Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer
Articles originaux web

Pratiquer la Science Chrétienne et le droit de la santé : mon parcours à ce jour

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 septembre 2023


J’ai commencé à étudier la Science Chrétienne à un moment de ma vie où j’avais besoin de réponses. Je venais d’être diplômée de la faculté de droit, j’avais accepté un travail dans une agence gouvernementale aux Etats-Unis, et je me sentais mal préparée et intimidée par ce travail. Parce que j’avais commencé à expérimenter des guérisons rapides en Science Chrétienne, une chose me troublait vraiment ; cela concernait le conflit apparent entre ce qu’on me demandait de faire professionnellement et ce que j’apprenais sur la nature spirituelle et entièrement bonne de Dieu.

Mon travail consistait à gérer des plaintes contre des prestataires de soins, notamment dans des cas de maltraitance ou de négligence de patients, ainsi que des cas de fraude et de mauvaise gestion des fonds publics en matière de santé. Cela signifiait que je passais beaucoup de temps à examiner les dossiers médicaux des patients et à faire valoir devant le tribunal que des personnes avaient été lésées. J’apprenais dans le même temps que le fait de s’appuyer uniquement sur la prière et sur l’application des enseignements de Jésus pouvait guérir complètement toutes sortes de problèmes, y compris en matière de santé. Ainsi, en tant que nouvelle étudiante de la Science Chrétienne, je commençais à craindre que ces idées ne soient en conflit avec les principes médicaux que je devais appliquer dans ma vie professionnelle.

Ma première réaction à cette situation a été de fuir. J’ai commencé à postuler dans d’autres domaines de la pratique juridique, mais en vain. Alors que je suivais un cours de deux semaines sur la guérison en Science Chrétienne, j’ai parlé de ce dilemme avec mon professeur. Elle m’a suggéré de faire mon travail au mieux de mes capacités et avec compassion, et d’avoir confiance dans le fait que Dieu, l’Amour divin, apporterait les réponses nécessaires. Cela a été un réveil m’incitant à commencer à prier !

Une idée importante m’est venue lors d’une conversation avec ma mère. Je l’ai appelée un soir, après le travail, car j’étais contrariée par une affaire dont je m’occupais. Ma mère, qui était également scientiste chrétienne, savait que je lisais beaucoup par ailleurs. Elle m’a demandée si je n’avais jamais cru que les événements qui se déroulent dans un roman étaient réels. J’ai répondu : « Bien sûr que non. Un roman est une œuvre de fiction. » Elle a répondu : « Alors pourquoi crois-tu que ce que tu lis dans tes dossiers serait réel, alors que tu connais la vérité concernant Dieu et Sa création, c’est-à-dire que notre Père-Mère Dieu a créé chacun de nous à Son image et à Sa ressemblance, entièrement spirituels et bons, et que cela n’a pas changé ? »

Cette question a été une révélation pour moi. J’ai réalisé que je pouvais remplacer mentalement les « faits » que je lisais dans mes dossiers par ce que je savais être spirituellement vrai à propos de toutes les personnes impliquées dans ces situations difficiles. Cela m’a apporté beaucoup plus de calme et de paix, et j’ai remarqué que beaucoup de mes cas ont été résolus de manière inattendue, ce qui a servi la justice et béni les personnes impliquées.

J’ai aussi plongé profondément dans les récits du ministère de Jésus. Il a guéri toutes sortes de maux, très souvent au milieu de personnes qui doutaient de ses enseignements et qui l’accusaient de ne pas respecter la loi juive. Il a dit à un homme, dont une main était sèche, de la tendre, et elle a été immédiatement guérie, au beau milieu de la synagogue (voir Matthieu 12:9-13). A propos de cette guérison et de bien d’autres, Mary Baker Eddy écrit que Jésus « exigea un changement de conscience et d’évidence, et l’effectua au moyen des lois plus élevées de Dieu » (Unité du bien, p. 11). Pour moi, cela suggère que Jésus était absolument convaincu que la loi divine selon laquelle Dieu a fait de nous des êtres spirituels, complets et parfaits, est la seule loi en vigueur.

Un autre aspect important de la conduite de Jésus dans cette situation était qu’il n’éprouvait apparemment aucune crainte, même s’il était entouré de personnes ayant une vision très différente des choses. L’un des défis auxquels j’ai souvent été confrontée professionnellement était d’être entourée de gens qui, bien que bons, honnêtes et bien intentionnés, avaient une vision matérielle des choses. Comment ma prière en Science Chrétienne pouvait-elle faire la différence alors que j’étais constamment confrontée à des croyances et à des pratiques médicales ?

Ces paroles de Mary Baker Eddy m’ont aidée à voir qu’aucune bataille n’était véritablement en train d’être livrée. Si Dieu est le seul Entendement, si cet Entendement est purement spirituel et s’il est l’unique source de l’être et de l’action, alors il n’y a pas de place pour qu’un autre entendement puisse avoir une influence, agir ou même exister. En réfléchissant aux expériences de Jésus, je pouvais voir clairement qu’elles prouvaient que : « En Science divine, Dieu est Un et Tout, et, Se gouvernant Lui-même, Il gouverne l’univers. » (Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883–1896, p. 258)

Une expérience que j’ai eue illustre ce point. Une nuit, je suis tombée et je me suis cogné le visage contre le montant du lit, me blessant gravement le nez. Bien que je l’aie bandé avant d’aller travailler, j’étais inquiète car j’avais rendez-vous ce jour-là avec deux infirmières diplômées, dont je pensais qu’elles pourraient être inquiètes de mon apparence. Mais je savais que Dieu était avec moi, gouvernant chaque aspect de ma pensée et de la leur. Personne n’a rien dit à propos de mon nez bandé lors de notre rencontre. J’ai continué de prier tout au long de la journée et, lorsque j’ai enlevé le pansement ce soir-là, j’ai constaté que j’étais complètement guérie.

Le lendemain, une des infirmières qui m’avait rencontrée est venue à mon bureau. En me voyant, elle s’est exclamée : « Qu’as-tu fait ? » Elle m’a dit qu’elle avait remarqué la blessure sur mon nez, mais que « cela ne semblait pas très correct de dire quoi que ce soit ». J’en ai profité pour lui parler de la Science Chrétienne et comment j’avais prié et avais été guérie. Elle a quitté mon bureau en convenant que Dieu fait des choses merveilleuses et en affirmant que la prière est efficace.

J’ai appris que ma véritable tâche consiste à « marcher sur les flots de la matière, ou entendement mortel, et non pas dedans ni avec » (Unité du bien, p. 11).

Toutes les prétentions du matérialisme affirment qu’il existe quelque chose en dehors de Dieu. Il m’était impossible de croître spirituellement si j’essayais d’éviter ces prétentions. Au lieu de cela, je pouvais penser et agir conformément à la loi divine selon laquelle Dieu, le bien, est tout.

Bien que j’occupe un poste différent aujourd’hui, un poste à l’Eglise du Christ, Scientiste, qui implique de venir en appui concernant le droit de la santé pour les scientistes chrétiens, je continue de faire confiance à Dieu et de mettre en pratique ce que j’apprends en Science Chrétienne, et j’aime beaucoup cela.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus d’articles web

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.