Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

S’élever au-dessus de la désinformation

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 23 octobre 2023


Le monde croûle sous les informations erronées, qu’il s’agisse notamment de santé, d’élections, d’économie, de guerre. Malgré les efforts accrus des journalistes ou d’agences de presse indépendantes pour vérifier les faits, l’accès instantané aux informations a multiplié les occasions d’induire en erreur, de semer la confusion, de conspirer ou d’inventer de fausses nouvelles pour justifier des actions passées ou futures. Alors que les informations sont de plus en plus faciles d’accès, comment éviter d’être submergé par une multitude d’informations manipulées ?

Même si le recours à la désinformation n’est pas nouveau, il suscite aujourd’hui des querelles et des divisions à n’en plus finir, jusqu’au sein même des familles et entre amis. Mais la Bible nous montre comment une approche fondée uniquement sur Dieu peut apporter la clarté face à la confusion causée par la désinformation, même si celle-ci semble impossible à surmonter.

L’histoire de David en est une illustration. Avant de devenir roi, David était constamment exposé à de fausses informations émises par le roi Saül, qui se sentait menacé par ses succès. Après la victoire de David sur Goliath, qui avait défié les armées d’Israël, Saül devint jaloux lorsque les femmes d’Israël s’exclamèrent : « Saül a frappé ses mille, et David ses dix mille. » (I Samuel 18:7) En tuant le géant Goliath, David démontra son humilité vis-à-vis de Dieu et son allégeance au roi Saül. Pourtant, les louanges des femmes à son égard troublèrent Saül et l’amenèrent à penser que David pourrait un jour le renverser. Au cours des années qui suivirent, Saül chercha à plusieurs reprises à tuer David, mais la confiance que ce dernier avait en Dieu le protégea et le délivra toujours de la colère de Saül. Malgré tout ce que Saül lui infligeait, David ne leva jamais la main sur le roi.

L’épisode le plus émouvant est sans doute celui où Saül, traquant David avec ses soldats, pénétra dans une grotte où David et ses hommes s’étaient cachés. Voyant en Saül un ennemi, les compagnons de David suggèrent de profiter de l’occasion pour le tuer. Mais David refusa de se venger de l’agressivité injustifiée de Saül à son égard et répondit : « Que l’Eternel me garde de commettre contre mon seigneur, l’oint de l’Eternel, une action telle que de porter ma main sur lui ! car il est l’oint de l’Eternel. » (I Samuel 24:7) David écouta avec humilité les instructions divines au lieu de réagir à la haine de Saül et à ses fausses informations répétées au fil des ans. Non seulement il s’abstint de tuer le roi Saül, mais il démontra que l’horrible façon dont celui-ci l’avait traité ne représentait pas un danger.

Cette attitude fondée sur la prière et inspirée par Dieu offre une bien meilleure façon d’aborder la désinformation et peut retenir notre attention aujourd’hui. Tout commence par une compréhension plus approfondie de Dieu et de Sa création. Jean dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. [...] Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle. » (Jean 1:1, 3)

Une parole, ou un message, qui n’est pas fondée sur la vérité ne provient pas de Dieu, et n’a donc pas le pouvoir de perturber la création divine, de même que les ténèbres ne peuvent remplacer la lumière. Pour que le contraire de la Parole de Dieu puisse influencer notre vie, il faut croire à l’existence d’une autre source d’information que Dieu et lui faire confiance.

Il s’agit d’une forme de péché ; or, Mary Baker Eddy, la découvreuse de la Science Chrétienne, explique qu’en se livrant au péché, on fait partie d’une conspiration contre soi-même (voir Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 339). De la même façon, les enseignements de Jésus montrent que le péché et l’état mortel sont une forme de conspiration contre l’humanité. C’est pourquoi Mary Baker Eddy a compris que la guérison du péché est essentielle à la mission rédemptrice du christianisme. Elle écrit : « Est-ce que les chrétiens, qui croient au péché, et en particulier ceux qui prétendent le pardonner, croient que Dieu est bon et que Dieu est Tout ? Les scientistes chrétiens souscrivent fermement à cette déclaration ; oui, ils la comprennent, ainsi que la loi qui la gouverne, à savoir que Dieu, le Principe divin de la Science Chrétienne, a les “yeux trop purs pour voir le mal”. Sur cette base, ils entreprennent de chasser la croyance au péché ou à quoi que ce soit en dehors de Dieu, permettant ainsi au pécheur de surmonter le péché selon les Ecritures : “Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement... car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir.” » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 299)

Comme on le note, Mary Baker Eddy ne dit pas que la guérison du péché consiste à l’ignorer ou à mieux agir que le pécheur ; elle explique qu’il faut comprendre que le péché, ou le mal sous quelque forme que ce soit, n’a jamais eu son origine en Dieu et que Dieu ne le connaît pas. Si Dieu ne le voit pas, nous ne devons pas non plus être impressionnés par lui. Nous devrions plutôt nous voir les uns les autres comme Dieu nous voit tous : entièrement spirituels !

David échappa à la colère injustifiée du roi Saül en le considérant toujours comme l’oint de Dieu. De la même manière, nous devrions voir en notre prochain non pas un pécheur désinformé, ignorant ou crédule, mais l’enfant béni de Dieu.

Pendant de nombreuses années, j’ai travaillé dans le service du Comité de Publication de La Première Eglise du Christ, Scientiste, pour corriger les idées fausses répandues dans l’opinion publique au sujet de la Science Chrétienne. La mission générale de ce service est d’œuvrer en faveur de la guérison. Un exemple significatif dont j’ai été témoin concerne le changement de mentalité d’une personne qui avait passé une grande partie de sa vie à critiquer la Science Chrétienne. Lorsque des questions juridiques se sont posées concernant les soins à donner aux enfants, cette personne a défendu l’idée que seuls les soins médicaux devaient être reconnus par la loi.

Avec mes collègues, j’ai écouté et prié de manière active pour savoir comment, dans chaque cas, corriger la désinformation dans la pensée générale visant à interdire l’accès au pouvoir de guérison de la Science Chrétienne, pouvoir qui est aussi efficace et disponible aujourd’hui qu’il l’était au temps de Jésus. Cela m’a obligé à distinguer cette personne de l’action qu’elle menait, et à voir en elle un enfant de Dieu, au même titre que moi-même. Je devais savoir que chaque individu avait la capacité d’exprimer Dieu, la conscience divine ou Entendement, comme moi-même, et que les expressions de Dieu ne pouvaient pas être en conflit les unes avec les autres.

Un jour, des modifications ont été proposées pour un ensemble de lois qui ne remplissaient pas l’objectif fixé. Lorsque nous avons annoncé que nous ne nous opposerions pas à ces changements, notre adversaire nous a accusés publiquement de mentir. Nous sommes restés fidèles à notre parole et, par la suite, lorsque nous avons eu la possibilité de nous exprimer sur d’autres textes de lois, cette personne s’est montrée moins critique.

Au fil du temps, cette personne et d’autres nous ont même félicités par écrit pour notre travail, appréciant en une certaine occasion la nature « bienveillante et efficace » de notre intervention devant le législateur, reconnaissant que « les scientistes chrétiens ont un profond respect pour les droits civiques », et nous remerciant d’avoir « privilégié le bien-être des enfants » dans l’Etat concerné. C’était là un changement de mentalité par rapport à ce que nous avions connu quelques années auparavant. La désinformation peut être éliminée dans n’importe quel domaine de la même manière.

Mary Baker Eddy écrit : « Quand donc le monde cessera-t-il de juger les choses d’un point de vue personnel, conjectural et erroné ! Lorsque la pensée demeure en Dieu – et elle ne devrait pas, pour notre conscience, demeurer ailleurs – on doit faire du bien à ceux dont on garde le souvenir, qu’ils soient amis ou ennemis, et chacun doit avoir part au bienfait de ce rayonnement. Cette félicité et cette bénédiction individuelle ne viennent pas tant de l’amour individuel que de l’amour universel : elles émettent la lumière parce qu’elles la réfléchissent ; et tous ceux qui sont réceptifs y ont également part. » (Ecrits divers 1883-1896, p. 290)

En nous aimant les uns les autres, et en comprenant l’impossibilité pour la création de Dieu de conspirer contre elle-même, nous verrons que le fait de considérer nos prétendus adversaires à la lumière spirituelle de la vision divine rétablit l’harmonie, tout comme David l’a prouvé en considérant le roi Saül dans sa véritable lumière spirituelle.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.