Je suis très reconnaissante de partager le témoignage suivant, qui m’a aidée à comprendre l’effet thérapeutique de la victoire sur la peur.
Lorsque ma fille avait environ six ans, elle est venue me retrouver dans l’auditorium de l’église à la fin d’un service. J’étais debout sur l’estrade. Ravie de voir le petit espace confortable qui se trouvait en dessous, elle s’y est glissée pour jouer. Elle avait avec elle des cure-pipes (des fils métalliques souples entourés d’une matière pelucheuse de différentes couleurs) qu’elle avait façonnés en forme d’animaux. Sous le podium, il y avait une prise électrique fixée au sol. Par curiosité, ma fille a enfoncé l’un des « animaux » dans la prise, ce qui a immédiatement créé un arc électrique, noircissant et brûlant la moquette et provoquant de graves brûlures sur ses mains.
Je l’ai aussitôt prise dans mes bras pour la réconforter, mais je n’ai pu me défendre contre une peur soudaine qu’elle en garde des séquelles permanentes. Je me suis également sentie coupable de ne pas avoir été assez attentive à ce qu’elle faisait. C’est alors que je me suis souvenue de ce passage de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy : « Nous devrions maîtriser la crainte au lieu de la cultiver. » (p. 197) Selon le dictionnaire, « cultiver » signifie « favoriser la croissance ». Nous cultivons la peur lorsque nous nous penchons sur un problème de manière répétée, pour en examiner les détails, en chercher la cause ou la personne responsable, ou pour nous inquiéter quant à son issue. J’ai donc prié pour me calmer, ce qui m’a permis de sentir la présence de l’amour de Dieu, de rassurer ma fille et de m’occuper d’elle.
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