A l’occasion d’une visite que je rendais à la famille de mon frère, ma belle-sœur est venue me chercher à la gare et elle m’a dit qu’elle venait tout juste de se remettre d’une gastro-entérite qui avait duré 24 heures. Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtées à l’école pour récupérer ma nièce, qui se sentait également mal comme ma belle-soeur. Nous l’avons installée confortablement sur le canapé du salon, et elle a discuté avec sa mère des symptômes, du temps estimé pour que cette maladie suive son cours et de l’effet potentiel que ce problème aurait sur sa participation aux activités du lendemain.
Mon frère et sa famille ne sont pas scientistes chrétiens, et ma belle-sœur était très inquiète à l’idée que je puisse attraper le même virus. Je lui ai assuré que je n’étais pas inquiète, et j’ai fait de mon mieux pour renverser mentalement les prédictions grâce à ce que je savais être vrai concernant la bonté de la création de Dieu – le fait que Dieu n’a pas créé la maladie et que la maladie n’a pas même la capacité d’exister, et encore moins de passer d’un « hôte » à un autre.
Cette nuit-là, alors que nous allions tous nous coucher, il est devenu évident que mon frère commençait à souffrir des mêmes symptômes. Tout le monde était encore plus inquiet à l’idée que cela puisse m’affecter aussi.
Pendant l’après-midi et la soirée, il avait été difficile de trouver du temps et un endroit pour calmer mes pensées et prier, mais une fois au lit, je me suis mise au travail. Je voulais à la fois faire face aux craintes logées dans les recoins de ma pensée (d’ici quelques jours, j’allais passer six heures dans un train pour rentrer chez moi, et ce n’est pas un endroit idéal pour faire face à la maladie) et je voulais être bien claire sur le fait de refuser la nécessité ou l’éventualité que quiconque puisse souffrir. J’étais déterminée à m’opposer à toute prétendue loi matérielle concernant la maladie et la contagion.
J’ai lu et écouté la Leçon biblique du Livret trimestriel de la Science Chrétienne de cette semaine, puis j’ai écouté un programme audio de JSH-Online.com sur l’amour infaillible et tout-puissant de Dieu pour chacun d’entre nous. En réfléchissant aux faits spirituels concernant Dieu et l’homme que je lisais et écoutais, trois idées particulièrement utiles me sont venues à l’esprit, l’une après l’autre.
Tout d’abord, l’idée qu’un microscopique grain de matière, c’est-à-dire un germe, puisse être plus puissant que Dieu m’a soudain semblé tout à fait ridicule.
Puis, il m’est venu à l’esprit que cette visite était un acte d’amour – d’amour pour ma famille, et particulièrement pour ma nièce, car j’étais venue à cette période pour assister à un événement spécial qui avait lieu à une date proche de la fin de sa dernière année de lycée. Ma nièce m’avait demandé d’être présente, et je savais que ma famille se souciait de mon bien-être et qu’elle était contente de ma visite. Il était très clair pour moi qu’il était exclu qu’une expression de bonté ou d’amour – les qualités de Dieu, l’Amour divin, reflétées par chacun de Ses enfants – puisse me soumettre à la maladie ou à toute autre sorte de mal.
Enfin, à propos de mes inquiétudes concernant mon retour à la maison, je savais que je devais simplement m’en tenir à ce qui est – un Dieu infini, infiniment bon, présent et puissant, et Sa création bien-aimée à laquelle j’appartenais – plutôt que de me demander : « Et si ? ».
Réconfortée et confiante dans le fait que nous étions tous en sécurité, en bonne santé et pleinement entourés de la sollicitude de notre Père-Mère Dieu, j’ai éteint la lumière et je me suis endormie.
Le lendemain, mon frère a dû rester au lit, mais ma nièce se sentait mieux. Ma belle-sœur, ma nièce et moi avons pu profiter du temps passé ensemble. Tout l’après-midi, et cette nuit-là en allant me coucher, j’ai continué de prier avec les idées que j’avais trouvées si utiles la nuit précédente. Je savais que j’avais le droit d’être libre de toute peur et d’avoir confiance en l’invulnérabilité que Dieu m’avait donnée face à la maladie et à la contagion.
Rapidement, mon frère s’est senti mieux, et ma famille et moi avons passé une autre journée bien remplie et heureuse ensemble avant que je ne rentre à la maison le lundi matin. Mon retour a été agréable et s’est déroulé sans encombre. Je n’ai ressenti aucun symptôme de ce virus intestinal. Je suis reconnaissante de la capacité que nous avons tous de nous défendre par la prière contre les croyances à la maladie, et du fait que nous pouvons également inclure dans cette prière ceux que nous aimons et d’autres personnes également.
Carol L. Niederbrach
Roslindale, Massachusetts, Etats-Unis