Mon mari et moi sommes tous deux musiciens. Un soir je l’ai accompagné dans le lieu où il jouait avec son groupe, loin de notre domicile. Sur une aire de repos, alors que je descendais en toute hâte de la voiture, j’ai malencontreusement claqué la portière sur mon pouce. La première pensée qui m’est venue était que j’étais créée par Dieu, qui est Esprit, et que de ce fait, j’étais spirituelle et ne pouvais donc ni être blessée ni souffrir.
Après avoir dégagé mon pouce de la portière, je me suis assise sur un banc et j’ai appelé un praticien de la Science Chrétienne pendant que mon mari s’efforçait d’arrêter le saignement. Je devais jouer du piano le lendemain à un mariage, mais mon pouce était très enflé et je ne pouvais pas le bouger. Cependant, l’étude de la Science Chrétienne m’a appris que les conditions physiques ne sont pas réelles. N’est réel que ce qui est spirituel – créé et gouverné par Dieu. Il était essentiel pour moi de m’attacher à la vérité, à ce que Dieu connaît à mon sujet. La crainte n’apporterait pas la guérison et ne m’aiderait pas à voir ce qui était réel en moi. Refusant de me demander : « Qu’arrivera-t-il si... ? », je me suis posé les questions suivantes : « Qui est Dieu ? », et « Quelle est ma nature en tant qu’enfant de Dieu ? »
Je me suis dit que puisque Dieu est parfait, éternel et immuable, et que je fais partie de Sa création, ma perfection est également permanente et immuable. Comme l’écrit Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne : « La relation de Dieu à l’homme, du Principe divin à l’idée, est indestructible dans la Science ; et la Science ne connaît ni déviation de l’harmonie ni retour à l’harmonie, mais elle affirme que l’ordre divin, ou loi spirituelle, dans lequel Dieu et tout ce qu’Il crée sont parfaits et éternels, est demeuré inchangé dans son histoire éternelle. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 470-471)
Durant ma conversation avec le praticien, celui-ci m’a rappelé qu’en Dieu j’avais la vie, le mouvement et l’être (voir Actes des apôtres 17:28), et que le physique n’y avait pas sa place. La blessure s’est rouverte plusieurs fois, et j’ai reconnu qu’il s’agissait là de la suggestion que j’étais matérielle, et que je pouvais être séparée de Dieu et de Sa sollicitude, ce que j’ai refusé d’accepter. Comme je ne cessais de garder ma pensée remplie de vérités spirituelles au sujet de Dieu et de moi-même, l’hémorragie s’est arrêtée. Nous nous sommes rendus à la salle où le groupe devait se produire. A la fin de la soirée, mon pouce avait suffisamment dégonflé pour que je puisse aider mon mari à ranger sa batterie et prendre le volant pour rentrer à la maison.
Le lendemain, le pouce n’était plus du tout enflé, et je pouvais le bouger sans problème. J’ai pris la voiture pour aller au mariage, installé le clavier et tout le matériel, et joué sans douleur ni difficulté. J’étais reconnaissante de pouvoir participer à cet heureux événement. Tout était très harmonieux, comme il se doit. C’était comme si l’incident de la veille n’avait jamais existé.
J’exprime toute ma reconnaissance pour cette guérison, pour l’aide rapide et efficace du praticien, et envers mon mari qui m’a soutenue par son calme et ses prières pleines d’amour. Je suis aussi très reconnaissante des leçons que j’ai tirées de cette guérison. J’ai vu combien il est important de ne remplir sa pensée qu’avec ce que Dieu connaît. J’ai compris plus profondément ma véritable nature spirituelle, et je sais que je peux m’en remettre entièrement à Dieu dans n’importe quelle situation.
Abby Thomsen
Longmeadow, Massachusetts, Etats-Unis