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Aimer les autres, quoi qu’il arrive

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 9 novembre 2023


Face aux dissensions politiques, familiales, professionnelles, etc., nous pourrions nous demander : Sommes-nous destinés à vivre en proie aux conflits ? Les relations conflictuelles font-elles inévitablement partie de la vie ?

Se tourner vers la Bible pour trouver des réponses à cette question m’a considérablement aidé. Christ Jésus a fourni de puissants conseils lorsqu’on lui a demandé quel était le plus grand commandement de la loi. Sa réponse a été : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » (Matthieu 22:37-39) Bien que prononcés il y a près de deux mille ans, ces mots sont toujours d’actualité. Aimer Dieu et notre prochain fait une profonde différence dans notre vie et dans nos relations. Mais comment faire ?

Pour mieux obéir au premier et au plus grand commandement, j’ai découvert que l’approche la plus pertinente consistait à vérifier systématiquement que mes pensées et mes actions étaient basées sur le fait de vivre mon amour pour Dieu. Cela implique d’examiner les situations troublantes, qu’elles soient personnelles, locales ou mondiales, et d’affirmer à la fois l’omniprésence de Dieu et le fait qu’Il gouverne toutes les personnes impliquées. Au fil de mes activités quotidiennes, je cherche des moyens d’exprimer activement les qualités divines telles que la patience et le respect des autres. J’exprime mon amour pour Dieu en mettant de côté les perspectives matérielles limitées de Sa création et en reconnaissant que Dieu, le bien, est le seul pouvoir et l’unique Entendement.

Obéir à ce premier grand commandement conduit naturellement à obéir au second, car aimer véritablement Dieu nécessite d’aimer Sa création, ce qui inclut chaque personne. Il peut cependant sembler plus difficile d’obéir au commandement d’aimer son prochain, surtout lorsqu’il s’agit de personnes qui ne semblent pas très aimables.

L’histoire biblique d’un des premiers chrétiens, nommé Ananias, constitue un exemple utile (voir Actes 9:10-20). A cette époque, Saul, qui deviendra plus tard Paul, persécutait les chrétiens. Saul est devenu aveugle après avoir entendu la voix de Jésus lui ordonner d’aller à Damas et d’attendre les prochaines instructions.

Pendant ce temps, Ananias, qui vivait à Damas, entendit dans une vision la voix de Jésus lui ordonnant d’aller voir Saul et de lui rendre la vue. Bien qu’Ananias ait discuté cette instruction parce qu’il connaissait le mal que Saul avait commis, il s’est montré obéissant en raison de son amour et de sa confiance en Dieu. Le récit biblique dit : « Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. »

Pour moi, ces trois mots simples : « Saul, mon frère », en disent long. Ils montrent à quel point la pensée d’une personne peut être complètement transformée en suivant humblement la direction de Dieu. Ananias est venu vers Saul non pas comme un adversaire mais comme un frère, un autre enfant de Dieu. Avec quelle radicalité il est passé de la crainte de Saul et de sa perception du mal à l’expression de son amour pour lui ! Ananias a dû ressentir le Christ – la véritable idée de Dieu, dont la présence et la puissance salvatrices sous-tendent les enseignements et les œuvres de Jésus. Le Christ a dû toucher Saul également, car Saul a non seulement retrouvé la vue, mais il est immédiatement devenu un disciple du Christ. Il a ensuite joué un rôle central dans la fondation de l’Eglise chrétienne et dans la démonstration de la remarquable capacité de guérison et de transformation du Christ.

Egaler l’obéissance à Dieu dont a fait preuve Ananias, ainsi que la réponse aimante qu’il a adressée à Saul, est devenu un objectif personnel à atteindre lorsque j’ai un désaccord ou un conflit avec quelqu’un. Je me demande : « Puis-je appeler cette personne mon frère ou ma sœur et le penser vraiment ? » Si je les considère comme des mortels imparfaits, alors un changement radical de pensée est nécessaire. Et je peux me tourner vers le même Christ qui a inspiré et guidé Ananias. Bien que nous ne connaissions pas les détails de la façon dont Ananias priait, il a dû entrevoir quelque peu la véritable nature spirituelle de Saul en tant qu’enfant de Dieu, malgré les mauvaises choses que Saul avait faites.

L’exemple d’Ananias m’incite à prier et à écouter sincèrement Dieu, l’Amour divin, pour être guidé dans la gestion des relations conflictuelles. Voici quelques pensées qui me sont venues à l’esprit pendant que je priais : « Aime les autres comme Je (Dieu) les aime, en tant qu’expressions spirituelles parfaites de ce que Je suis, l’Esprit divin. Considère-les comme le déroulement unique et appréciable du bien infini. Reconnais-les comme Mon œuvre parfaite, dépourvus de tout élément de mortalité. » Non seulement des idées comme celles-ci m’ont aidé à mieux aimer, quelle que soit la difficulté des circonstances, mais elles m’ont également aidé à mieux apprécier qui je suis en tant que fils bien-aimé de Dieu.

J’ai eu l’occasion, il y a quelques années, de modestement mettre en pratique ces idées sur un terrain de basket où je joue régulièrement avec un groupe de personnes. J’ai remarqué qu’un joueur se comportait de manière plus agressive que le reste d’entre nous. Certains ont évoqué son hostilité. Cela m’a rendu méfiant à son égard. Je savais que je ne devais pas accepter qu’un trait de caractère différent de Dieu fasse partie de la vraie nature de cet homme qui est l’enfant de Dieu, mais mes efforts dans cette direction étaient timides. Puis un jour, il n’a pas approuvé certains aspects de mon jeu et il a commencé à me critiquer et à me bousculer pendant que nous jouions. J’ai commencé à prier sérieusement à propos de cette animosité et de la manière dont je pourrais mieux aimer cet homme qui était mon prochain.

La première chose à laquelle j’ai pensé est un statut du Manuel de L'Eglise Mère, de Mary Baker Eddy, qui faisait partie de mes prières ce matin-là. Il se conclut ainsi : « Les membres de cette Eglise doivent journellement veiller et prier pour être délivrés de tout mal, pour ne pas prophétiser, juger, condamner, conseiller, influencer ou être influencés d’une manière erronée. » (p. 40) Les mots « juger, condamner » et « d’une manière erronée » m’ont frappé car j’ai réalisé que c’était exactement ce que j’avais fait. Je savais cependant que je pouvais corriger ces pensées contraires à Dieu par la prière. Tout en priant, j’ai réfléchi au fait que Dieu aimait cette personne et qu’Il l’avait créée parfaite. Si je jugeais qu’il était belliqueux et si je le condamnais pour cela, je violais les commandements m’imposant d’aimer Dieu et d’aimer mon prochain comme moi-même. J’avais besoin de changer d’opinion et de le considérer comme mon frère dans la famille de Dieu.

Je me suis attaché du mieux que j’ai pu à cette vision vraie et spirituelle de l’homme, tout en continuant de jouer. Très vite, il a renoncé à ses agressions verbales et physiques, et nous avons fini de jouer sans incident.

Par la suite, j’ai tenu à aller vers lui pour reconnaître le bon match que nous avions joué. Il m’a regardé d’un air surpris et a grommelé une réponse que je n’ai pas comprise, mais j’étais reconnaissant qu’au moins ce n’ait pas été une réaction de colère. J’ai considéré comme une victoire le fait que les rancunes exprimées sur le terrain aient semblé s’être estompées.

La semaine suivante, lorsque je me suis présenté à notre match, il s’est approché de moi, a posé ses mains sur mes épaules et s’est excusé de tout cœur pour son comportement de la semaine précédente. Pendant les matchs, ce jour-là et durant les semaines suivantes, non seulement il n’y a eu aucune critique, mais il a commenté de façon positive ma façon de jouer. Je n’ai jamais eu d’autre confrontation avec lui, seulement des interactions amicales, et son attitude envers les autres joueurs s'est également améliorée. Cela a été un exemple mémorable de la puissance du Christ, la Vérité divine, qui apporte la guérison à des relations conflictuelles.

Cette expérience m’a amené à être encore plus prompt à aimer Dieu et les autres d’une manière nouvelle et inspirée. J’ai continué de constater des améliorations significatives dans mes relations et dans ma façon plus spirituelle de voir le monde. J’ai ressenti plus concrètement la présence de l’Amour divin dans ma vie.

Même si nos prières peuvent sembler de petites contributions dans un monde plein de désaccords et de problèmes, chaque prière sincèrement vécue apporte plus d’amour dans nos interactions avec les autres, et les bénédictions se répercutent sur notre localité et sur le monde. Même lorsque cela semble difficile à faire, plus nous aimons Dieu et les autres sur la base établie par Christ Jésus, plus nous pouvons nous attendre à voir et à expérimenter la guérison.

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