Aux temps bibliques, et encore aujourd’hui dans certaines cultures, le droit de naissance (ou droit d’aînesse) confère au premier né des avantages liés au seul fait d’être considéré comme premier dans l’ordre des naissances. En revanche, la Science Chrétienne enseigne que chacun d’entre nous est, par naissance, l’enfant bien-aimé de Dieu, qu’il n’est pas entravé par les croyances matérielles du cycle de la vie – la naissance, l’enfance, l’adolescence, la maturité, la vieillesse et la mort – et elle nous libère des limites associées à l’existence humaine.
Le droit de naissance est « un privilège acquis au travers de ses parents » (wiktionary.org). Chacun a le droit d’être, et il est en vérité, l’enfant de notre Père-Mère, Dieu, parfait et entièrement bon. Nous ne sommes pas nés de circonstances matérielles, et nous ne sommes pas destinés à hériter d’un mélange de qualités et de défauts de parents humains, ni voués à répéter les erreurs et les échecs du passé. Nous ne trouvons pas notre origine dans une « naissance », mais elle découle à jamais de notre unité avec la totalité de Dieu.
Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Jésus ne reconnaissait aucun lien de la chair. [...] Il reconnaissait l’Esprit, Dieu, comme le seul créateur, et par conséquent le Père de tous. » (p. 31) Jésus connaissait son droit de naissance divin et s’en prévalait ; il faisait confiance au pouvoir de Dieu pour guérir. Rencontrant un homme aveugle de naissance, il réprimanda ses disciples qui tentaient d’identifier la cause de son état. Il savait que l’homme ne fait qu’un avec son seul Parent, Dieu, et il le guérit.
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