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L’inspiration biblique et la traversée à pied sec de la mer Rouge

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 août 2024


Lire la Bible est tellement apaisant. De nombreuses histoires bibliques nous guident et nous incitent à aimer Dieu davantage, à nous entraider, à spiritualiser notre pensée et à vivre une vie meilleure.

Dans le deuxième livre de la Bible, l’Exode, on trouve l’histoire où Dieu sépare les eaux et où Moïse conduit les Israélites à pied sec à travers la mer Rouge (voir Exode 14:21, 22). J’ai eu une belle guérison en priant avec cette idée. En pensant à la façon dont tout le monde a traversé sur un sol sec, j’ai eu un moment extraordinaire pendant lequel j’ai ressenti l’amour inconditionnel et universel de Dieu. Non seulement j’ai été physiquement guérie, mais ma pensée a été élevée d’une manière qui a été bénéfique dans ma vie depuis lors.

Pendant cette période, il se passait beaucoup de choses. Une personne de notre famille avait besoin de soins, et nous avons pris des dispositions pour la rapprocher de nous ; ma pratique publique de la guérison par la Science Chrétienne était très chargée ; l’entreprise de mon mari faisait face à des problèmes ; nos enfants rencontraient des difficultés à l’école et ailleurs ; et un autre membre de la famille avait également davantage besoin de moi que d’habitude.

J’essayais d’aller de l’avant en priant pour chaque tâche, chaque pensée et chaque situation. Je savais que Dieu répondait à mes besoins et à ceux de notre famille, et que tout le monde était entièrement soutenu par Dieu. Mais j’ai commencé à douter, à penser que je n’étais pas à la hauteur, et à écouter ce que me disait l’entendement mortel – la fausse mentalité qui dit que nous sommes des mortels vulnérables, séparés de Dieu. Ces pensées m’ont amenée à me demander si je pouvais vraiment accomplir tout ce que l’on attendait de moi.

Un jour, j’étais seule à la maison et j’ai commencé à vider le sous-sol pour faire de la place pour de nouveaux placards. En démontant un vieux placard, j’ai marché par inadvertance sur une planche pleine de clous. Plusieurs clous ont traversé ma chaussure et mon pied. C’était très douloureux et je me suis immédiatement mise à prier.

Je me suis tournée vers mon Père-Mère Dieu pour guider ma pensée et mes « petits pas » vers la liberté – une expression que j’avais apprise dans un poème pour enfants écrit par Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne (voir Ecrits divers 1883-1896, p. 400). Je savais que Dieu était là avec moi lorsque j’ai commencé à affirmer ma véritable identité spirituelle – un concept expliqué dans le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, qui dit que Dieu est Esprit, que l’homme reflète Dieu, et donc que l’homme n’est pas matériel mais spirituel. J’étais calme, confiante et j’attendais la guérison. Je savais que la prière m’aidait à voir, au milieu de ce qui semblait être une grande confusion pleine de douleur, que dans la Vérité, en Dieu, tout était bien.

Malgré ma prière calme et consacrée, la peur s’insinuait dans ma pensée de bien des manières. Par exemple, je me demandais comment j’allais enlever les clous et ce qui se passerait une fois que ce serait fait. Ensuite, ça a été le tour de la propre condamnation : « Pourquoi n’as-tu pas simplement attendu que ta famille t’aide avec les placards ? »

J’ai vu que ces pensées étaient des suggestions mentales agressives – l’entendement mortel qui frappait à la porte de la pensée et se présentait sous forme de crainte et de distraction. L’entendement mortel voudrait que l’on se concentre sur l’image physique, que l’on se sente impuissant et que l’on finisse par être convaincu d’être emprisonné dans la matière. Mais, en tant que scientiste chrétienne, je connaissais la vérité selon laquelle notre substance est spirituelle, selon laquelle nous reflétons toute la puissance de Dieu et donc, que nous ne sommes ni limités ni impuissants.

La Science Chrétienne nous apprend à reconnaître, à dévoiler et à détruire toute fausse prétention concernant notre identité. Nous voyons que les motivations, les désirs et les objectifs purs apparaissent naturellement lorsque nous écoutons Dieu, l’Entendement divin. Ainsi, alors que j’étais seule au sous-sol, j’ai communié avec Dieu et j’ai compris l’importance du Premier Commandement – cette belle loi mosaïque de guérison qui consiste à avoir et à adorer un seul Dieu. C’est là l’essence même de la Science Chrétienne : un seul Dieu, le bien, et l’homme – c’est-à-dire chacun de nous – créé à l’image et à la ressemblance de Dieu. Je me suis accrochée à cette vérité et j’ai tenu bon, reconnaissant que c’est le Christ, le message d’amour de Dieu pour l’homme, qui guérit.

Rapidement, sans aucune hésitation, je me suis assise et j’ai pu retirer soigneusement la planche avec les clous. J’ai senti l’amour de Dieu m’envahir ; la peur diminuait et je ressentais peu de douleur. Je me suis levée et j’ai marché. J’exprimais ma gratitude à chaque pas et j’ai commencé à chanter des cantiques. Cette nuit-là, j’ai pu dormir et je me suis sentie réconfortée.

Mais le lendemain, je ne pouvais plus m’appuyer sur cette jambe pour marcher, et son aspect était horrible. J’ai de nouveau déclaré ma domination spirituelle et j’ai ressenti une véritable gratitude pour tout ce que j’étais capable de faire. J’ai pensé : voici une opportunité pour moi de prendre position contre toute idée de « réparer » mon pied ou encore de régler les problèmes des membres de ma famille.

Alors que je priais tranquillement, une pensée des plus aimantes est venue à moi, et elle m’a fait penser aux Israélites qui traversaient la mer Rouge à pied sec. La Bible déclare : « Moïse étendit sa main sur la mer. Et l’Eternel refoula la mer par un vent d’orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit ; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent. Les enfants d’Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche. » J’ai réalisé que personne n’avait été laissé de côté. Les hommes, les femmes, les enfants et les animaux, avec toutes leurs provisions, traversèrent à sec. Ils étaient tous sains et saufs.

A ce moment-là, la douleur s’est arrêtée. Je savais que non seulement j’étais guérie, mais que ma famille pouvait aussi être libre et bénie par la vérité concernant notre sécurité symbolisée par ce beau récit biblique. J’ai pu marcher librement immédiatement, et en l’espace de deux jours, ma jambe avait repris son apparence normale.

J’ai compris que l’homme n’a qu’une seule Vie. L’homme est l’idée spirituelle de Dieu, parfait, complet et libre, jamais accablé ni enchaîné. Notre Père-Mère Dieu est toujours présent, et Il guide notre pensée à chaque étape du chemin, comme cela est indiqué dans le poème évoqué précédemment : « jusqu’à Toi ».

Science et Santé dit : « De même que les enfants d’Israël furent guidés triomphalement à travers la mer Rouge, sombre flux et reflux de la crainte humaine – de même qu’ils furent conduits à travers le désert, traversant péniblement la grande solitude des espérances humaines, dans l’attente de la joie promise – ainsi l’idée spirituelle guidera tous les désirs justes dans leur passage du sens à l’Ame, du sens matériel de l’existence au sens spirituel, jusqu’à la gloire préparée pour ceux qui aiment Dieu. » (p. 566) Percevoir l’Ame divine, un synonyme de Dieu qui inclut les qualités de pureté et d’équilibre, comme la véritable substance et comme un solide fondement a été une source d’inspiration. Il ne pouvait y avoir aucun terrain instable ! La loi de Dieu est stable. Les conseils de Dieu nous confèrent une base sûre.

J’avais acquis une vision plus élevée, celle de Dieu, et j’ai été guérie. Et n’en est-il pas toujours ainsi en matière de véritable guérison ? Nous n’avons pas besoin de nous mettre sur la pointe des pieds pour regarder par-dessus un obstacle et trouver Dieu. Il n’est pas distant, mais toujours présent. Nous ne pouvons tout simplement pas être séparés de Dieu et de Sa complète sollicitude.

Science et Santé nous assure que « …tout ce qui bénit l’un bénit tous… » (p. 206). Ma pratique de la guérison a retrouvé un équilibre ; les problèmes de la famille ont été résolus de manière à répondre aux besoins spécifiques de chacun ; et d’autres choses ont commencé à se mettre en place. Et je continuais à m’attendre à des progrès.

A mesure que nous nous élevons au-dessus de la peur, de la colère et du sens personnel que nous entretenons au sujet de nous-mêmes et des autres, et que nous tournons pleinement notre pensée vers la Vérité, nous constatons immanquablement que Dieu est là et qu’Il est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:1). Dans les moments de prière, quelles que soient les « eaux » auxquelles nous sommes confrontés, elles se séparent, tout comme cela a été le cas pour Moïse et les Israélites, et nous marchons tous sur un sol sec – en sécurité, élevés spirituellement et à l’abri dans la sollicitude complète de Dieu.

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