Ma femme et moi avons trois enfants et nous avons tous les deux des emplois à temps plein. Il est parfois décourageant de tenter de gérer notre foyer en douceur et d’élever nos enfants. Mais ce défi est riche en opportunités, qui nous permettent d’en apprendre davantage sur la façon dont Dieu protège et nourrit chacun de nous.
Souvent, un seul parent peut être à la maison avec les enfants. Dans ces situations, ma femme et moi avons appris à exprimer tous les deux les qualités masculines et féminines de Dieu, en réalisant ce que sont « “l’homme et la femme” de la création de Dieu » dont Mary Baker Eddy parle dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 249).
J’ai découvert que je suis naturellement capable d’exprimer des qualités féminines telles que la tendresse, la compassion et l’amour. Parce que ces attributs sont divins, ils ne peuvent pas être limités ou catalogués par des désignations, des suppositions ou des attentes mortelles. Et ma femme a montré qu’elle exprime des qualités masculines telles que la force, le courage et la sagesse, démontrant ainsi qu’elle reflète la nature complète de notre Père-Mère Dieu.
La Bible nous dit que « Dieu créa l’homme à son image. » (Genèse 1:27) En réalité, donc, tous les hommes, femmes et enfants ont un seul Dieu, ou Entendement, un seul Parent. Nous vivons tous sous la règle aimante et les tendres soins de ce seul Parent ; nous formons donc une seule famille. L’étude de la Science Chrétienne nous aide à nous rappeler constamment notre relation insécable avec Dieu et avec les autres.
Les fils et les filles de Dieu sont « parfaits, comme [notre] Père céleste est parfait » (Matthieu 5:48). Et, tout comme Christ Jésus, dont la Bible dit qu’il est « le même hier, et aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13:8), un enfant de Dieu est toujours le même, toujours parfait. En tant que parent, j’ai trouvé de nombreuses occasions de démontrer la vérité curative de ces déclarations dans notre famille.
Un jour, alors que notre première fille avait environ un an, elle est tombée dans les escaliers de notre maison et s’est cogné la tête. Elle a commencé à saigner abondamment. Je l’ai immédiatement relevée pour la réconforter et j’ai fait de mon mieux pour arrêter le saignement. J’étais inquiet et je me suis même senti coupable qu’elle soit tombée, mais j’ai rapidement commencé à prier. Je savais que Dieu nous voyait, nous qui sommes Ses enfants, comme n’étant pas déchus, mais parfaits.
J’ai immédiatement appelé un praticien de la Science Chrétienne pour prier avec moi. Très vite, le saignement s’est arrêté et l’enfant a également cessé de pleurer. J’ai nettoyé sa tête et j’ai mis un petit pansement sur la zone touchée. Le lendemain, lorsque le pansement a été retiré, il n’y avait aucune trace de coupure, et c’était fini. Il y avait eu une réalisation parfaite de l’inséparabilité de l’homme d’avec Dieu, ce qui a naturellement conduit à la guérison.
L’autre expérience de guérison s’est produite plus récemment avec notre deuxième enfant. Elle s’est réveillée un matin avec une éruption cutanée sur tout le corps, alors nous avons appelé un praticien de la Science Chrétienne pour nous aider par la prière. Bien que notre fille n’aie pas semblé être dérangée par l’éruption cutanée, elle n’était pas aussi vive qu’habituellement, alors ma femme et moi avons décidé que par considération pour les autres enfants, notre fille n’irait pas à l’école tant que ce problème ne serait pas résolu.
Nous étions un peu inquiets de ne pas savoir nommer le problème pour que le praticien prie à ce sujet. Puis nous avons réalisé qu’il importait peu que nous, en tant que parents ou praticiens, connaissions le nom de la maladie. Lorsque nous appelons un praticien de la Science Chrétienne pour un traitement, nous ne plaçons pas notre confiance en un être humain, mais plutôt dans la puissance du Christ, sur laquelle le praticien et le patient s’appuient.
J’ai prié avec la métaphore qui représente Dieu comme le soleil, et l’homme comme ses rayons (voir Science et Santé, p. 250). J’ai pensé que l’homme, en tant qu’idée de Dieu, ne peut exprimer rien d’autre que Dieu. Le seul but que Dieu a assigné à l’homme est de L’exprimer, de mettre en évidence Sa bonté et Sa gloire. Ainsi, toute autre prétention des sens matériels est contraire à ce dessein divin et donc totalement fausse.
Ma femme et moi avons eu une conversation à propos de ces idées, et nous étions convaincus que notre enfant ne pouvait rien manifester d’autre que la bonté de Dieu.
Plus tard, je me suis trouvé seul dans notre chambre en train de prier, et, quand j’en suis sorti, j’ai vu l’enfant qui avait été malade jouer avec ses sœurs. A ce moment-là, l’inspiration du poème ci-dessous m’est venue à l’esprit, et j’ai su que tout allait bien.
« Je suis une enfant »
Je suis une enfant, mon travail est de jouer,
De refléter mon Dieu de toutes les manières.
Ma confiance enfantine accompagne mes prières ;
A la volonté divine, j’obéis sans tarder !
Notre fille n’a manqué que deux jours d’école, un jeudi et un vendredi. Au moment où elle est retournée à l’école, le lundi suivant, l’éruption avait complètement disparu.
Plus tard, nous avons réalisé que cette enfant avait bu du savon liquide pour les mains. Nous étions reconnaissants d’avoir découvert cela et nous nous sommes rapidement assurés qu’elle ne puisse plus accéder au savon.
Par-dessus tout, nous étions reconnaissants à Dieu pour cette guérison et cette protection, ainsi que pour les leçons que nous avions tous apprises sur Sa sollicitude aimante.
Steve Okwor
Boston, Massachusetts, Etats-Unis
