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Guérison de blessures dues au sport

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 17 avril 2023


Les deux guérisons suivantes ont eu lieu il y a quelques années lorsque j’étais au lycée, et il est plus que temps de les consigner dans l’espoir qu’elles puissent être utiles aux autres.

Lors d’un match de football universitaire junior, je me suis blessé au bas du dos. Je ressentais une douleur très forte dès que j’essayais de courir, ou même de marcher rapidement. J’ai prié assidûment la semaine suivante, essayant de saisir plus clairement, comme cela est enseigné en Science Chrétienne, que les qualités telles que la force, le pouvoir, la domination et la mobilité émanent de l’Entendement divin, Dieu, et non de la matière, et qu’elles ne peuvent donc pas être affectées par la matière. Mais mon état ne s’est pas amélioré et je n’ai pas pu jouer lors du match suivant. 

L’entraîneur de l’équipe a suggéré de soigner ma blessure en me plongeant alternativement dans de l’eau chaude et dans de l’eau froide, ce qui, selon lui, favoriserait la circulation. J’ai hoché la tête consciencieusement et je n’ai rien dit au sujet de mon désir de m’appuyer uniquement sur des moyens spirituels pour guérir. La vérité, c’est que j’étais gêné, en partie parce que je savais que cela serait probablement considéré comme bizarre (surtout dans le milieu sportif), et en partie parce que, si la guérison ne se produisait pas rapidement, je me demandais quelle impression cela donnerait de la Science Chrétienne.

Lorsque je suis rentré chez moi ce soir-là, j’ai raconté à ma mère ce que l’entraîneur avait dit. Je pensais qu’il pourrait être acceptable de suivre ses recommandations, car cela signifiait seulement traiter la blessure avec de l’eau. Ma mère, qui était une scientiste chrétienne expérimentée, m’a dit que la décision m’appartenait entièrement, mais que je pouvais d’abord prier à ce sujet.

Comme je le faisais souvent lorsque j’avais besoin de conseils, je me suis tourné vers le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy. J’ai ouvert le livre au hasard, et la première chose sur laquelle mes yeux se sont posés a été l’un des nombreux passages du livre d’étude qui déclarent qu’on ne peut pas s’appuyer de la même manière sur l’Esprit (Dieu) et sur quelque forme de matière que ce soit pour la guérison. Ce n’était pas ce que j’espérais lire, alors j’ai refermé le livre. Quand je l’ai rouvert, mes yeux sont tombés sur un passage qui contenait un message similaire ! Ce que je devais faire était assez clair. Je n’ai donc pas trempé mon dos dans l’eau. Au lieu de cela, j’ai continué de prier, mais il y avait encore peu de progrès.

Lorsqu’il a semblé que j’allais rater un autre match, l’entraîneur en chef a suggéré qu’il serait peut-être temps de consulter un médecin. C’était le moment que je redoutais. Je n’avais prévu aucune réponse, mais je me suis soudain retrouvé à prendre une position mentale ferme contre la résistance que j’avais ressentie à mentionner la Science Chrétienne et la guérison spirituelle. J’ai dit à mon entraîneur que c’était ce sur quoi je m’appuyais pour guérir et que je comptais m’y tenir. Il l’a accepté sans faire de commentaire. J’ai été soulagé d’avoir trouvé le courage moral de prendre cette position, et j’ai été reconnaissant de la réponse. A ce moment précis, la douleur dans le bas de mon dos a disparu.

J’ai joué le match de football suivant, ainsi que le reste de la saison, en toute liberté. La résistance à la guérison par la Science Chrétienne avait pris, dans ma propre pensée, la forme de la timidité et de la peur d’avoir l’air stupide. Mary Baker Eddy fait cette observation à la page 68 de Science et Santé : « Actuellement les mortels progressent lentement de crainte d’être jugés ridicules. » Mais ailleurs dans le livre d’étude, elle explique : « Lorsque la crainte disparaît, la base de la maladie a disparu. » (p. 368)

La deuxième guérison s’est produite lorsque j’étais en cours de natation. Le garçon devant moi a levé la jambe pour sortir de la piscine et m’a accidentellement donné un coup de pied dans la bouche. C’est un coup que j’ai pris de côté. Je ne pense pas qu’il ait seulement réalisé que cela s’était produit, mais il a enfoncé ma lèvre inférieure dans mes dents. J’ai ressenti une forte sensation de picotement et j’avais un goût du sang dans la bouche. En quelques secondes, ma lèvre a commencé à enfler.

J’ai commencé par ressentir de l’animosité face à son insouciance et de l’agacement en raison de ma propre inattention. De plus, sur la base d’expériences passées similaires, je pensais qu’il faudrait des jours pour que la coupure guérisse et que l’inflammation diminue, et qu’entre-temps, je ressentirais une gêne en mangeant et même en parlant. Mais ensuite je me suis repris. Ces pensées me conduisaient sur un chemin, mais je savais qu’il y en avait un autre qui était meilleur, et le choix m’appartenait.

Je devais remplacer le ressentiment envers le garçon qui m’avait donné un coup de pied par le pardon. Savoir que le coup de pied sur ma bouche n’était pas intentionnel m’a aidé. C’était un début. A partir de là, j’ai pu commencer à nous voir, lui et moi, comme des idées spirituelles, tous deux créés à l’image et à la ressemblance de l’Esprit, Dieu. En tant qu’expression ou idée de l’Esprit, aucun de nous ne pouvait faire preuve d’insouciance ou d’inattention, et il ne pouvait certainement pas y avoir de collision nuisible entre des idées spirituelles.

Au fur et à mesure que ces pensées s’installaient dans ma conscience, j’ai pu lui pardonner. Cela a été suivi d’un merveilleux sentiment de lâcher prise concernant toute cette situation, y compris tout blâme vis-à-vis de moi-même et toute anticipation d’un inconfort à venir. Ces pensées négatives se sont toutes dissoutes à la lumière de la conviction que Dieu, l’Esprit, l’Amour, gouvernait tout et tout le monde. Je me sentais en paix. Et, à ma grande surprise, j’ai réalisé que la sensation de picotement dans ma bouche s’était arrêtée, qu’il n’y avait plus de goût de sang et que l’enflure avait disparu. J’ai passé ma langue sur la zone qui me faisait mal auparavant, et j’ai eu l’impression que rien du tout ne s’était passé, ce qui, en vérité, était le cas. Tout cela s’est déroulé en quelques minutes, moins de temps qu’il n’en a fallu pour l’écrire.

Ces deux expériences, bien que minimes, illustrent une vérité fondamentale de la Science Chrétienne concernant la réalité. Nos corps ne sont que la manifestation de notre pensée, et à mesure que la pensée se spiritualise, nous commençons à nous voir (et à voir les autres) tel que Dieu nous voit ; ou, plus précisément, nous voyons notre véritable identité telle qu’elle est et a toujours été – incapable de souffrir, incorporelle et parfaite. Cette vision spirituelle apporte la guérison, et je suis très reconnaissant que la Science Chrétienne nous montre le chemin.

Bob Cochran
Monterey, Californie, Etats-Unis

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