« Comment pouvez-vous lui écrire alors que vous savez qu’elle fait tout son possible pour vous nuire, et sans s’en cacher ? » demanda Clara Shannon. Cette question était posée à Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, par l’une de ses fidèles élèves, à propos d’une lettre destinée à une personne qui enseignait cette Science. La lettre invitait cette professeure à rendre visite à Mary Baker Eddy et à choisir entre deux dates celle qui lui conviendrait le mieux. Y était joint un bulletin de télégraphe timbré pour lui permettre de répondre plus facilement.
Mary Baker Eddy a agi avec beaucoup de grâce. Bien que la femme n’ait jamais répondu, elle a mis « sa plus belle robe » au cas où elle viendrait la voir ; elle a fait promettre à Clara Shannon de traiter cette femme « avec gentillesse, avec amour, divinement », si elle arrivait pendant sa promenade de l’après-midi ; elle a attendu tard dans la soirée jusqu’à ce qu’elle soit certaine que la visiteuse espérée ne viendrait pas. Alors Mary Baker Eddy n’a eu qu’un seul regret : que cette personne, en ignorant l’invitation, se soit privée de la bénédiction salutaire et réconfortante de l’amour. (voir Nous avons connu Mary Baker Eddy, édition augmentée, tome II, p. 222-224)
Dans cette expérience, toutes les démarches de Mary Baker Eddy ont exprimé cette grâce qu’elle décrit ainsi dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures : « Ce dont nous avons le plus besoin, c’est de la prière du désir fervent de croître en grâce, prière exprimée par la patience, l’humilité, l’amour et les bonnes œuvres. » (p. 4)
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