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Nous réveiller de nos mauvais comportements

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 19 août 2024


Un jour, un homme demande à son père sa part d’héritage. Son père la lui donne, et il part dans un pays lointain, où il dilapide tout. Puis une famine survient, et il n’a plus ni nourriture ni argent. Il se fait embaucher pour nourrir des cochons, et sa situation est si désespérée qu’il en vient à envier ce que mangent les cochons.

A ce moment-là, il comprend que ce qu’il vit n’a rien d’une fatalité ! Il décide de rentrer chez lui, de reconnaître qu’il a pris une mauvaise décision et eu un mauvais comportement, de renoncer à son statut de fils et de demander à son père de l’engager comme serviteur.

Il s’agit là de la première partie d’une parabole de Christ Jésus (voir Luc 15:11-32). N’avons-nous pas tous connu ce genre d’expérience, dans une certaine mesure ? Même si nous n’avons pas touché le fond, notre comportement ne reflétait peut-être pas le meilleur de nous-mêmes, nous faisant perdre de vue le bon et le vrai liés à notre identité.

Comment arriver à ce point où l’on se rend compte humblement que 1) l’on a pris le mauvais chemin ; 2) qu’il existe bien une voie à suivre pour aller de l’avant et s’en sortir ?

Mon passage préféré dans cette histoire, c’est le moment où le personnage a une véritable prise de conscience. La Bible dit : « Etant rentré en lui-même. »

L’idée est que cet homme a toujours eu en lui la sagesse, l’humilité et l’intégrité. L’égocentrisme, l’insouciance et le caprice n’étaient qu’une sorte de déguisement ne faisant pas partie de sa véritable personnalité. J’aime penser que « rentrer en soi », c’est prendre conscience, dans une certaine mesure, de sa nature supérieure, sa vraie nature.

La Science Chrétienne, qui est basée sur la Bible et notamment les enseignements de Jésus, développe l’idée de notre véritable nature. Cette Science explique que nous sommes bien plus que les mortels faillibles que nous semblons être. Nous sommes les enfants de Dieu, le reflet de l’Esprit divin, et donc pas du tout des mortels, mais des êtres entièrement spirituels et bons, reflétant la nature même de Dieu.

Cela signifie que notre véritable identité est caractérisée par l’altruisme, la compassion, la joie et bien plus encore. C’est ainsi que Dieu nous a créés. Nous sommes donc tous divinement capables de laisser de telles qualités guider notre existence.

Cela n’excuse pas les mauvais comportements, mais nous offre une bonne base pour nous en réveiller – discerner ces pensées et ces actes qui ne correspondent pas à notre véritable identité en tant qu’enfants spirituels de Dieu, aimants, intelligents et moraux – pour ensuite nous amender et nous améliorer en allant de l’avant. Le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, renferme cette assurance : « Connais-toi toi-même, et Dieu te donnera la sagesse qu’il te faudra pour remporter une victoire sur le mal et Il t’en fournira l’occasion. » (p. 571)

J’en ai fait l’expérience, de façon modeste mais encourageante, lorsque j’étais enfant. A une époque, je volais des objets – un autocollant sur le bureau d’une amie, une gomme dans la boutique de l’école primaire, un dollar dans le portefeuille de mon père, ce genre de choses. Je savais que c’était mal, mais je le faisais quand même.

Un jour, dans ma classe d’école du dimanche de la Science Chrétienne, nous avons joué à un jeu : le moniteur nous présentait une fiche sur laquelle il avait noté une qualité ou un défaut, et nous devions décider si le mot décrivait la nature des enfants de Dieu. Dans l’affirmative, nous posions la fiche sur la table, sinon nous la laissions tomber par terre.

La table a été recouverte d’adjectifs tels que « honnête », « juste » et « gentil », tandis que sur le sol on trouvait « malhonnête », « égoïste » et « immoral ». Je me suis sentie attirée par les qualités indiquées sur la table, au point que les fiches qui étaient par terre m’ont paru décrire l’ombre d’une personne, et non son moi réel. Elles me semblaient dénuées de légitimité et de substance.

Depuis ce jour, je n’ai plus jamais ressenti l’envie de voler. J’ai trouvé le moyen de rembourser – avec un dédommagement ! – ceux que j’avais volés, et ils m’ont pardonné.

A plus grande échelle, le personnage de la parabole de Jésus trouve lui aussi le pardon. Le père célèbre avec joie le retour de son fils, en disant : « Il était perdu, et il est retrouvé. »

Si nous nous égarons et perdons de vue ce que nous sommes vraiment en tant qu’enfants spirituels de Dieu, nous ne sommes pas condamnés à errer. Le message rédempteur et réformateur du Christ de Dieu est à l’œuvre à chaque instant, nous aidant à connaître notre véritable identité et à faire en sorte que notre bonté innée rayonne à travers nous.

Publié initialement dans le Christian Science Monitor, sous la rubrique « Christian Science Perspective ».

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