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Porter la croix, une belle opportunité

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 29 janvier 2024


Un jour, un certain Simon de Cyrène, qui revenait des champs, est arrivé à Jérusalem. Aussitôt, il a été entraîné dans ce que beaucoup considèrent comme l’événement le plus important de l’histoire de l’humanité : le crucifiement et la résurrection de Jésus.

Après avoir été flagellé et condamné, Jésus a été emmené hors de la ville. La Bible dit : « Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de Cyrène... et ils le chargèrent de la croix, pour qu’il la portât derrière Jésus. » (Luc 23:26)

On suppose que les ennemis de Jésus estimaient que les coups l’avaient affaibli, et ils voulaient qu’il survive jusqu’à sa mise en croix. Les soldats romains ont donc ordonné à Simon de l’aider à porter la croix. Si Simon pensait obéir à l’ordre des soldats, n’était-il pas en fait en train de répondre au Christ, selon le plan divin qui allait aboutir à la résurrection ?

Les Ecritures ne nous apprennent pas grand-chose sur Simon. Les évangiles de Matthieu, Marc et Luc ne le mentionnent que dans un seul verset. Toutefois, sa brève apparition constitue peut-être une métaphore pertinente, en nous incitant à obéir au Christ, et à découvrir et exprimer de manière plus systématique la nature spirituelle que Dieu nous a donnée. Christ, le message d’amour de Dieu à l’humanité, était, et est, en train de dépouiller le mal de son simulacre de réalité. L’homme Jésus renonça à un sens mortel de vie, alors que sa nature divine, Christ, demeurait intacte. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, écrit : « Jésus, en tant que fils de l’homme, était humain ; le Christ, en tant que Fils de Dieu, était divin. Cette divinité atteignait l’humanité par le crucifiement de l’humain – cette démonstration capitale de Dieu, dans laquelle l’Esprit prouva sa suprématie sur la matière. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 63)

Chaque pas que fit Simon en aidant Jésus à porter la croix a pu, en réalité, soutenir la preuve finale que l’enfant de Dieu est immortel, et qu’il ne peut ni souffrir ni mourir. En un sens, comme Simon, nous sommes nous aussi appelés à changer de chemin, à porter la croix et à suivre Jésus.

Porter la croix implique de nous défaire sincèrement de tout ce qui nous lierait à la vie matérielle, comme la volonté humaine ou le ressentiment ; cela nécessite de rendre le bien pour le mal. Porter la croix inclut par nature le devoir constant de voir les autres et de se voir soi-même comme les expressions pures et immortelles de Dieu, l’Amour divin, plutôt que comme des mortels sensuels et centrés sur eux-mêmes. A chaque étape de progrès spirituel, nous démontrons que l’enfant de Dieu ne peut pas être arrêté, que ce soit par des luttes intérieures ou par un acte de cruauté manifeste. En étant réceptifs au Christ, la véritable idée de Dieu, nous nous soumettons à tout ce qu’il représente, et nous avons davantage de la guérison-Christ. Nous sommes actifs dans l’église de manière désintéressée, et nous nous occupons des autres avec grâce, même lorsque cela exige des efforts de notre part.

Le mal prétend que, grâce à lui, l’hostilité, la maladie et la perte font inévitablement partie de la vie. Mais par son crucifiement et sa résurrection, Jésus démontra que le mal est toujours impuissant. Il dit du mal : « Il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge. » (Jean 8:44)

Mary Baker Eddy écrit : « La vraie croix, que portait Jésus en gravissant la colline de la douleur, était la haine du monde pour la Vérité et l’Amour. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 50) Selon les sens physiques, Simon fut de toute évidence le témoin direct du fardeau que Jésus était prêt à porter, et de la douleur qu’il était prêt à endurer. Pourtant, la haine ne visait pas seulement l’homme, mais en fin de compte sa nature divine, ou Christ. Mais le mal s’enfuit devant le Christ. Sachant cela, refusons d’accepter que la souffrance, et tout ce qui ne provient pas de Dieu, nous appartienne en propre lorsque nous pensons porter notre croix, parce que le Christ enlève et efface tout ce que Dieu ne donne pas. Jésus nous rassure : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. [...] Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. » (Matthieu 11:28, 30)

Le monde regarde la croix et voit la souffrance ; or, d’un point de vue spirituel, la croix est un symbole de progrès et de nouvelles possibilités. Elle nous élève – nous force, en fait – vers de plus grandes démonstrations de l’Esprit, ce qui nous amène à être témoins de guérisons accomplies non seulement pour nous-mêmes mais aussi pour ceux qui nous demandent de l’aide.

Porter la croix exige de la vigilance face à l’égocentrisme lié à la suffisance et à la condamnation de soi. Quand on cesse de se glorifier soi-même ou de se rabaisser, on constate que la véritable humilité allège le fardeau apparent de la croix.

La croix que Jésus porta, puis sa résurrection et son ascension ont changé le monde en profondeur, au bénéfice de tous, révélant l’être spirituel, présent et éternel. L’impuissance du mal, dans sa pire expression, a été démontrée, de même que son incapacité à anéantir l’amour sublime de Dieu manifesté par le sacrifice et le triomphe de Jésus.

Nul doute que la brève rencontre de Simon avec Jésus et la croix transforma sa vie. La croix que nous portons parfois n’est pas un fardeau personnel, mais une précieuse opportunité : connaître la révélation, être guéri et transformé spirituellement. Alors, revendiquant la victoire grâce au Christ, nous déposons la croix et recevons la couronne de la domination divine que Dieu nous a donnée.

Keith Wommack
Membre du Conseil des directeurs de la Science Chrétienne

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