Quand on dit que les personnes maltraitées maltraitent à leur tour les autres, c’est souvent pour les inciter à se demander si elles n’agissent pas ainsi à cause de ce qu’elles ont elles-mêmes subi. Mais cela peut aussi sous-entendre qu’une malédiction s’attache aux victimes d’abus, comme l’explique l’auteure d’un article publié dans le Héraut. Bien qu’elle n’ait pas infligé à d’autres les sévices qu’elle avait subis, sa vie a été marquée par la peur d’en faire autant (voir « Ceux qui ont été maltraités n’ont pas à maltraiter les autres », Héraut-Online, 19 juin 2023).
La disparition de cette peur n’a pas été rapide, mais elle a été définitive. Avec une clarté spirituelle remarquable, cette personne a saisi quelque chose de tout à fait contraire à ses souvenirs. Elle a compris qu’en réalité elle n’avait jamais été maltraitée. Cela ne veut pas dire que ses souvenirs étaient inexacts, mais qu’ils témoignaient d’un passé personnel. Même si cette histoire lui paraissait réelle, elle a discerné un fossé insurmontable entre cette douloureuse expérience et ce qu’elle avait toujours été en tant que l’enfant spirituel de Dieu, que nous sommes réellement, comme l’enseigne la Bible.
Son expérience montre que des problèmes qui perdurent peuvent être guéris en un instant, lorsque nous reconnaissons clairement la réalité tangible de l’Esprit, Dieu, et le caractère illusoire de tout ce qui n’est pas spirituel. Nous discernons alors la nature évanescente de notre histoire matérielle. Le psalmiste écrit à propos de Dieu : « Car mille ans sont, à tes yeux, comme le jour d’hier, quand il n’est plus, et comme une veille de la nuit. » (90:4)
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