu le sentiment d’être coincée dans une situation difficile. J’étais enceinte de mon premier enfant et mon mari et moi venions de déménager. Nous avions quitté une maison que nous occupions temporairement à l’étranger pour une maison qui allait être notre résidence permanente dans notre pays d’origine. C’était une période passionnante mais très fatigante. J’avais accepté un emploi temporaire pour améliorer nos finances, et j’avais semble-t-il beaucoup de choses à faire avec le déménagement dans notre nouvelle maison et les préparatifs pour le bébé.
Lorsque je suis allée à l’hôpital pour le contrôle de routine, six semaines avant la naissance, on m’a dit que pour le bien-être du bébé, je devrais rester alitée, à l’hôpital, pour me reposer durant ces six semaines. Vous pouvez imaginer à quel point c’était frustrant ! On ne m’a donné aucun médicament, mais on m’a demandé de rester au lit 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Mon mari et ma famille venaient régulièrement me rendre visite, mais les jours passaient très lentement.
Ma mère m’a demandé si je souhaitais l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne. Je ne pratiquais pas la Science Chrétienne à cette époque et je n’étais pas allée à l’église depuis mon mariage, trois ans auparavant. Mais j’étais allée à l’école du dimanche de la Science Chrétienne quand j’étais jeune, et je savais qu’un praticien pourrait m’aider par la prière. « Oui, s’il te plaît », ai-je dit à ma mère. « Pourrais-tu demander à un praticien de prier pour moi ? »
Les longues journées au lit m’ont laissé beaucoup de temps pour réfléchir. J’avais du mal à faire face ; Dieu pouvait-Il m’aider ? Dans la Bible, un psaume décrit les Israélites doutant de l’aide divine pendant leur voyage vers la Terre promise (voir psaume 78:19). Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, nous rappelle que nous ne devons jamais douter de l’amour et de l’attention que Dieu porte à tous Ses enfants : « Il y a danger aujourd’hui à renouveler l’offense des juifs en limitant le Saint d’Israël et en demandant : “Dieu pourrait-Il dresser une table dans le désert ?” Que Dieu ne peut-Il faire ? » (Mary Baker Eddy, p. 135)
J’ai réalisé que je devais cesser de me considérer comme une mortelle ayant trop à faire et reconnaître ma véritable identité d’enfant bien-aimée de Dieu, qui est une aide toujours présente qui prend soin de moi. Ce bébé était aussi l’enfant de Dieu, et il était donc une expression de Dieu aussi parfaite que je l’étais moi-même. J’ai compris qu’une expression de Dieu ne peut pas nuire à une autre. Mon travail dans la vie consistait à exprimer les qualités de notre Père divin, quelles que soient les circonstances. Que je sois secrétaire, enseignante, femme de ménage ou femme au foyer, j’avais déjà toutes les qualités nécessaires pour bien faire ce travail. Quel que soit mon besoin, mon Père aimant y pourvoirait.
Le lendemain, le praticien m’a envoyé un message m’encourageant à reconnaître que toutes les infirmières exprimaient leur plus haut sens d’amour et d’attention pour le bébé et pour moi. J’ai ainsi compris que je devais évacuer tout le ressentiment que je gardais en pensée à cause de l’obligation de rester à l’hôpital. Je devais simplement voir l’amour qui était tout autour de moi.
Durant le reste de cette journée, je me suis accrochée au fait que les infirmières étaient des expressions de l’Amour, de Dieu, prenant soin de moi avec gentillesse, patience et douceur. En voyant cela plus clairement, je me suis sentie plus paisible. Le ressentiment a disparu et j’ai pu voir les qualités de Dieu que le personnel de l’hôpital exprimait. En voyant cela, j’ai moi-même exprimé davantage les qualités de Dieu en signe de gratitude pour tout ce qu’on faisait pour moi et pour notre enfant.
Le jour suivant, notre fille est née, un mois plus tôt que prévu. Elle allait parfaitement bien et nous avons été autorisés à la ramener à la maison après quelques jours. C’était une merveilleuse guérison, accompagnée d’une leçon que je n’ai jamais oubliée.
Au cours des années qui ont suivi la naissance de notre fille, j’ai eu de nombreuses guérisons grâce à mon étude de la Science Chrétienne. Une maladie aiguë, survenue la veille de mon départ en vacances, a été surmontée en me tournant vers Dieu. Alors que je vivais en France, j’ai eu les symptômes de la Covid, qui ont dû être signalés à un médecin. Grâce à la prière, les symptômes ont disparu très rapidement et j’ai été rétablie en quelques jours. Des objets perdus ont été retrouvés et des problèmes difficiles ont été résolus harmonieusement.
La Science Chrétienne n’est pas une chose vers laquelle je me tourne uniquement en cas de problème ; c’est un mode de vie pour moi. Elle n’est pas une garantie que je n’aurai pas de problèmes, mais je sais que c’est la meilleure ressource pour surmonter tout ce qui semblerait me séparer de ma véritable identité d’enfant de Dieu.
Nous pouvons tous faire l’expérience de ce changement de pensée et de situation. Tout ce qui est dans notre conscience devient manifeste dans notre expérience lorsque nous nous tournons vers notre Père-Mère Dieu pour obtenir de l’aide. En étant reconnaissants pour tout l’amour et toute la sollicitude exprimés autour de nous, nous ressentons cet amour et cette sollicitude dans notre vie. Voyons simplement l’Amour, partout.
    