Toute science se caractérise par le fait que son application et sa démonstration découlent de manière systématique et inéluctable de lois et de règles cohérentes et constantes. Toute science doit avoir un ordre défini, sinon elle serait chaotique, aléatoire, et pour finir incompréhensible et donc inutile. Il faut également qu’elle soit logique en ce sens que ses conclusions doivent découler de façon démontrable et cohérente des prémisses énoncées.
C’est sans aucun doute le cas de la Science Chrétienne. C’est une Science parce qu’elle est compréhensible, démontrable et cohérente. Elle est imprégnée de pure logique. L’effet découle inévitablement de la cause, et plus précisément de la cause première appelée Dieu, que les scientistes chrétiens considèrent aussi comme le Principe divin.
Les sciences fondées sur les sens physiques partent de prémisses opposées à celles de la Science Chrétienne. Les connaissances obtenues à partir des sens physiques partent de l’idée que la matière est réelle, substantielle et qu’elle est causation. La Science Chrétienne part de la prémisse selon laquelle Dieu, Esprit, est réel et substantiel, qu’Il est la seule cause, et que la matière est l’opposé de l’Esprit. Cette Science considère que toute cause et tout effet appartiennent au Principe divin, qui est absolu, immuable et éternel.
Tout au long du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy énonce des affirmations claires et puissantes qui découlent en toute logique de cette prémisse. L’esprit humain rejette la prémisse fondamentale de la Science Chrétienne, qui affirme l’existence d’un Dieu omnipotent, omniscient, omniprésent et toujours actif, l’Esprit. Or, si l’on admet que le Premier Commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20:3) reconnaît en Dieu l’unique Principe universel de la création et de la réalité, alors les conclusions tirées de cette prémisse sont irréfutables. Science et Santé est un ouvrage hautement logique. On peut lire à la première page de sa préface : « Le temps des penseurs a sonné. » (p. vii) Il s’agit en effet d’un livre pour les penseurs.
Voyons comment ces déclarations tirées du livre d’étude illustrent la logique infaillible de cette Science. Chaque énoncé commence par une prémisse d’où découle une conclusion qui est la conséquence nécessaire et inévitable de cette prémisse :
« Dieu est Entendement, et Dieu est infini ; donc tout est Entendement. » (p. 492)
« L’Esprit est Dieu, et l’homme est Son image et Sa ressemblance. Donc, l’homme n’est pas matériel ; il est spirituel. » (p. 468)
« Dieu, le bien, étant toujours présent, il s’ensuit dans la logique divine que le mal, le contraire supposé du bien, n’est jamais présent. » (p. 72)
Une lecture attentive de Science et Santé mène à de nombreuses autres déclarations démontrant la logique de la Science Chrétienne, laquelle, bien comprise, entraîne la guérison.
Je l’ai constaté lorsque j’ai commencé l’étude de la Science Chrétienne, et que j’ai été guéri après avoir entrevu la logique de cette Science. Une après-midi, je me suis senti très mal. Je savais que les scientistes chrétiens recherchent la guérison en se tournant vers Dieu, l’Amour divin, et vers les vérités spirituelles que l’on trouve dans la Bible et Science et Santé. Un praticien de la Science Chrétienne m’avait récemment offert un Hymnaire de la Science Chrétienne. Il m’est apparu clairement qu’il s’agissait là d’un présent plein d’amour, et comme l’Amour guérit, j’ai été poussé à ouvrir ce livre pour y chercher une idée qui m’apporte la guérison. Je suis tombé sur le cantique 269, et j’ai lu ceci :
Comment demander plus à Dieu ?
Lui l’immuable Amour,
De mille trésors précieux
Nous comble chaque jour.
(Frederic W. Root, trad. © CSBD)
Aussitôt, j’ai eu une illumination spirituelle : la tendre logique divine de la vérité qui imprégnait ce que je venais de lire m’est apparue d’une clarté absolue. Je n’avais pas besoin de prier Dieu pour Lui demander de m’aider davantage, parce qu’Il m’aimait déjà et prenait entièrement soin de moi, sans limite ni réserve. J’ai été guéri instantanément. J’ai remercié Dieu, et j’ai aussi rendu grâce pour l’Hymnaire aux cantiques inspirants et pour l’ami qui me l’avait offert.
Le souvenir de cette guérison demeure un souvenir précieux. Je remercie Mary Baker Eddy d’avoir fait connaître à toute l’humanité la révélation de la Science Chrétienne dont la logique est suprême et curative.