En janvier 2023, j’ai rejoint des amis pour un séjour de ski dans le New Hampshire. Je n’avais jamais skié auparavant et j’avais hâte d’essayer. J’ai commencé par apprendre à skier sur des pistes faciles, puis j’ai rejoint mes amis sur des pistes plus difficiles. L’une d’elles était verglacée, et je suis tombée. Alors que je commençais à me relever, j’ai entendu un fort craquement et je n’ai pas pu mettre de poids sur un de mes genoux.
J’étais effrayée. Comment étais-je censée redescendre de la montagne ? J’ai alors décidé de m’appuyer sur Dieu de tout mon cœur. J’ai chaussé mes skis, affirmant que Dieu était là avec moi à chaque étape. Je me sentais tellement réconfortée. Il y avait encore des parties de la piste qui étaient verglacées et escarpées, mais je savais que j’étais protégée, enveloppée dans les bras de Dieu, l’Amour divin.
Mes amis et moi sommes descendus tout doucement jusqu’en bas. Lorsque j’ai commencé à craindre qu’il s’agisse d’une blessure grave, un murmure doux et léger m’a rappelé : « Que Dieu ne peut-Il faire ? » (Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 135) Je ne m’étais pas sentie aussi proche de Lui depuis longtemps. En retournant à la voiture, j’ai vraiment senti que mon meilleur ami était à mes côtés. La peur avait disparu et n’est jamais revenue.
Au cours des semaines suivantes, j’ai su que Dieu ne m’avait pas laissée régler ce problème seule. J’étais Sa création parfaite, déjà complète. Une Leçon biblique du Livret trimestriel de la Science Chrétienne de cette période comprenait ce verset : « Ma chair et mon cœur peuvent se consumer : Dieu sera toujours le rocher de mon cœur et mon partage. » (psaume 73:26) J’ai trouvé très utile de me répéter cela chaque fois que je marchais.
Puis, le moment est arrivé de partir pour un voyage planifié à l’avance, afin de rendre visite à une amie à Washington. J’avais espéré être complètement libérée du problème avant mon départ, et pouvoir ainsi explorer la ville avec elle, mais à la fin de ma première journée sur place, ma jambe me faisait très mal. Alors que je rentrais en boitant à l’appartement de mon amie, j’ai vu un homme plus âgé qui marchait avec une canne. Découragée, je me suis dit : « Super. Je lui ressemble. Et je n’ai que 23 ans ! » Mais la pensée suivante, qui m’est venue très clairement, a été : « Non. Tu n’es pas une victime. »
J’ai été frappée par le fait d’avoir considéré cet homme comme victime de l’âge, et moi comme victime d’un accident de ski. Mais aucun de nous n’était une victime. En tant qu’enfants de Dieu, l’Esprit, nous étions tous deux capables de marcher librement et d’exprimer toute la liberté que Dieu nous accorde. Je m’étais tellement amusée en skiant, comment cela pouvait-il finir par une blessure ? Je n’étais pas la victime d’une chute. J’étais l’idée forte, complète et intacte de Dieu. Pourquoi avais-je accepté la croyance que Dieu m’avait créée autrement ?
C’était comme si une lumière s’était allumée. Je me suis soudain sentie incroyablement libre, aussi légère que l’air. Pendant le reste de la nuit, j’ai marché avec aisance. Et au cours des semaines suivantes, non seulement je suis allée courir, mais j’ai même skié de nouveau, et je me suis autant amusée que la première fois. Même s’il y a eu des moments où j’avais l’impression que mon genou risquait de me faire mal de nouveau, cela ne s’est jamais produit. J’ai compris que j’étais l’enfant indestructible de Dieu, exprimant la lumière, l’harmonie et la perfection.
La guérison était complète. J’ai passé l’été suivant à travailler dans un camp de scientistes chrétiens et à voyager, ce qui incluait beaucoup de marche, et je n’ai éprouvé aucune difficulté. Je suis très reconnaissante pour la patience et la confiance en Dieu que cette guérison m’a enseignées.
Sara Lang
Boston, Massachusetts, Etats-Unis