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Affronter la peur apporte la guérison

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 8 juillet 2024


Il y a quelques années, j’ai vécu une expérience qui m’a enseigné la puissance que nous donne le fait de refuser d’avoir peur. C’était durant la période où l’on fête l’Action de grâce, Thanksgiving. Mon mari et moi devions rencontrer des membres de la famille dans un restaurant à plusieurs heures de route. Comme à notre habitude, nous avons quitté la maison de bonne heure pour emprunter la route panoramique. Je ressentais une certaine gêne dans le dos, mais j’ai trouvé le moyen de m’installer de façon à pouvoir supporter le trajet sur les routes cahoteuses. Durant le dîner, j’avais mal mais je parvenais néanmoins à profiter du temps que nous passions avec nos proches.

Pendant ce week-end de fête, j’ai ressenti des douleurs de plus en plus fortes chaque fois que je me déplaçais. J’avais prié, mais de façon générale. A un moment donné, j’ai dû aller au marché pour faire les courses de la semaine. Conduire la voiture signifiait qu’il me serait impossible de m’installer correctement pour éviter de ressentir les ralentisseurs, les ornières et les bosses qui semblaient jalonner la route à n’en plus finir.

De retour chez moi, après avoir sillonné le marché en utilisant mon caddie comme déambulateur, puis transporté les sacs à l’étage jusqu’à notre appartement, j’avais tellement mal que je suis restée allongée par terre, en proie à la douleur et en larmes.

Plus tard dans l’après-midi, alors que j’étais assise sur le canapé, toujours aux prises avec d’intenses douleurs à la colonne vertébrale, plusieurs pensées me sont venues à l'esprit. Tout d’abord, je me suis souvenue d’une image très parlante dans une émission de science-fiction, et qui me semblait être une représentation dramatique de ce que je vivais. Puis m’est venu l’idée qu’il s’agissait d’une infection et que si je le disais à mes amis, ils auraient très peur pour moi. Mais au même moment, cette autre pensée est arrivée : « Je ne vais pas avoir peur. Je ne m’engagerai pas dans cette voie. Je refuse d’avoir peur. »

C’est tout à fait typique de l’entendement mortel – un prétendu entendement séparé de Dieu – de nous bombarder d’images, de noms de maladies et de préoccupations concernant les opinions des autres. Mais au milieu de tout cela, la seule pensée qui m'était venue de Dieu était l’injonction de ne pas avoir peur. Dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy évoque le « terrible vacarme » des fausses croyances, leurs « ténèbres » et leur « chaos » (p. 307). Elle écrit également : « La pratique scientifique et chrétienne commence par la note tonique de l’harmonie que nous a donnée le Christ : "N’ayez pas peur !" » (p. 410-411) Dieu nous en rend capables.

Avec le recul, je crois que ce refus de céder à la peur a été le tournant dans cette guérison. Physiquement, je n’ai ressenti aucun changement immédiat, mais j’avais fait un choix et je savais que je n’allais pas laisser cette décision spirituelle être balayée. Comme le déclare Science et Santé : « Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu. » (p. 368)

La douleur s’est atténuée le lendemain ou un peu plus tard. J’ai dû prendre un train pour une ville voisine afin de faire des courses. A un feu rouge, à mi-chemin de la gare, j’ai aperçu une grande irrégularité sur la route devant moi. Je conduisais seule, donc je ne pouvais pas me préparer pour passer cet obstacle au mieux. Et là, le couplet d’un cantique que j’aime beaucoup m’est venu à la pensée :

Bras divins qui nous enclosent,
Bras éternels de l’Amour,
En vous seuls, je me repose,
Vous me soutenez toujours.
(John R. Macduff, Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 53)

Réalisant que j’avais déjà franchi un certain nombre de creux et de bosses sans m’en apercevoir, je me suis accrochée à ces mots pendant le reste du trajet jusqu’à la gare. Pendant le trajet en train, j’étais consciente de chaque clic-clac, chaque cahot le long des rails, mais je n’en ai pas souffert. Une fois arrivée à destination, j’ai pu faire mes courses à pied, puis rentrer chez moi en train et en voiture sans souffrir. Le lendemain matin, j’étais complètement libérée de la douleur.

Je suis heureuse d’ajouter que non seulement une suggestion effrayante a été surmontée, mais que je n’ai plus jamais ressenti de maux de dos, lesquels avaient été un problème récurrent au cours des années qui ont précédé cette guérison.

Tisha Carper Long
Albany, Californie, Etats-Unis

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