Il y a de nombreuses années, j’ai prêté de l’argent à quelqu’un ; finalement, il m’a semblé que ce prêt ne serait jamais remboursé. A cette époque, je possédais une entreprise de chauffage et de climatisation où je travaillais seul. Or, pour faire face aux dépenses de fin de mois de l’entreprise et payer le loyer de mon appartement, il fallait que je sois remboursé sous trois semaines.
Les jours passaient. Pendant plusieurs jours j’ai craint d’être expulsé de mon appartement, et j’en voulais à cette personne qui au départ avait accepté de me rembourser. J’ai échafaudé toutes sortes de plans pour qu’elle paie sa dette, mais finalement j’ai dû admettre que je n’étais pas en mesure de résoudre le problème tout seul. Je ne voyais pas de solution évidente, alors j’ai humblement demandé à Dieu de me dire ce que je devais faire. La réponse est venue presque aussitôt : « Pardonne ! » J’ai compris que ce message pouvait avoir deux significations : remettre la dette, et ne plus être en colère contre cette personne. Pour être sûr de prendre en compte tous les aspects de ce message, j’ai travaillé sur ces deux points.
En priant pour comprendre ce qui se passait réellement, il m’est apparu clairement que rien ne pouvait s’interposer entre moi et la bonté infinie que Dieu m’envoyait en abondance. Cette bonté infinie est ce qui me soutient, me maintient et me bénit vraiment, elle m’était donnée mentalement et je la recevais mentalement. Ce soir-là, l’idée m’est venue de téléphoner à la personne qui me devait de l’argent pour lui dire que je lui remettais sa dette, et qu’elle devait considérer cet argent comme un don. Elle m’a remercié et, bien qu’elle n’ait pas proposé de me rembourser, je savais que je pouvais faire confiance à Dieu pour répondre à mes besoins.
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