Nombreux sont ceux parmi nous qui se sont posé des questions du type « et si », en se demandant si nos prières faisaient la différence.
Mais, « et si » nous pouvions être rassurés par le fait que Dieu, l’Esprit divin ou l’Entendement, qui nous aime et préserve notre vie, est présent là où nous sommes et qu’Il nous aide également à comprendre de plus en plus cette vérité spirituelle ? Lorsque nous nous tournons vers Dieu en prière, cela dévoile les « et si » de la croyance humaine et oriente la pensée dans une direction différente : elle l’oriente vers Dieu. Nous commençons alors à réfléchir au type de pensées que nous devrions remettre en question, et à ce que nous devrions explorer.
L’humanité pense généralement que la vie est soumise au hasard et qu’elle est basée sur les lois implacables de la matière. Penser selon les « et si » qui se fondent sur ce qui est matériel, sur la peur et l’inquiétude, peut même sembler normal.
Mais, « et si » ce qui semble être une loi de la matière, de l’économie, du comportement humain et de la médecine matérielle n’avait en réalité aucune autorité pour outrepasser l’espérance supérieure que l’humanité place dans l’harmonie universelle ? Et s’il existait des lois spirituelles supérieures, qui produisent des résultats fiables et bons ? Et si les lois spirituelles étaient réellement supérieures ? Et si ces lois pouvaient être apprises et vécues ?
Il s’agit là de « et si » d’un type différent – des questionnements qui trouvent des réponses grâce à la Science Chrétienne. Ils guident la pensée vers des raisonnements plus élevés qui aboutissent à des résultats basés sur la spiritualité.
Avant de connaître la Science Chrétienne, j’avais la conviction qu’il existait un principe directeur – un bien et un mal – une intégrité de l’être qui devait exister pour que la vie ait un sens, pour qu’elle ait un but et une valeur. La Science Chrétienne m’a fourni une explication logique et compatissante concernant un Principe divin directeur qui surpasse tous les « et si » que j’avais explorés.
Dieu est assurément juste et bon. Mais j’ai découvert que Dieu est davantage, Il est la Vie et l’Amour – le Principe même de justice et de bénédiction pour l’humanité. Prier plus profondément pour comprendre que Dieu est le Principe de la création, faisant du bien à chaque personne, m’a apporté l’espérance et la paix. Et cela m’a conduite à en avoir la preuve, au travers d’une guérison. De plus en plus, les guérisons que j’ai obtenues ont établi dans ma pensée l’action universelle de la bonté infinie de Dieu, qui est une loi divine supérieure à la matière. Des guérisons se sont produites à la fois dans ma propre expérience et au-delà.
Par exemple, un après-midi d’été, quand mes enfants étaient petits, nous sommes allés au ranch d’un membre de la famille au Texas pour arroser son jardin et ses plantes pendant son absence. Le ranch avait des zones très boisées qui étaient parfaites pour la chasse à l’arc. Les garçons et mon mari s’y sont livré pendant que je restais à la maison pour arroser les plantes.
Ils n’étaient pas partis depuis longtemps quand un effrayant « et si » m’est venu à l’esprit. La question était : « Et si l’un de mes enfants était mordu par un serpent à sonnette ? » J’ai essayé de me dire que cette question était idiote : ils savaient tous qu’il fallait être vigilant parce que nous avions déjà vu des serpents à sonnettes dans ce ranch. Mais au cours des minutes suivantes, la peur s’est intensifiée au point que mon cœur s’est mis à battre la chamade.
J’ai commencé à prier. J’ai commencé par reconnaître la réalité de la présence de Dieu, qui était là-même où se trouvaient les enfants. J’ai prié pour voir que Dieu aimait chacun d’eux, toujours, et qu’Il ne les quittait jamais. Cela signifiait qu’ils étaient en sécurité. Je le savais, mais j’avais toujours peur.
J’ai perçu l’exigence divine de remettre en question la légitimité de la peur, au lieu d’essayer simplement d’avoir moins peur. Je me suis tournée vers Dieu, et une pensée puissante, un concept fondamental de la Science Chrétienne, m’est venue. C’était que si Dieu est l’Entendement infini et le bien tout-puissant, un mal caché ne saurait exister. C’est une vérité qui a d’abord pris de plus en plus de sens, puis elle s’est imposée dans ma conscience comme étant la réalité.
Ensuite, je me suis de nouveau tournée vers Dieu pour que Sa vérité élimine toute menace. L’idée m’est venue clairement que Dieu n’avait jamais créé de poison. Cet Esprit, la pure sainteté de la Vie, ne pourrait jamais créer une substance empoisonnée pour nuire à Ses propres enfants. Et aucune autre puissance réelle ne pourrait agir au sein du gouvernement infini de l’Esprit, Dieu.
Immédiatement, la peur s’est dissipée. Je sentais et je savais que mes enfants étaient en sécurité en vertu d’une loi plus élevée que la cause et l’effet matériels ; ils vivaient sous la seule loi de Dieu – la seule vraie loi. La prière a fait toute la différence.
Quelques minutes plus tard, j’ai vu les enfants courir vers moi à travers la prairie. Ils m’ont dit que notre plus jeune fils avait suivi la piste de cerfs dans les bois touffus, et qu’il avait enjambé un énorme serpent à sonnette enroulé sur lui-même. Tout le monde avait été préservé. Le terrifiant « et si », selon lequel seule une issue matérielle négative était possible, avait été affronté et éliminé par la prière. Renverser les « et si » par la prière m’a aidée à reconnaître la présence et la toute-puissance de l’Esprit.
La protection, tout comme la guérison, prouve la capacité des lois spirituelles de Dieu à annuler la croyance dans les « et si » qui prétendent que la maladie, les accidents et les limitations sont des lois auxquelles on ne peut échapper. La mission d’amour de Christ Jésus nous enseigne que nous pouvons comprendre notre nature spirituelle et la prouver par la guérison, comme il l’a fait.
Deux mille ans plus tard, Mary Baker Eddy a découvert le Principe divin qui sous-tendait les guérisons de Jésus, et elle a écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Nous sommes divinement autorisés à croire à la suprématie du pouvoir spirituel sur la résistance matérielle. » (p. 134) Sa découverte a entériné la capacité innée de chaque homme, chaque femme et chaque enfant à démontrer le pouvoir de guérison de Dieu.
Et si nous priions constamment pour mieux comprendre la puissance de l’Esprit, Dieu, et pour vivre sur la base de cette compréhension ? Renverser les « et si » fondés sur la peur, pour nous-mêmes et pour le monde entier, contribue à ouvrir la voie à la guérison et au progrès, conformément aux promesses de Dieu.
