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Est-ce que votre batterie est à plat ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 novembre 2024


La persévérance, ou la capacité de « continuer à continuer », est une bonne chose. Mais lorsque c’est uniquement la volonté qui propulse nos efforts, elle peut facilement s’avérer insuffisante. Un article en ligne parlait de la volonté comme d’une batterie, la qualifiant de « ressource limitée ; une ressource qui ne peut être utilisée que dans une certaine mesure avant de devoir être rechargée » (« You can crash », [Tu peux être vidé] medium.com, 9 septembre 2023). Cette pensée est décourageante. Elle implique que, même si nous nous sentons pleinement rechargés au début d’un projet, nous pouvons nous attendre à nous sentir fatigués, vidés, à un moment donné.

Mais j’ai appris en étudiant la Science Chrétienne que nous ne sommes pas une sorte de batterie humaine qui ne peut fonctionner que pendant une période de temps limitée. Dieu est la source – et nous sommes l’expression sans effort – de l’énergie, de la force et de l’endurance. C’est un peu comme la différence qu’il y a entre puiser dans les réserves d’une batterie et être alimenté par le soleil. Le second est illimité, continu et autonome, tandis que le premier ne l’est pas.

J’avoue que je travaille encore à démontrer cette distinction. Récemment, cependant, j’ai prié pour mieux comprendre et mettre en pratique ce que l’apôtre Paul appelle « la persévérance à bien faire » (Romains 2:7). Alors que l’endurance forcée et la tolérance au stress ne suffisent pas, la « persévérance » est la base du véritable succès, même face à des obstacles majeurs.

Par exemple, au début du XXe siècle, lors de la construction de l’extension de L’Eglise Mère, à Boston, les ouvriers ont dû faire face à de nombreux défis, notamment le risque que les délais ne soient pas respectés et que les financements soient insuffisants. Pourtant, au final, grâce à leur persévérance, le bâtiment a été terminé à temps. (Pour un exemple de la façon dont le fait de se tourner vers Dieu a apporté de la liberté et de l’élan aux travaux de construction, voir La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées de Mary Baker Eddy, p. 60–62)

Mary Baker Eddy, fondatrice de l’Eglise du Christ, Scientiste, a fourni des conseils spirituels et des encouragements aux responsables de l’Eglise alors qu’ils s’efforçaient de mener le projet à son terme. Lire l’histoire de sa persévérance spirituelle m’a aidé à comprendre que la persévérance qui ne s’épuise pas s’appuie sur une combinaison de qualités spirituelles, lesquelles incluent notamment l’humilité dans l’écoute des conseils de Dieu, le fait de s’attendre au bien, et l’intuition spirituelle qui nous permet de voir, au-delà de la peur et des limites, la réalité de la sagesse, du soutien et de la sollicitude de Dieu.

Pour la plupart d’entre nous, les projets sont de plus petite envergure, mais obtenir une compréhension plus précise et plus spirituelle de notre source divine reste essentiel. Dans mon expérience, j’ai utilisé l’idée de « persévérance à bien faire » dans le cadre d’un programme d’éducation STEM (science, technologie, ingénierie et mathématiques) géré par des étudiants de ma localité et dont je suis membre. Mon poste de direction au sein du programme me conduit non seulement à concevoir des ateliers, des cours et des camps STEM pour les jeunes de la région et à y enseigner, mais également à siéger au conseil d’administration, à encadrer les membres juniors et les bénévoles, et à modéliser des approches où les étudiants apprennent à aider leurs pairs.

Au plus fort de mon activité, l’automne dernier, j’ai eu l’impression de consacrer au laboratoire STEM tout le temps où je n’étais pas à l’école, au sport ou à l’église. C’était une période chargée et j’avais l’impression d’être une batterie à plat. Même si j’appréciais ce travail et le rôle de directeur, cela me semblait intenable, cela ressemblait à un fardeau. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que j’avais besoin d’une vision plus spirituelle. Je ne voulais pas abandonner cette activité, mais je voulais trouver la paix.

Un dimanche matin, alors que je priais dans ce sens, nous avons ouvert l’école du dimanche en chantant le cantique 320 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. Le troisième couplet du cantique m’a immédiatement frappé :

Si les humains sont défaillants,
Les jeunes gens lassés,
Leur force grandira pourtant
Si Dieu est leur rocher.
(Isaac Watts; arr. William Cameron, adapt. et trad. © CSBD)

Il m’est venu à l’esprit que mon rôle consistait simplement à faire de Dieu mon rocher. Cela impliquait d'être à l'écoute des conseils de Dieu et de les suivre. Cela semblait beaucoup plus facile que d’essayer de porter un faux poids de responsabilité personnelle et d’essayer ensuite de développer ou de trouver l’énergie pour le soutenir. De plus, en m’appuyant sur Dieu, j’aurais non seulement assez de force pour mener à bien toutes les tâches qui m’attendaient, mais j’aurais aussi la promesse que ma force augmenterait continuellement. C’était un renversement bienvenu de la croyance selon laquelle ma force et mon énergie allaient s’épuiser inévitablement.

J’ai aussi découvert cette idée dans le livre de Mary Baker Eddy, Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Ressentons la divine énergie de l’Esprit, qui nous mène au renouvellement de la vie et ne reconnaît aucune puissance mortelle ou matérielle capable de détruire. Réjouissons-nous d’être soumis aux divines "puissances qui subsistent". » (p. 249)

J’avais remarqué une chose dans l’article que j’avais lu en ligne, c’est que le concept de batterie était étiqueté ainsi : « théorie de l’épuisement de l’ego ». Cela m’a aidé à voir la fausseté de ce concept, car mon étude de la Science Chrétienne m’a montré qu’en tant qu’enfants de Dieu, nous reflétons tous Dieu, qui est l’unique Entendement ou Ego. Ainsi, il n’existe pas d’ego humain qui puisse être épuisé. Notre véritable source est Dieu, qui est infini.

En priant avec ces idées, j’ai compris que je n’avais pas besoin d’une réserve infinie de volonté humaine pour mener à bien mes activités. Je pouvais simplement reconnaître que je reflète Dieu. C’était naturel et sans effort. Peu de temps après, le sentiment de fardeau s’est allégé et j’ai pu fixer un rythme raisonnable à mes activités et retrouver une nouvelle endurance. J’ai été libéré en réalisant que l’activité qui implique de s’appuyer sur Dieu puise à la seule source parfaite, qui ne s’épuise jamais et qui nous soutient tous.

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