J’ai grandi dans une famille qui comptait deux scientistes chrétiens consacrés : mes parents. J’étais reconnaissante envers eux pour leur engagement et leur démonstration de la Science Chrétienne, mais je ne l’avais pas vraiment faite mienne. J’allais régulièrement à l’église et je lisais la Leçon biblique hebdomadaire du Livret trimestriel de la Science Chrétienne, mais comme je n’avais pas rencontré de difficultés majeures, j’avais plus ou moins suivi le mouvement en espérant simplement que j’en saurais assez pour résoudre un gros problème si jamais il se présentait à moi.
Cette opportunité s’est présentée lorsque mon mari et moi avions pris de courtes vacances pendant le week-end du Memorial Day en 1996. La semaine précédant les vacances, j’avais souffert de violents maux de tête qui rendaient les activités quotidiennes très douloureuses. L’inconfort a atteint son paroxysme pendant le voyage. J’ai contacté un praticien de la Science Chrétienne, mais je n’ai ressenti aucun soulagement, alors nous sommes rentrés de vacances plus tôt que prévu et nous avons décidé de nous arrêter dans une clinique ouverte 24 heures sur 24 pour les soins médicaux d’urgence.
Après m’avoir examinée, on m’a prescrit de l’aspirine. Je n’avais jamais pris d’aspirine auparavant et l’idée ne m’a pas plu. Je me souviens avoir regardé les pilules avant d’en avaler une et avoir pensé : « Elles ne peuvent pas vraiment m’aider. » Il s’est avéré qu’elles ne m’ont pas aidée et, ironie du sort, les maux de tête se sont aggravés. Cela m’a permis de commencer à comprendre la nature mentale de la maladie. Comme le dit Mary Baker Eddy à la page 149 de Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « L’ordonnance qui réussit dans un cas échoue dans un autre, et cela est dû aux différents états mentaux du patient. »
Je voulais vraiment guérir de ces maux de tête par des moyens spirituels uniquement. Mes parents m’ont donc présentée à un praticien et professeur de Science Chrétienne qui leur avait été recommandé par un membre de l’église. En acceptant de prier pour moi, ce cher monsieur a immédiatement reconnu qu’un certain nombre d’impostures mentales devaient être traitées : la première était la peur des maux de tête. Lorsqu’il a déclaré la vérité selon laquelle j’étais l’enfant de Dieu parfaite et complète, la peur a disparu. Connaître cette vérité apaise nos pensées et nous permet d’obéir à ces paroles : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu », comme on le lit dans le psaume 46 verset 11.
La deuxième imposture qui devait être découverte et détruite était la croyance selon laquelle la Science Chrétienne est difficile et nécessite beaucoup de travail pour que la guérison se produise. Au cours de nos discussions, le praticien a partagé l’idée que ce n’est pas l’entendement humain, mais l’Entendement divin qui guérit. Notre travail consiste à reconnaître et à accepter ce fait.
La troisième imposture qui devait être abordée était la léthargie dont je faisais preuve dans la mise en pratique des enseignements de la Science Chrétienne dans ma vie quotidienne. Le praticien et moi avons travaillé ensemble au cours des deux jours suivants, et j’ai été tellement occupée à approfondir mes « devoirs spirituels » – c’est-à-dire que j’ai été tellement occupée à prier et à étudier la Bible et Science et Santé – que j’ai oublié le problème. Les maux de tête ont tout simplement disparu. C’est la dernière fois que j’ai eu des maux de tête, et c’était il y a plus de 26 ans.
Cette expérience a été le début de la consolidation de ma confiance dans la Science Chrétienne. L’année suivante, j’ai suivi avec ce professeur un cours de 12 jours sur la Science Chrétienne, intitulé Cours Primaire. Je continue à recevoir beaucoup d’inspiration et à apprendre beaucoup de choses grâce à l’association des élèves de ce professeur, qui se réunit chaque année.
Je serai toujours reconnaissante d’avoir appris à me détourner du témoignage des sens physiques pour me tourner vers ce que l’Esprit, Dieu, connaît. Je me réjouis de l’étude consacrée de la Science que Mary Baker Eddy nous a donnée de façon si altruiste.
Kris Gulbran
Seattle, Washington, Etats-Unis