Il y a quelques années, j’ai rendu visite à des amis, dans l’Etat de New York, qui se trouve à quelques heures de route de chez moi. Quand je suis arrivée, j’ai décidé de faire une petite promenade, car c’était un bel après-midi d’été. En revenant vers la maison, sur une route de campagne isolée, un gros chien a sauté par-dessus une clôture et m’a sévèrement mordu à la fesse. (J’avais l’impression d’être un personnage de bande dessinée !)
Les propriétaires du chien sont sortis rapidement de chez eux et, à ma grande surprise (et à la leur), je me suis vue leur dire avec assurance : « Je vais bien. » Ils ont été soulagés de ne pas avoir à régler ce problème, et j’ai continué sur le chemin de terre, un peu secouée.
La première chose qui m’est venue à l’esprit a été de traiter par la prière les pensées qui venaient à moi au sujet du chien, dont la race est connue pour son comportement erratique et parfois agressif. Je suis une amoureuse des animaux, il m’a donc été facile d’abandonner ce concept du chien et d’accepter à la place cette déclaration de Science et Santé avec la Clef des Ecritures, de Mary Baker Eddy : « Toutes les créatures de Dieu, se mouvant dans l’harmonie de la Science, sont inoffensives, utiles, indestructibles. » (p. 514)
A ce moment-là, je ressentais une douleur à l’endroit où j’avais été mordue. Quand je suis rentrée à la maison, un peu plus loin, j’ai vu que mes amis étaient partis à l’épicerie pour faire les courses pour le dîner. Cela m’a accordé un temps précieux pour nettoyer la plaie et appeler un praticien de la Science Chrétienne afin qu’il me soutienne par la prière. Je ne me souviens pas exactement de ce qu’il a dit pendant que je lui parlais, mais je me souviens qu’il m’a fait rire. J’ai pris cela comme un signe positif !
Alors que je me reposais sur le lit dans la chambre d’amis, je me suis émerveillée de cet extrait de Science et Santé : « Nous nous arrêtons un instant – nous nous attendons à Dieu. » Le passage complet dit ceci : « Contemplant les tâches infinies de la vérité, nous nous arrêtons un instant – nous nous attendons à Dieu. Puis nous allons de l’avant jusqu’à ce que la pensée détachée de toute entrave marche ravie, et que la conception libérée prenne son essor vers la gloire divine. » (p. 323)
J’ai senti que le sens de ces mots était présent et actif à ce moment précis, et je savais que je pouvais accepter la promesse inhérente à l’instruction que l’on trouve dans les Psaumes : « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu. » (46:11) C’est le fait de m’arrêter qui m’a procuré le calme et l’assurance dont j’avais besoin pour savoir que l’on s’occupait complètement de moi – et que ça avait toujours été le cas. La douleur a disparu en moins d’une demi-heure. J’ai rejoint mes amis pour le dîner et j’ai dormi paisiblement cette nuit-là.
Au matin, il n’y avait absolument aucune trace de la morsure du chien, et notre journée de samedi a été très active, entre marchés de producteurs et vide-greniers. C’est l’une de ces guérisons auxquelles je pense encore et encore, parce qu’elle était très simple et immédiate.
Lorsque j’ai trouvé la Science Chrétienne pour la première fois, le premier praticien que j’ai été amenée à contacter a partagé avec moi quelque chose que je n’oublierai jamais. Il m’a dit que nos guérisons étaient un « collier de perles » et que nous devions chérir chacune d’entre elles, qu’elle se produise en un éclair ou qu’elle prenne ce qui semble humainement être du temps. Chacune d’entre elles est digne d’intérêt, car chacune d’entre elles nous donne la confiance nécessaire pour aller de l’avant dans notre aventure divine.
Joan Taylor
West Stockbridge, Massachusetts, Etats-Unis