Récemment, j’ai réchauffé un bol de curry qui était dans mon congélateur depuis plus d’un an. Ça sentait bon, alors je l’ai mangé pour dîner. Cette nuit-là, après m’être couché, j’ai eu du mal à dormir et j’ai pensé que le curry avait peut-être tourné. J’avais des crampes d’estomac douloureuses et je craignais qu’elles ne soient le symptôme d’une intoxication alimentaire.
Il y a longtemps, à l’école du dimanche de la Science Chrétienne, j’avais appris l’instruction dispensée par Christ Jésus dans son Sermon sur la montagne : « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » (Matthieu 6:25). C’est l’un des nombreux concepts spirituels qui m’ont guidé quand j’étais enfant.
Cette nuit-là, alors que je réfléchissais à cet énoncé qui nous commande de ne pas penser à ce que nous mangeons, je savais que je ne pouvais sûrement pas y obéir tout en croyant que la nourriture ou la boisson pouvaient avoir un effet sur moi, notamment un effet négatif.
Un autre verset qui m’a aidé au fil des ans est celui de l’Evangile selon Jean : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (8:32) L’antidote au mensonge est toujours la vérité ! Dans ce cas, la vérité que je connaissais concernait le fait que je suis spirituel, que je suis le reflet de Dieu, l’Esprit. Cette substance est Esprit, lequel est toujours bon et ne peut être contaminé.
Pendant que j’étais allongé dans mon lit, j’ai aussi ressenti une profonde gratitude envers Dieu. Peu de temps auparavant, j’avais lu l’article « La gratitude, un festin spirituel à ne pas manquer » (Ruth Geyer, Héraut-Online, 26 décembre 2022), dans lequel l’auteure dit que la gratitude consiste à « la certitude patiente que nous allons expérimenter le bien que Dieu accorde continuellement à l’homme ». Cela m’a rappelé que, oui, nous ne pouvons nous attendre qu’au bien, y compris à la guérison, maintenant même. L’auteure évoque également l’idée merveilleuse que la gratitude peut être considérée comme « une sorte de prière qui maintient un dialogue entre nous et Dieu, le bien ».
Alors que je réfléchissais à ces vérités spirituelles, j’ai réalisé que je n’éprouvais plus de douleurs à l’estomac. Je savais que j’étais guéri, et je l’étais. Je suis tellement reconnaissant que les vérités que j’ai apprises en Science Chrétienne aient une fois de plus répondu à mon besoin de guérison.
Syd Dunton
Los Gatos, Californie, Etats-Unis
