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Eglise : Avancer ensemble avec joie

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 22 septembre 2025


« Le soleil rayonne du dôme de l’église, darde ses rayons dans le cachot du prisonnier, se glisse dans la chambre du malade, donne de l’éclat à la fleur, embellit le paysage et bénit la terre. » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 516) En lisant ce passage récemment, j’ai remarqué que la lumière du soleil rayonne d’abord sur le dôme de l’église, puis se dirige vers le cachot du prisonnier et la chambre du malade avant d’illuminer, d’embellir et de bénir l’environnement. Pour moi, cela représente le progrès et la bonté que l’Eglise apporte au monde. Alors, qu’est-ce qui, dans l’Eglise, produit cet effet ?

Un statut du Manuel de L’Eglise Mère, de Mary Baker Eddy, stipule : « Dans la Science Chrétienne, chaque église filiale sera nettement démocratique dans son gouvernement, et aucune personne, ni aucune autre église, ne s’immisceront dans ses affaires. » (p. 74) A première vue, on pourrait croire que ce règlement ne traite que de la manière dont nous nous occupons des problèmes qui surviennent dans la gestion quotidienne des filiales de l’Eglise du Christ, Scientiste. Mais j’ai découvert que cela va bien plus loin.

La Société de la Science Chrétienne dont je suis membre n’a pas toujours été un endroit agréable. Mais j’ai vu que l’expérience que je faisais de l’église était bien plus heureuse lorsque je mettais en pratique la conception la plus élevée de ce statut lors de mes interactions avec les autres membres. Nous avions tous prié pour trouver l’harmonie dans notre église, et nous reconnaissons désormais que nous en avons ressenti les résultats ces dernières années.

Pour moi, ce statut fait référence à la nécessité pour les membres de s’engager à travailler ensemble. Dès lors, comment progresser ensemble en tant qu’église ? Nous avons notre pasteur, la Sainte Bible et Science et Santé. Avec humilité, et en sachant que Dieu est l’unique Entendement, nous nous tournons individuellement vers ce pasteur pour trouver de l’inspiration. Étudier ces livres nous permet de constater que l’Entendement divin assemble toutes ses idées, ses enfants, les unes avec les autres, dans une joyeuse harmonie.

Le Glossaire de Science et Santé définit l’ « Eglise », en partie, comme « cette institution qui donne la preuve de son utilité et qui, ainsi qu’on le constate, ennoblit la race, réveille des croyances matérielles la compréhension endormie en l’amenant jusqu’à la perception des idées spirituelles et à la démonstration de la Science divine, chassant ainsi les démons, l’erreur, et guérissant les malades. » (p. 583) Cela montre clairement que l’Eglise est l’activité de l’Entendement divin. Nos prières les uns pour les autres à l’église et nos activités d’église élèvent l’humanité, et pas seulement les membres de l’église. Elles font progresser la pensée du monde.

L’histoire de Moïse faisant sortir les Israélites d’Egypte illustre certains des bienfaits qu’apporte ce soutien mutuel. Après avoir échappé à l’esclavage en Egypte, les Israélites ont atteint la Terre promise environ un an et demi plus tard. Moïse a envoyé Caleb, Josué et un représentant de chacune des dix autres tribus en tant qu’éclaireurs pour explorer le pays. A leur retour, Caleb et Josué ont rapporté que le pays était magnifique et qu’aussi longtemps qu’ils obéiraient à Dieu, ils pourraient s’y installer (voir Nombres 13 et 14). Mais les autres éclaireurs ont affirmé que les habitants du pays étaient imposants et que les Israélites ne pourraient pas les vaincre. L’analyse de la situation qu’avaient faite ces dix éclaireurs était, semble-t-il, strictement matérielle. Cela a effrayé les Israélites, qui ont refusé d’entrer en Terre promise. Pendant quarante ans, ils ont erré dans le désert.

Ce qui m’intéresse vraiment, c’est que Moïse, Aaron, Josué et Caleb sont demeurés avec le reste des Israélites. Ils n’ont pas dit : « On en a marre de vous les gars, on se casse ». Et Dieu a répondu aux besoins de tous, leur donnant de quoi boire et manger. Et pendant tout ce temps, leurs vêtements ne se sont pas usés.

Finalement, le raisonnement craintif des dix éclaireurs s’avéra inférieur à l’attention pleine d’amour que Dieu leur avait témoigné. Reconnaissant cet amour, les enfants de ceux qui avaient refusé d’entrer en Terre promise, et qui étaient alors devenus adultes, étaient prêts à faire confiance à Dieu pour leur protection et leur subsistance, et ils étaient désireux d’avancer, ensemble.

Des défis restaient à relever, qui exigeaient de la consécration et du courage. Par exemple, pour entrer en Terre promise, ils devaient prendre le contrôle de Jéricho, une ville qui contrôlait les routes migratoires de la région et qui était stratégiquement située à proximité d’une oasis fertile. Cela supposait de faire tomber les remparts de la ville. Evoquant la manière dont cela a été accompli, Mary Baker Eddy explique que « Josué et ses hommes de guerre devaient crier tous ensemble afin que les murs s’écroulent » (Ecrits divers 1883–1896, p. 279).

La patience dont Moïse, Aaron, Josué et Caleb ont fait preuve envers les israélites durant ces quarante années dans le désert a contribué à renforcer la confiance du peuple dans l’amour de Dieu et leur respect pour Ses lois. C’est probablement ce qui a constitué la base de leur engagement à aller de l’avant.

J’ai également envisagé la démocratie comme l’engagement de notre Société de la Science Chrétienne à travailler ensemble – notre engagement, en tant qu’église, en faveur de la justice, de l’égalité, du respect, de la confiance et de la compassion. Cela m’a aidée à comprendre que le fait de vivre avec joie ces qualités divines reflétait le rayonnement de l’Amour et de la Vérité – de Dieu – en direction de notre localité et du monde, nous permettant ainsi « mettre un frein au crime » (Science et Santé, p. 96-97), de guérir les maladies et de préserver notre environnement.

Notre Société de la Science Chrétienne l’a récemment démontré. Pendant de nombreuses années, notre bâtiment a été la cible d’actes de vandalisme. Nous avions prié pour voir toutes les personnes de notre localité comme des expressions de Dieu, mais nous avons finalement réalisé que notre église était traitée comme si elle n’avait aucune valeur. Le terrain de l’église était utilisé comme un lieu de consommation de stupéfiants, un endroit où on pouvait rester à l’abri de la police, et une cache pour ceux qui faisaient l’école buissonnière. Un jeune, interrogé au sujet des dégâts, a déclaré qu’il croyait que le bâtiment était abandonné.

Puis, un samedi soir, toutes les fenêtres arrière de l’église ont été brisées à coups de pierres. A notre arrivée le dimanche matin, nous avons trouvé des éclats de verre sur les sièges, sur la table des Lecteurs, partout. Nous avons déblayé les débris et tenu notre service. Les prières de l’assemblée à l’église ce matin-là étaient palpables. A la fin du service, nous avons tous convenu qu’une clôture devait être installée.

Une fois la clôture installée, le vandalisme a cessé et nos voisins, dont une école, nous ont remerciés. J’ai constaté que nous avions un seul Entendement, que nous travaillions ensemble, et que lorsque nous avions montré que nous appréciions notre église et ses activités, la localité a compris que cela répondait également à ses besoins. Notre localité et nous allions désormais de l’avant ensemble.

C’est sur la base de cette unité que de nouveaux progrès ont été réalisés. Notre salle d’école du dimanche et notre hall[IM1]  d’entrée avaient grand besoin de réparations, mais le coût de la rénovation semblait excéder nos moyens. Pourtant, presque immédiatement après l’installation de la clôture, tout s’est mis en place. Une source de financement a été trouvée de manière tout à fait inattendue. Avec le recul, nous voyons que nous avons d’abord dû reconnaître que Dieu prenait soin de nous et répondait à tous nos besoins. En contemplant aujourd’hui la magnifique salle d’école du dimanche et le hall d’entrée, nous pouvons sincèrement dire : « Que Dieu ne peut-Il faire ? » (Science et Santé, p. 135)

Mais au-delà de cette belle rénovation, le véritable accomplissement a été notre démonstration de la véritable démocratie. Ainsi que l’exprime Mary Baker Eddy : « La "Grande Charte" de la Science Chrétienne a une profonde signification, multum in parvo, – tout-en-un et un-en-tout. Cette Charte établit les droits inaliénables et universels des hommes. Essentiellement démocratique, son gouvernement est exercé avec le consentement général des administrés, dans lequel et par lequel l’homme gouverné par son créateur se gouverne lui-même. » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 246) 

C’est là le soleil qui rayonne du dôme de l’église et bénit la terre.

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