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La loi de Dieu et de Son amour éliminent le mal

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 28 octobre 2024


Jeune adulte, je suis devenue fascinée par le mal, non par envie de le connaître ou de le pratiquer, mais parce que j’avais le profond désir d’y mettre fin. Mes efforts pour y parvenir m’ont conduite à étudier l’anthropologie, la sociologie et la psychologie. Mais de toutes ces disciplines j’ai tiré la même conclusion : à la croyance que le mal fait partie de la nature humaine, et même si l’on s’efforce de l’atténuer, il ne disparaîtra jamais vraiment. Ce raisonnement était pour moi inacceptable, mais en même temps, les événements ayant cours sur la scène mondiale semblaient bien correspondre aux discours des sciences humaines que j’étudiais.

Je n’ai trouvé qu’une seule discipline enseignant qu’il est possible de vaincre le mal : la Science Chrétienne. Celle-ci est basée sur les enseignements de Christ Jésus, qui ne se contentait pas d’atténuer les maux auxquels il faisait face, mais les détruisait effectivement. Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, écrit dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Notre Maître chassa les démons (les maux) et guérit les malades. On devrait également pouvoir dire de ses disciples qu’ils chassent la crainte et tout mal d’eux-mêmes et des autres et qu’ils guérissent les malades. » (p. 494) Dans le même ouvrage elle écrit aussi : « Le summum du bien est le Dieu infini et Son idée, le Tout-en-tout. Le mal est un mensonge qui repose sur une supposition. » (p. 103)

Tout en appréciant l’enseignement de la Science Chrétienne selon lequel on peut éliminer le mal, j’ai eu de la difficulté à concilier l’affirmation de l’inexistence du mal avec l’état du monde. Toutefois, mon point de vue a récemment commencé à évoluer. J’ai compris que le mal n’est vraiment rien, que son existence apparente n’est qu’illusion. En outre, rien n’est plus essentiel et plus puissant que la connaissance et la démonstration de ce fait pour aider l’humanité à se libérer des prétentions du mal.

Ce changement de pensée s’est produit un matin, alors que je priais. Cette phrase m’est venue à l’esprit : « Je choisis de ne pas penser à lui, et il ne peut pas penser à moi. » Cette phrase était semblable à celle d’un passage que l’on trouve dans l’autobiographie de Mary Baker Eddy, Rétrospection et Introspection : « Ma propre personnalité́ corporelle ne m’afflige pas sciemment ; car je désire ne jamais penser à elle, et elle ne peut pas penser à moi. » (p. 74)

La manière dont ces mots me sont venus à l’esprit m’a tout à coup fait comprendre que le mal n’est pas un pouvoir effrayant qu’il faille redouter. Il n’a pas la faculté de penser à moi ou à qui que ce soit. Le mal n’a pas de vie en dehors de celle que lui attribuent les fausses croyances.

On ne se libère pas du mal en l’analysant et en l’étudiant. Le mal est la conséquence apparente de la crainte selon laquelle quelque chose d’autre que Dieu, le bien, serait réel. C’est en reconnaissant la totalité de Dieu que l’on vainc cette peur et le mal qui semble en découler. En étant profondément convaincu du pouvoir de l’Amour, on est en mesure de démontrer l’irréalité du mal auquel on fait face à titre individuel, et l’on contribue à dissiper l’illusion d’un pouvoir dévastateur à l’œuvre dans le monde.

Je me suis souvenue d’un exercice de cohésion d’équipe où le groupe se tient en cercle autour d’un cerceau. Chacun tient le cerceau avec un doigt. La consigne est de ne pas élever le cerceau au-dessus de la taille des membres du groupe. Dans 95 % des cas, les participants ont beau essayer de maintenir le cerceau au niveau de leur taille, celui-ci ne cesse de s’élever, jusqu’à se retrouver au-dessus de toutes les têtes.

C’est comme si le cerceau tirait les bras du groupe vers le haut par une force qui lui serait propre. Mais en réalité, lorsque les membres du groupe n’arrivent pas à communiquer efficacement entre eux, chacun soulève légèrement le cerceau sans le vouloir. Et le résultat, c’est que le cerceau paraît non seulement agir de façon autonome, mais aussi entraîner tout le groupe involontairement.

Le mal semble avoir un pouvoir qui lui soit propre, celui de provoquer des choses terribles et de nous entraîner dans son sillage. Mais il s’agit en fait d’une fausse croyance dans un pouvoir en dehors de Dieu, le bien. Pour mettre fin au mal, il faut reconnaître son néant, cesser de le suivre dans ses voies, et penser et agir en conformité avec la loi de Dieu seule.

Je me suis rendu compte que je pouvais refuser le mensonge selon lequel le mal possède vie et pouvoir, en discernant et en revendiquant la vérité concernant ma vie, laquelle est intacte, gouvernée par Dieu, soumise uniquement à Sa loi, et en sachant que je n’ai pas d’autre vie. Et j’ai compris et reconnu qu’il en est de même pour mon prochain.

Le mal n’est qu’une fausse croyance, et croire à un mensonge ne le rend pas réel pour autant. Reconnaître le mal pour ce qu’il est, c’est reconnaître qu’il n’est pas le pouvoir qu’il prétend être. En découvrant et en revendiquant la vérité concernant notre identité en tant qu’enfants de Dieu – en ayant confiance en Dieu au lieu de craindre le mal – nous découvrons notre capacité à nous tourner vers la lumière de la Vérité, et à démontrer le néant des cauchemars que le mal paraît dérouler. La pensée cède alors à la grandeur de l’amour de Dieu toujours présent, et les faits éternels et omniprésents de Dieu ainsi que la sécurité de Ses enfants ont un éclat resplendissant.

L’étude de la Science Chrétienne ne nous amène pas à ignorer les souffrances du monde ou à attendre que le bien se manifeste un jour ou l’autre. Revendiquer notre domination sur le mal n’est pas prétendre que le mal est irréel ; c’est démontrer son irréalité. Pour surmonter ce qui peut paraître si réel, il faut prier avec ferveur à l’instar de Jésus, dont Science et Santé explique que ses prières étaient « des affirmations profondes et consciencieuses de la Vérité́ – de la ressemblance de l’homme avec Dieu et de l’unité́ de l’homme avec la Vérité́ et l’Amour » (p. 12). Mais chacun de nous est capable de connaître et de ressentir l’amour et la loi de Dieu. Cet amour et cette loi révèlent la réalité et la présence du bien, ce qui retire au mal toute possibilité d’exister.

Entretenir une vision correcte de soi-même et de son prochain en comprenant le néant du mal et la totalité de Dieu, c’est le travail le plus puissant et le plus important qu’on puisse faire chaque jour, tant pour soi-même que pour les autres. Agir ainsi est l’antidote contre le mal. Dans chaque situation, cela met en évidence le fait que Dieu n’admet pas un seul instant l’existence d’un monde incontrôlable, soumis au mal. Dieu connaît notre perfection spirituelle et sait que nous sommes en sécurité, et de ce fait, nous pouvons en avoir conscience nous aussi. Cette vision correcte de l’homme créé par Dieu nous donne la capacité de guérir.

Je ne me sens plus impuissante, mais au contraire je me tiens à mon poste, prête à discerner les illusions des « cerceaux » incontrôlables du mal que je pourrais rencontrer sur mon chemin, et prête à reconnaître la présence de l’harmonie éternelle de Dieu et la réalité de Son univers spirituel. Nous pouvons tous le faire en sachant que la loi de Dieu est la loi réelle, juste et qu’elle est unique.

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