La Bible nous dit que Dieu nous a créés spirituellement, à Sa propre image et à Sa propre ressemblance (voir Genèse 1:26, 27). En étudiant et en mettant en pratique les enseignements de la Science Chrétienne, nous découvrons que, parce que nous sommes spirituels, nous incluons naturellement les qualités de Dieu, l’Esprit divin, telles que l’inspiration, la vitalité et la vie. Etant entièrement dépendants de l’Esprit, nous ne sommes donc pas dépendants d’un stimulant pour exprimer ces qualités, ni pour quoi que ce soit d’autre.
La caféine est un stimulant courant. 75% des Américains boivent du café chaque semaine et 67% en boivent tous les jours, selon la National Coffee Association. La caféine se trouve également dans le thé ainsi que dans les boissons énergisantes, les sodas et même dans de nombreuses eaux pétillantes. Elle a des propriétés addictives qui peuvent conduire à la dépendance. Que nous souhaitions reconnaître que l’énergie est une qualité de Dieu plutôt que quelque chose qui vient d’une boisson, ou que nous cherchions à glorifier Dieu dans tous les aspects de notre vie, la prière nous offre des réponses utiles. Bien qu’éviter la caféine ne soit pas une condition préalable à l’étude de la Science Chrétienne, les étudiants de cette Science s’efforcent généralement de s’appuyer sur l’Esprit plutôt que sur la matière, non seulement pour obtenir de l’énergie mais aussi pour tous leurs autres besoins.
Cela a joué un rôle quand ma famille a trouvé la Science Chrétienne, il y a des années, lorsqu’une voisine est venue avec le livre Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy. La voisine, qui connaissait elle-même très peu la Science Chrétienne, a dit à mon arrière-grand-mère : « Avez-vous entendu parler de ces personnes de la Science Chrétienne ? Apparemment, elles lisent ce livre et ne boivent pas de café ! » Les deux femmes ont décidé de ne plus boire le café habituel qu’elles prenaient ensemble et de commencer à étudier la Science Chrétienne. Ce désir enfantin a conduit à cinq générations d’étudiants de la Science Chrétienne et de guérisons dans ma famille.
La Science Chrétienne étant une pratique individuelle, chacun de nous saura, grâce à la prière, comment mettre progressivement en pratique ses enseignements. Mais j’ai découvert qu’au lieu de nous appuyer sur la caféine pour obtenir de l’énergie et de l’inspiration, puis de nous effondrer, nous pouvons faire l’expérience d’un flux continu de bien venant de Dieu. Parce que nous sommes l’expression de Dieu, nous incluons la vigilance et la maîtrise de soi, et nous sommes satisfaits.
Quand j’étais au lycée, une amie m’apportait un café tous les matins pour me remercier de l’héberger avant de partir à l’école et de partager notre trajet en autobus. Je buvais ce café non pas pour avoir de l’énergie, mais simplement parce que j’en aimais le goût.
Au fil du temps, cependant, chaque fois que je passais devant un café à la mode, je me sentais attirée par ce lieu, même si l’argent que je gagnais en faisant du babysitting ne me permettait pas vraiment ce genre de dépense quotidienne.
Au début, je n’avais pas remarqué que j’avais développé une dépendance au café. Mais j’avais été élevée dans la Science Chrétienne et, après un certain temps, j’ai commencé à réaliser qu’une dépendance à autre chose que Dieu n’était pas bonne et ne faisait certainement pas progresser ma croissance spirituelle. J’ai également remarqué des effets secondaires liés à la consommation de café.
De nombreux raisonnements me sont venus à la pensée pour justifier que je n’abandonne pas cette habitude, mais finalement, mon désir de donner la priorité à mes progrès spirituels m’a conduite à abandonner l’habitude de boire du café et d’autres boissons caféinées également. Cela m’a semblé très libérateur. J’aimais prier ainsi : « Seigneur, merci d’être ma force, mon énergie, ma joie quotidienne, ma productivité, mon inspiration. » Depuis plus d’une décennie, je n’ai plus du tout envie de caféine.
Dieu nous guide toujours vers ce qui favorise le plus notre croissance spirituelle. Et avoir un seul Dieu nous permet de renoncer naturellement à tout ce qui ne nous est pas vraiment profitable. Conformément aux paroles de Jésus : « C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matthieu 6:25), nous ne faisons pas un dieu de ce que nous absorbons. Nous ne faisons donc pas un dieu de la caféine ou de toute autre substance en croyant qu’elle a le pouvoir de nous contrôler. Glorifier Dieu dans tous les aspects de notre vie ne concerne pas ce que nous mangeons et buvons, mais plutôt nos motivations. Il s’agit moins de ce que nous ne faisons pas que de ce que nous faisons. Il ne s’agit pas de nous priver, mais de profiter de la joie que procure le fait de se tourner vers Dieu pour connaître tout bien et trouver la liberté.
Chaque jour, lorsque nous nous efforçons d’avoir un seul Dieu, nous découvrons que nous appuyer de plus en plus sur l’Esprit nous offre bien davantage que ce qu’un médicament ne pourrait jamais nous apporter. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit : « Une tasse de café ou de thé n’est pas l’égale de la vérité, soit pour inspirer un sermon, soit pour soutenir l’endurance du corps. » (p. 80) Et : « Ressentons la divine énergie de l’Esprit, qui nous mène au renouvellement de la vie et ne reconnaît aucune puissance mortelle ou matérielle capable de détruire. » (p. 249)
Mais que se passe-t-il si nous avons encore du mal à nous libérer de l’emprise d’une addiction ? Là encore, Science et Santé propose une réponse utile : « Le goût dépravé pour les boissons alcooliques, le tabac, le thé, le café, l’opium, n’est détruit que par la domination de l’Entendement sur le corps. Cette maîtrise normale s’acquiert par la force et la compréhension divines. » (p. 406)
Spirituellement parlant, la caféine ou toute autre substance matérielle ne peut ni nous aider ni nous nuire. Consommer de la caféine ne peut pas nous priver d’un sommeil normal la nuit, et un manque de caféine ne peut pas nous priver de notre vivacité légitime le matin. C’est l’Esprit, l’Entendement divin, qui est le maître de notre corps et la source de toute notre force et de toute notre énergie.
Même si nous savons que c’est vrai, nous devons rester vigilants. La pensée : « La caféine ne me fait rien, donc je suis libre d’en boire » est, dans une certaine mesure, comme la suggestion qui est venue à Jésus de prouver qu’il était le Fils de Dieu en se jetant du haut du temple. A cela, Jésus a répondu : « Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu. » (Matthieu 4:7)
L’inspiration, le repos, la productivité, le confort, la vigilance, l’énergie et la satisfaction sont toutes des qualités de Dieu, que chacun de nous inclut en tant qu’image et ressemblance de Dieu. Sachant cela, nous recherchons de moins en moins ce qui ne nous sert pas, ou ne nous aide pas à voir que Dieu est la source continuelle de ces qualités. Nous pouvons être très reconnaissants, car le fait d’aimer Dieu, ainsi que la gouvernance bienveillante qu’Il exerce sur notre vie, nous comble de bienfaits, nous revigore et bénit notre expérience comme rien d’autre ne le peut.
