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Quel est votre droit de naissance ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 20 mai 2024


Aux temps bibliques, et encore aujourd’hui dans certaines cultures, le droit de naissance (ou droit d’aînesse) confère au premier né des avantages liés au seul fait d’être considéré comme premier dans l’ordre des naissances. En revanche, la Science Chrétienne enseigne que chacun d’entre nous est, par naissance, l’enfant bien-aimé de Dieu, qu’il n’est pas entravé par les croyances matérielles du cycle de la vie – la naissance, l’enfance, l’adolescence, la maturité, la vieillesse et la mort – et elle nous libère des limites associées à l’existence humaine.

Le droit de naissance est « un privilège acquis au travers de ses parents » (wiktionary.org). Chacun a le droit d’être, et il est en vérité, l’enfant de notre Père-Mère, Dieu, parfait et entièrement bon. Nous ne sommes pas nés de circonstances matérielles, et nous ne sommes pas destinés à hériter d’un mélange de qualités et de défauts de parents humains, ni voués à répéter les erreurs et les échecs du passé. Nous ne trouvons pas notre origine dans une « naissance », mais elle découle à jamais de notre unité avec la totalité de Dieu.

Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Jésus ne reconnaissait aucun lien de la chair. [...] Il reconnaissait l’Esprit, Dieu, comme le seul créateur, et par conséquent le Père de tous. » (p. 31) Jésus connaissait son droit de naissance divin et s’en prévalait ; il faisait confiance au pouvoir de Dieu pour guérir. Rencontrant un homme aveugle de naissance, il réprimanda ses disciples qui tentaient d’identifier la cause de son état. Il savait que l’homme ne fait qu’un avec son seul Parent, Dieu, et il le guérit.

Considérer Dieu comme le seul Parent m’a guidée dans l’éducation de mes enfants. J’ai notamment compris que mes deux fils avaient hérité de tout le bien de leur Parent divin, et non de tendances et de conditions bonnes ou mauvaises, en tant que fils d’une mère et d’un père humains.

On m’avait dit que mon premier fils naîtrait prématurément avec de possibles malformations, car ma grossesse avait été marquée par des complications. J’ai dû faire un séjour d’une semaine à l’hôpital. Mon mari et moi avons vécu une période difficile, mais propice à la prière. Grâce aux prières d’un praticien de la Science Chrétienne, les premières contractions (que l’intervention médicale n’avait pu stopper) ont cessé et l’hémorragie s'est arrêtée. Une échographie a révélé que le problème, censé être à l'origine de l’hémorragie, avait été résolu. Je suis restée en observation pendant la semaine, sans qu’aucun médicament ne me soit administré.

A un moment donné, j’ai entendu une infirmière dire qu’une autre patiente était sur le point de perdre son enfant prématuré, et peut-être même la vie. Alors que le praticien et moi-même continuions de prier au sujet de ma grossesse, un message clair m’est venu à l’esprit : chaque enfant est une idée de Dieu parfaitement formée, sans aucun autre lien de filiation. Cette pensée m’a profondément marquée. J’y ai réfléchi pendant des heures, mais en incluant aussi dans mes prières tous les enfants et tous les parents. Le lendemain, j’ai appris que l’enfant et sa mère se portaient bien. Bien que je ne prétende pas que cette guérison soit le résultat de ces seules prières, le renversement de ce terrible pronostic m’a donné confiance pour aller de l’avant. Deux mois plus tard, notre fils est né une semaine avant la date prévue. Après de nombreux examens effectués à l’hôpital, on a constaté qu’il était en parfaite santé.

Cette guérison nous a préparés pour l’adoption de notre deuxième fils sept ans plus tard. Il était né prématurément. Nous avons prié pour connaître la meilleure voie à suivre. Ce message clair m’est venu à la pensée : « Ne sois pas inquiète au sujet d’une naissance prématurée. Tu as été témoin d’une guérison lors de la naissance de ton premier fils. Cet enfant est juste impatient de prendre sa place dans ta famille. » De nombreux examens médicaux ont été nécessaires, mais malgré son faible poids, il s’est avéré être en parfaite santé. Au bout de six mois, il avait retrouvé un poids normal. C’était un bébé joyeux et plein de vie.

Il nous arrive de faire face à des croyances liées à des maladies héréditaires ou à des problèmes anciens qui n’ont pas été guéris. Parfois, les problèmes se succèdent et le découragement s’installe. Les paroles du cantique 382 tiré de l’Hymnaire de la Science Chrétienne (Emily F. Seal, trad. © CSBD) ont représenté à mes yeux une véritable prière pour affirmer le droit de naissance spirituel auquel chacun a droit.

Le cantique commence par cette question : « Quel est ton droit sacré ? », et la réponse est une affirmation de notre unité avec Dieu : « Héritier du Dieu saint ». Notre identité, ou droit de naissance, est d’être l’enfant du Dieu saint. Il n’y a qu’un seul Dieu, et nous héritons tous, de par notre droit divin, de tout ce qui est bon. Les problèmes et le découragement ne sont que d’obscures ombres dissipées par Dieu, la Vérité, qui voit en nous Ses enfants parfaits.

Le cantique se poursuit : « Quel est le plan divin pour Son fils bien-aimé ? » Combien de fois choisissons-nous une voie qui, en fin de compte, se heurte aux limites humaines ? Mais nous sommes le fils et la fille bien-aimés du Père, et le plan de Dieu doit être conforme à notre statut. Le chemin même participe de notre nature profonde. La phrase suivante est une affirmation de notre identité : « Cœur pur et sans péché, fils de la Vérité ». En tant que fils de la Vérité, nous allons « sans hésiter » là, où « le Christ a marché », en sécurité et protégés, sans péché, sans être exposés à des limites, au manque ou à la maladie. Rien ne souille les enfants de Dieu, que l’héritage et le droit de naissance mettent à l’abri de toute voie stérile.

Nos enfants et nous-mêmes ne sommes pas soumis à la loi de l’hérédité. Lorsque nous reconnaissons notre droit de naissance spirituel et incontestable, les occasions manquées, les problèmes de santé ou les traumatismes psychologiques ne peuvent avoir aucune incidence sur le présent ou l’avenir. Les paroles du cantique nous donnent ensuite cette assurance : « Plus de rêve trompeur, fils, la Vérité luit. » Toute la vanité de la vie matérielle – ses rêves et ses illusions – disparaît naturellement et définitivement à mesure que la vérité de notre droit de naissance apparaît. Toutes les peurs qui semblent si réelles sont, comme le dit le cantique, « le spectre de la peur » qui « devant la clarté fuit », à la lumière de cette compréhension.

Enfin, lorsque nous prenons « le sceptre sacré » de l’autorité qui dirige et gouverne, nous ne sommes « plus asservi[s] ! » Nous défendons notre héritage et celui de nos enfants avec clairvoyance et puissance. Héritiers légitimes de la totalité de Dieu, la Vérité, nous recevons un cadeau des plus précieux : « Le monde [nous] est soumis ! » Quel extraordinaire droit de naissance !

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