Les perspectives lumineuses, à l’orée d’un nouveau jour, s’amenuisent souvent le soir venu. Tant de petites déceptions sont susceptibles de nous décourager et de nous démoraliser : des objectifs qui n’ont pas été atteints, ce que l’on aurait aimé faire différemment, ou que l’on aurait aimé accomplir sans y parvenir... Pourtant, lorsque l’on acquiert un concept juste de Dieu, on entrevoit une réalité nouvelle et fiable.
Dans la Bible, l’auteur de la première épître de Jean expose un concept de Dieu en tant qu’Amour qui ouvre des perspectives illimitées donnant à réfléchir (voir 4:8). La vision que l’on a de la vie et de soi-même s’élargit, ce qui libère du désenchantement dû à une conscience exacerbée de ses propres faiblesses.
Jean-Baptiste proclama au sujet de Jésus, cet homme qui incarna l’idée de Dieu en tant qu’Amour : « Voici l’agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde. » (Jean 1:29) Ce « péché » ne reflète pas forcément un choix délibéré de mal agir ou de penser incorrectement. Parfois, il s’agit simplement de l’effet cumulatif d’une vision matérielle et conventionnelle de la vie, qui incite à se juger sévèrement ou à se condamner de façon subtile mais systématique, comme une crainte chronique de ne jamais pouvoir s’améliorer.
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