Il y a plusieurs années, j’ai souffert à trois reprises des symptômes d’un infarctus sur une période de six mois.
La première fois, j’étais à la maison avec mes trois enfants qui étaient en âge d’aller à l’université. Nous venions juste de connaître la Science Chrétienne, c’était donc la première fois qu’ils étaient témoins d’un défi aussi intense relevé grâce à la prière. Ils ont fait preuve de fermeté pour affronter leurs propres craintes pendant que je priais pour surmonter les difficultés avec l’aide d’une praticienne de la Science Chrétienne. En une heure, les symptômes ont disparu.
La deuxième fois, j’étais dans la voiture avec mes deux enfants aînés. Mon fils conduisait et ma fille a appelé la praticienne de la Science Chrétienne. Sachant que Dieu est entièrement bon et tout-puissant, j’ai déclaré silencieusement : « Ceci n’est pas vrai ; ceci n’est pas réel. »
Après 15 minutes d’une situation qui semblait alarmante, mon fils a suggéré que nous nous rendions dans un centre de soins d’urgence. Ma fille a fortement soutenu cette idée. Sentant leur peur, la praticienne a dit qu’elle soutiendrait toute décision que je considèrerais comme étant la bonne. Pendant un bref instant, j’ai trouvé la situation si ironique que j’ai ri. Rétrospectivement, je crois que mon rire était le signe que la peur et l’emprise hypnotique de la croyance en cette maladie avaient déjà commencé à diminuer.
Puis, des pensées relatives à ce qu’impliquerait un passage aux urgences m’ont traversé l’esprit, car j’avais vécu la majeure partie de ma vie en me tournant vers la médecine matérielle lorsque j’étais malade. Je savais aussi que cette visite pourrait entraîner des dépenses énormes. Je me suis révoltée face à la perspective d’un mensonge mortel imposant un tel fardeau, et j’ai déclaré mentalement : « Je ne paierai pas pour ça ! » La douleur a disparu.
La troisième fois, j’étais seule à mon bureau. Dès que j’ai ressenti les premiers symptômes, j’ai appelé la praticienne. En quelques instants, les symptômes ont disparu. Après avoir raccroché, je me suis demandé pourquoi ces épisodes avaient continué de se produire. La réponse est venue immédiatement par le « murmure doux et léger » (voir I Rois 19:12) que je connaissais si bien : « Parce que tu n’as jamais décidé d’en finir avec cette croyance. »
J’ai donc décidé d’en finir immédiatement. J’ai considéré une crise cardiaque comme une fausse croyance mortelle et je l’ai rejetée comme une illusion sur laquelle j’avais une domination totale qui m’était conférée par Dieu. Cela a été la fin du problème. Cette victoire finale ne m’a demandé aucun effort autre que celui d’accepter simplement ce que Dieu me communiquait en tant qu’enfant de Dieu, grâce au Christ, la Vérité : une libération inconditionnelle de la maladie ou du mal.
Quelque temps après, j’ai réalisé que dans l’environnement médical matériel dans lequel j’avais grandi, les crises cardiaques étaient considérées comme « un trait de famille » ; et, malgré ma santé exceptionnellement bonne, mon médecin m’avait régulièrement testée en prévision de ce problème. Cette attente était donc passée inaperçue dans ma pensée jusqu’à ce qu’elle fasse surface il y a plusieurs années. Je n’ai eu aucun problème cardiaque depuis cette guérison.
Je suis profondément reconnaissante que ma pratique de la Science Chrétienne m’ait fourni les outils et la confiance nécessaires pour rejeter cette imposture lorsqu’elle est apparue. J’ai pu reconnaître que c’était une illusion de la pensée matérielle, sans fondement, et qui n’est soutenue par aucune loi divine. Je suis également profondément reconnaissante envers la praticienne de la Science Chrétienne qui s’est tenue à mes côtés par la prière, sans se laisser intimider, pendant que j’apprenais la magnitude et la fiabilité de Dieu, le Principe divin. Et je suis profondément reconnaissante envers mes enfants, qui m’ont entourée d’un amour pur et confiant pendant que nous affrontions ensemble ce défi.
Laura Leigh Robinson
St. Louis, Missouri, Etats-Unis
