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Vous méritez d’être guéri

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 3 mars 2022


Tout le monde mérite d’être guéri, parce que tout le monde est aimé de Dieu.

Cette déclaration peut paraître audacieuse, surtout si vous vous demandez s’il est seulement possible de guérir le défi auquel vous êtes confronté. Mais s’il y a une chose qu’il est possible d’apprendre en lisant la Bible – en particulier les enseignements et les guérisons de Christ Jésus – c’est que Dieu aime chacun de nous tous, et qu’accepter cet amour de façon complète et inconditionnelle mène inévitablement à la guérison.

Certes, une grande partie de ce que nous accomplissons dans la vie semble être le résultat d’un dur travail. Cependant, la Science Chrétienne nous enseigne que tout ce que nous devons accomplir en vue d’une guérison – quelles que soient les idées fausses que nous avons au sujet de Dieu ou au sujet de nous-mêmes, qui sommes Sa création bien-aimée, et dont nous devons nous débarrasser grâce à la prière – devient beaucoup plus facile en appréciant plus profondément ce que Dieu fait déjà. Et s’il est une chose pour laquelle nous pouvons compter sur Dieu, c’est aimer.

Jésus le savait certainement, et il a pu aider les autres à le voir également. Par exemple, après la résurrection, les disciples étaient dans une barque et ils pêchaient, alors que Jésus se tenait sur le rivage. Jésus les interpela ainsi : « Enfants, n’avez-vous rien à manger ? » « Non », répondirent-ils, alors même qu’ils avaient travaillé toute la nuit.

Cependant, plutôt que de leur suggérer de persévérer encore un peu, Jésus leur a dit de jeter leur filet du côté droit de la barque. C’est ce qu’ils ont fait, et ils ont constaté qu’il était rempli de poissons. Ceci implique que le succès ne dépendait pas du temps ou des efforts supplémentaires qu’ils consentiraient, mais du fait de changer leur approche. Il leur fallait être prêts à reconnaitre ce que le Christ les encourageait à voir, c’est-à-dire que Dieu, qui est tout aimant, avait déjà répondu à leur besoin, comme Il répond à tous les besoins.

Pour nous, il se peut que cela ne soit pas toujours aussi facile. Par exemple, nous ne sommes peut-être pas toujours aussi obéissants au Christ que l’étaient les disciples – c’est-à-dire à l’expression persistante de la grâce de Dieu que Jésus incarnait. Ou peut-être ressassons-nous le problème, à cause de la durée pendant laquelle nous y avons été confrontés, au lieu de céder au Christ qui nous révèle la totalité de la bonté de Dieu. Et pourtant, c’est ce Christ même – cette assurance divine que nous méritons d’être guéris – qui est capable de désarmer et finalement de détruire chaque « Pourquoi moi ? » et chaque « Pourquoi mes prières ne fonctionnent-elles pas ? » qui semblent faire obstacle au progrès.

Je me souviens d’une époque où j’ai pu saisir au moins un petit aperçu de cette assurance. Une douleur de longue date dans le bas de mon dos et dans une jambe m’avait conduit à m’apitoyer sur mon sort. Mais par la suite, un rappel indispensable que Dieu nous aime vraiment tous, y compris moi, que nous ne pouvons pas être séparés de cet amour, ni séparés les uns des autres, a provoqué un ajustement mental surprenant, qui a été salutaire. Une guérison s’en est rapidement suivie (voir « Guérison de graves douleurs au dos et aux jambes », Héraut-Online, 9 novembre 2020).

Qu’est-ce donc qui peut retarder la guérison, faire que nous ayons l’impression de n’être pas aimés de Dieu, ou nous faire croire que nous ne méritons pas d’être guéris ? C’est ce que Saint Paul nomme « l’affection de la chair » (Romains 8:7) – c’est-à-dire une conscience ou entendement charnel supposée qui serait séparée de Dieu, l’Entendement divin. Et comment résister à la tentation de nous identifier à ce soi-disant entendement, avec tous ses défauts et ses limites ? En affirmant, comme l’a fait Paul, que « nous avons la pensée de Christ. » (I Corinthiens 2:16) Cela signifie que nous reflétons l’Entendement qui est toujours et uniquement conscient de Dieu et de l’amour de Dieu, et que nous avons été créés pour l’exprimer.

L’un des merveilleux « effets secondaires », si l’on veut, qui résulte du fait d’être conscient de l’amour que Dieu a pour nous, est que nous nous aimons les uns les autres de manière plus constante – que nous sommes plus patients, plus compatissants, plus miséricordieux. Et que se passe-t-il lorsque nous aimons les autres de manière plus constante ? Nous devenons encore plus conscients de cet Amour divin universel, qui exclut tout ce qui lui est dissemblable, de cet Amour qui guérit.

Même lorsque les guérisons ne se produisent pas aussi rapidement que nous le souhaiterions, il ne devrait jamais y avoir de moment où nous cessons d’affirmer que Dieu nous aime, et même de reconnaître la toute-présence et la toute-puissance de l’Amour divin. Ainsi que l’écrit Mary Baker Eddy, Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne : « Le pouvoir de la Science Chrétienne et de l’Amour divin est omnipotent. Il est en effet à même de faire lâcher prise à la maladie, au péché et à la mort, et de les détruire. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 412)

Eric Nelson
Invité de la rédaction

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