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La vérité qui nous permet de pardonner

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 21 décembre 2023


J’ai pu pardonner beaucoup de choses au cours de ma vie, certaines apparemment impardonnables. Dans un cas cependant, accorder mon pardon a été particulièrement difficile.

Pendant un certain temps, la présence d’une personne dans ma vie avait apporté au sein de notre famille la haine et la division, au lieu de l’amour et de l’unité, et aussi des mensonges et des trahisons au lieu de la vérité et du respect. Même un ami cher de longue date s’est retourné contre moi à cause des mensonges qui avaient été colportés. Les sombres ramifications de ce mal subtil et déstabilisant semblaient atteindre tous les aspects de ma vie.

En conséquence, j’ai trouvé très difficile de mettre en pratique le conseil de Jésus : « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent. » (Matthieu 5:44) Honnêtement, je voulais juste que cette personne problématique sorte de ma vie et de mes pensées.

Cependant, grâce à mon étude et à ma pratique de la Science Chrétienne, je suis parvenue à comprendre qu’il importait peu que la situation semble désespérée, qu’il importait peu qu’un dénouement positif semble impossible, car il y a toujours une solution. Comme il est réconfortant de découvrir que notre bonheur et notre liberté ne dépendent pas de ce que pense ou fait une autre personne, mais de ce que nous pensons et de ce que nous faisons. Christ Jésus l’a promis : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » (Jean 8:32)

La réponse à la question que Ponce Pilate posa à Jésus : « Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean 18:38), que beaucoup se posent encore aujourd’hui, est devenue plus claire pour moi à mesure que ce problème m’a contrainte à sérieusement me tourner vers mes deux livres préférés : la Bible et Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne. Science et Santé dit : « Il n’y a qu’un chemin qui mène au ciel, à l’harmonie, et en Science divine le Christ nous montre ce chemin. Ce chemin consiste à ne connaître aucune autre réalité – à n’avoir aucune autre conscience de vie – que le bien, Dieu et Son reflet, et à nous élever au-dessus des prétendus douleurs et plaisirs des sens. » (p. 242)

Pendant que je priais, mon profond désir de me libérer d’une personne problématique s’est transformé en un désir plus pur d’avoir une pensée spirituelle et de connaître la vérité dont Jésus parlait. Je veux dire par là que mon désir a consisté à n’entretenir que la conscience de la Vie qui est Dieu, le bien, et à voir cette personne comme la création de Dieu, une création dont notre créateur a dit qu’elle était très bonne (voir Genèse 1:31). J’ai vu que c’est la croyance opposée en une fausse création matérielle – représentée dans la Bible par Adam et Eve, et par « l’arbre de la connaissance du bien et du mal » (Genèse 2:17) – qui produit une apparence de discorde. C’était par cette croyance matérielle, selon laquelle le bien et le mal sont réels, que j’étais piégée. Je ne parvenais pas à cesser d’évoquer le problème, à cesser d’y réfléchir et d’en faire une réalité dans ma pensée.

J’ai demandé à une praticienne de la Science Chrétienne de prier pour moi afin que je puisse me libérer de ces pensées dérangeantes. Elle a écouté tranquillement ce que j’avais à lui dire et elle a ensuite partagé un exemple de la façon dont une personne, qui avait été tout aussi hypnotisée par un problème, a retrouvé sa liberté lorsqu’elle a mis en pratique ce conseil de Science et Santé : « Se défaire du péché par la Science, c’est dépouiller le péché de tout entendement ou réalité supposés et ne jamais admettre qu’il puisse y avoir intelligence ou pouvoir, douleur ou plaisir dans le péché. Vous triomphez de l’erreur en niant qu’elle soit vraie. Nos diverses théories ne perdront jamais leur pouvoir imaginaire pour le bien ou pour le mal, avant que nous ne perdions notre foi en elles et que nous ne fassions de la vie sa propre preuve d’harmonie et de Dieu. » (p. 339-340)

La praticienne m’a dit que ce conseil avait brisé les pensées qui obscurcissaient la façon de penser de cette personne. Celle-ci savait que ce n’était pas de bonnes pensées (et qu’elles étaient donc coupables), et elle a décidé d’y faire face. Chaque fois qu’elles lui venaient à l’esprit, elle inscrivait une marque sur un morceau de papier. A la fin de la première journée, il y avait plus d’une centaine de marques ! Elle a réalisé, alors, qu’elle pouvait se séparer des pensées qui la perturbaient car elles n’étaient pas vraiment ses pensées. Toute pensée vraie vient de Dieu et elle est bonne. De plus, en tant qu’expression de Dieu, elle ne pouvait penser que les pensées que Dieu lui avait données.

Désormais, chaque fois que le problème qui l’avait tant perturbée se présentait dans son esprit, elle disait : « Non, j’ai prié pour ce problème, et ça suffit ! » Les pensées troublantes n’avaient plus de prise sur son expérience et, le lendemain soir, il y avait beaucoup moins de marques sur son papier. Bientôt, le problème ne s’est plus présenté à sa pensée et elle a retrouvé sa liberté.

Cet exemple pratique était exactement ce dont j’avais besoin. J’ai pu détacher de mon identité les pensées intrusives, et chaque fois qu’elles me venaient à l’esprit, je disais avec autorité : « Je ne suis pas coupable ; ce ne sont pas mes pensées ; dehors ! » Il n’a pas fallu longtemps pour que mes journées se déroulent sans même que je pense à cette personne.

Cependant, cette personne était encore très présente dans notre vie, alors j’ai continué quotidiennement à me détourner de ce que les sens physiques me disaient, et à regarder ce que le Christ, la Vérité, me révélait à propos d’elle et de sa relation à Dieu.

Puis un jour, l’énoncé biblique : « Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Marc 10:9) a pris un nouveau sens. Ce qui m’est venu à l’esprit était : « Ce que Dieu n’a pas uni, Il le séparera », et : « Ce que Dieu a uni, que personne n’essaye de le séparer. » En d’autres termes, Dieu rassemble ce qui va ensemble et sépare ce qui ne s’accorde pas. Cela m’a libérée de la peur et de la conviction qu’il existait un autre pouvoir, régissant notre famille et moi-même, qui puisse créer la discorde ou l’autoriser. J’ai vu que Dieu seul contrôle tout et que, entre Ses mains aimantes, chacun est béni et se trouve à sa juste place. J’étais maintenant prête à accueillir cette personne dans notre maison et notre famille sans hésitation ni crainte, et avec amour.

Peu de temps après, j’ai appris que cette personne viendrait passer le week-end avec notre famille. Alors que je préparais la maison pour sa visite, une pensée merveilleuse m’est venue : « Rien ni personne ne peut m’empêcher d’aimer. » Je savais que cela devait être un message de Dieu, parce que je sentais que la pièce était remplie de la paix découlant de la présence de l’Amour divin – l’Amour qui n’a pas besoin d’un objet à aimer mais qui aime tout simplement.

A l’arrivée de notre invitée, je l’ai accueillie chez nous avec amour. Durant son séjour, elle m’a offert un joli bouquet de fleurs. La paix et l’amour régnaient et nous avons passé un week-end harmonieux. De plus, une chose des plus étonnantes s’est produite : nous ne nous sommes plus revues depuis ce week-end, il y a près vingt ans. Nous nous sommes séparées ce jour-là sans conflit.

Néanmoins, des pensées pleines de rancune demeuraient tapies dans un coin de ma pensée. Mais ces pensées ne pouvaient pas résister à la guérison, car je continuais à acquérir une compréhension plus profonde de la perfection de Dieu et de l’homme, créé à l’image de l’Amour. J’ai acquis cette compréhension plus claire de notre identité spirituelle et sans péché un jour où j’étudiais Science et Santé. J’ai soudain vu ce que j’avais fait. J’avais détaché les mauvaises pensées de moi-même, mais j’attachais toujours à cette personne un mauvais comportement, et donc je personnalisais le mal. Pourtant, la guérison en Science Chrétienne se produit lorsque nous rendons le mal impersonnel, et que nous reconnaissons uniquement la réalité de Dieu, le bien.

Mary Baker Eddy écrit : « Le mal n’a pas de réalité. Ce n’est ni une personne, ni un lieu, ni une chose, mais simplement une croyance, une illusion du sens matériel. » (Science et Santé, p. 71) Je me suis dit que, le mal n’étant pas une personne, il n’y a jamais eu de personne méchante. Et, comme il n’y a jamais eu aucune personne méchante, aucune expérience horrible ne s’est jamais réellement produite non plus. Depuis le début, tout cela n’était qu’un mensonge, un mensonge des sens matériels. Ces sens ne peuvent présenter que la contrefaçon de la création bonne et parfaite de Dieu, une création dans laquelle aucune pensée de rancune ne peut réellement exister, et encore moins se cacher. Tout ce qui existe, et qui a toujours existé, c’est Dieu et Son enfant parfait, pur et juste.

Au fur et à mesure que je devenais certaine de cette réalité, il ne m’était plus difficile d’obéir à cette injonction : « Aimez vos ennemis. » Pourquoi ? Parce que je voyais qu’il n’y a pas d’ennemi et rien à pardonner. Je connaissais la vérité, et j’étais libre !

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