Les grandes figures de la Bible, comme Joseph, Débora et David, étaient préparés à ce qui les attendait par notre Père-Mère aimant, Dieu. Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science du Christ, dit de son propre parcours : « Dieu, par Sa grâce, m’avait préparée pendant de nombreuses années à recevoir cette révélation finale du divin Principe absolu de la guérison mentale scientifique. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 107)
Comme ceux qui nous ont précédés, nous sommes préparés par Dieu à affronter les problèmes que nous rencontrons, et guidés tout au long du chemin. Dans Science et Santé nous lisons : « Tout ce qu’il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. » (p. 385) Lorsque j’ai lu pour la première fois cette déclaration dans la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne), j’ai pensé : « Ouah, ce n’est pas une mince affaire! » Mais, comme le déclare la Bible, Dieu est notre créateur, Il nous a créés à Son image et à Sa ressemblance. Nos capacités proviennent donc de Dieu, qui est le bien sans limite, et Son pouvoir nous permet d’accomplir tout ce qu’il est de notre devoir de faire.
C’est ce qui ressort d’un article intitulé « La nouvelle naissance ». Il y est dit au sujet des exigences divines que « c’est Dieu qui donne à l’homme la capacité d’y répondre ; car, étant Sa ressemblance et Son image, l’homme reflète forcément l’entière domination de l’Esprit – voire sa suprématie sur le péché, la maladie et la mort » (Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 16).
En réfléchissant à ce passage, j’ai pris davantage conscience du fait que la loi de Dieu, l’Amour divin, agissait pour mon bien, et que je serais capable d’accomplir, avec l’aide de Dieu, tout ce qui m’incombait. Il m’est apparu évident que nous sommes capables d’affronter les situations les plus difficiles en ayant confiance en Dieu, sachant qu’Il ne permettra pas que nous nous retrouvions dans une situation qui nous dépasse. En faisant totalement confiance à Dieu, en étant à l’écoute de Ses directives et en les suivant, nous sommes en mesure de nous montrer à la hauteur de toute situation, et de nous attendre à un bon résultat sans subir de dommage.
Le week-end suivant cette prise de conscience, je suis parti en randonnée dans les Snowy Mountains en Australie avec un groupe d’amis de mon église filiale de l’Eglise du Christ, Scientiste. Nous voulions initier les jeunes de notre école du dimanche à l’aventure en plein air en leur proposant une randonnée jusqu’à l’une des anciennes cabanes de berger, dans les montagnes. Nous avons prié avec des vérités métaphysiques appropriées, avant et pendant chaque activité, comme le fait que Dieu est la seule puissance, et que nous reflétons la force et l’endurance de notre créateur.
La première étape consistait en une montée en douceur vers le sommet d’une crête. Mais à peine avions-nous démarré que l’une des randonneuses s’est plainte de douleurs à la poitrine et s’est inquiétée pour son cœur. Se tournant vers moi, elle m’a dit : « S’il te plaît, aide-moi ! »
Etant en pleine nature, loin de tout, sans téléphone portable à l’époque et sans praticien de la Science Chrétienne à proximité, j’ai cherché l’inspiration auprès de Dieu. Une première pensée m’est venue : celle de la loi de l’Amour en action, que j’avais si clairement perçue au cours de la semaine précédant la randonnée. Je me suis dit que je ne pouvais pas me retrouver dans une situation à laquelle Dieu ne m’avait pas préparé, et qu’en me fiant à la loi de l’Amour, je pouvais y faire face sans problème.
Des vérités rassurantes se sont aussitôt imposées à moi concernant l’omniprésence de Dieu, et la capacité de tous à refléter Sa bonté illimitée. J’ai fait part de ces réflexions à la jeune fille, et j’ai fait en sorte d’alléger son sac à dos. Elle a bientôt repris confiance, impatiente de continuer. Nous avons commencé à gravir lentement la montagne, en nous arrêtant toutes les dix minutes environ, et en réaffirmant que la puissance et la présence de Dieu, l’Esprit, nous guidaient.
Au bout d’une heure environ, nous avons atteint la crête et, à ce moment-là, la douleur à la poitrine avait disparu. Le reste de cette randonnée du week-end s’est déroulé sans problème, dans la joie et la liberté. Nous étions profondément reconnaissants de cette preuve que Dieu nous donne la capacité dont nous avons besoin.
