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La nourriture a-t-elle un pouvoir ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 15 juin 2023


La nourriture ! Y penser et la consommer occupe une grande partie de nos journées. C’est une source d’argent, que ce soit pour le propriétaire d’un restaurant dont la qualité attire les clients, ou pour celui qui travaille dans l’industrie de la santé et aide ses clients à prévoir un régime particulier. La nourriture peut aussi devenir une obsession.

L’une de mes premières guérisons en tant que scientiste chrétienne a concerné la peur de la nourriture. Voici comment cela s’est passé.

Selon un diagnostic médical, ma mère souffrait d’un cancer de la thyroïde. Après sa troisième opération, elle a décidé de chercher par elle-même la solution à ce problème récurrent. Cessant de consulter les médecins, elle a tout étudié, des remèdes médicinaux et diététiques non traditionnels jusqu’à la Science Chrétienne. Quand j’avais 11 ans, elle nous a inscrits, mon frère et moi, à l’école du dimanche de la Science Chrétienne. Elle s’est mise à étudier la Leçon biblique de la Science Chrétienne et à fréquenter l’église de façon régulière.

Nous y sommes allés pendant deux ans, puis nous avons cessé de nous y rendre. Ma mère s’est alors concentrée sur les régimes alimentaires. Elle pensait que certains aliments pouvaient la guérir et d’autres lui nuire.

Comme j’étais novice dans l’étude de la Science Chrétienne, j’ai moi aussi commencé à donner un pouvoir démesuré à la nourriture. Ma mère tenait à acheter des fruits et des légumes bio, et nous allions souvent au magasin de produits bio. Je prenais des vitamines, j’évitais tous les aliments supposés causer de l’acné. Je mangeais beaucoup de carottes parce qu’elles étaient censées apporter de nombreux bienfaits. Je me méfiais des additifs alimentaires et des pesticides. Il est vrai que la qualité des aliments est quelque chose d’appréciable. Toutefois, je savais qu’il était essentiel de comprendre spirituellement cette déclaration de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy, découvreuse de la Science Chrétienne : « Le fait est que la nourriture n’affecte pas la Vie absolue de l’homme, et cela devient évident en soi lorsque nous apprenons que Dieu est notre Vie. » (p. 388)

J’ai décidé de retourner à l’école du dimanche de la Science Chrétienne lors de ma dernière année au lycée. Je m’y suis aussitôt sentie chez moi. J’ai tout de suite été guérie de ma peur de la nourriture après avoir lu, dans le Nouveau Testament, le récit de Jésus guérissant instantanément un garçon « lunatique ». Jésus dit à ses disciples : « Cette sorte de démon ne sort que par la prière et par le jeûne. » (voir Matthieu 17:14-21)

Mais où était le jeûne ? Ni le garçon qui a été guéri, ni Jésus n’avaient pratiqué le jeûne au sens propre du terme. Cela n’avait rien à voir avec la guérison. J’ai compris que Jésus jeûna, c’est-à-dire qu’il s’abstint de croire aux fausses évidences des sens matériels. Dans Science et Santé nous lisons : « Dépouiller la pensée des faux appuis et des manifestations matérielles afin que les faits spirituels de l’être apparaissent, telle est la grande réalisation grâce à laquelle nous ferons disparaître le faux pour faire place au vrai. C’est ainsi que nous pourrons établir en vérité le temple, le corps, ‘‘dont Dieu est l’architecte et le constructeur’’ ». (p. 428)

Cette prise de conscience m’a permis de ne plus avoir peur de la nourriture et de ne pas me préoccuper de certains types d’aliments. J’ai mangé normalement. J’ai pris à cœur ces versets de la Bible : « Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : que mangerons-nous ? que boirons-nous ? [...] Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Matthieu 6:31, 33) Je n’éprouvais plus la moindre crainte ni la moindre anxiété à cause de la nourriture. J’ai arrêté de prendre des vitamines et de croire que la nourriture pouvait m’apporter la santé ou la beauté. En d’autres termes, j’aimais manger « ce que l’on [me] serv[ait] » (Science et Santé, p. 222).

Quelques années plus tard, j’ai eu l’occasion de vaincre la gloutonnerie, c’est-à-dire l’excès de nourriture. J’étais dans une école, à des kilomètres de chez moi, déprimée par ma charge de travail, et mes parents me manquaient. Tout ce que j’attendais avec impatience, c’était de pouvoir manger.

En me rendant à la cafétéria, je commençais à saliver à l’idée de ce que j’allais manger. Peu à peu j’ai pris du poids. Au lieu de prier pour mes problèmes, j’ai décidé que j’avais besoin de rentrer chez moi pour retrouver ma famille.

En arrivant à la maison, j’ai découvert que mes parents étaient en pleine tourmente. « Génial ! » me suis-je dit. Maintenant, il y a un problème familial et un problème de nourriture à résoudre ! A cette époque, j’avais adopté la Science Chrétienne, et j’ai appris la précieuse leçon que ce n’est pas en changeant d’endroit, mais en changeant d’état de conscience, ou de pensée, qu’on apporte la guérison à n’importe quelle situation.

J’ai renforcé mes liens avec l’Amour divin, notre Père-Mère, Dieu, et je Lui ai fait davantage confiance. Je ressentais la paix dont parle Job : « Attache-toi donc à Dieu, et tu auras la paix ; tu jouiras ainsi du bonheur. » (22:21) Rapidement, j’ai remis la situation familiale entre les mains de Dieu. Dans Ecrits divers 1883-1896, Mary Baker Eddy écrit : « Dieu est notre Père et notre Mère, notre Ministre et le grand Médecin ; Il est l’unique parent véritable de l’homme sur la terre et dans les cieux. David chanta : ‘‘Quel autre ai-je au ciel que toi ? Et sur la terre je ne prends plaisir qu’en toi.’’ » (p. 151) Je suis retournée à l’école en abordant mon travail et mon alimentation de manière plus équilibrée. J’ai ainsi perdu mes kilos superflus et j’ai mieux suivi mes cours. Depuis, mon rapport à la nourriture, y compris dans la préparation des repas, est sobre et équilibré.

Je pense que certaines idées sur lesquelles j’ai travaillé ont également aidé ma mère dans son cheminement. Bien qu’elle ne soit pas retournée dans une église de la Science Chrétienne, elle n’a cessé d’étudier la Leçon biblique jusqu’à la fin de sa vie. Au fil des années, elle s’est moins préoccupée de la nourriture. Environ six mois avant son décès, elle a consulté un médecin. Lorsqu’elle lui a fait part de ses antécédents médicaux, il a procédé à une radiographie qui n’a révélé aucune trace de cancer.

J’aime ce passage de Science et Santé : « Le Christ, la Vérité, nourrit et revêt les mortels temporairement, en attendant que ce qui est matériel, transformé par l’idéal, disparaisse, et que l’homme soit vêtu et nourri spirituellement. » (p. 442) Qui d’entre nous n’a pas un chemin à parcourir avant d'être « vêtu et nourri spirituellement » ? Pourtant, même si nous apprécions la « nourriture temporaire » qui nous est encore nécessaire, il nous est possible d’acquérir une conception plus spirituelle de la nourriture. Après tout, c’est grâce à la présence nourrissante de l’Esprit que nous sommes en bonne santé, heureux et beaux.

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