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Mettre en évidence l’univers entièrement bon de Dieu

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 18 juillet 2022


En étudiant la Science Chrétienne et en mettant en pratique ses enseignements, j’ai bénéficié de ce qui ressemble à un éveil spirituel. Mais cela signifie davantage que de découvrir ma propre spiritualité. Je suis de plus en plus conscient de la nature réelle et spirituelle de tout ce qui nous entoure.

La Bible et les écrits de Mary Baker Eddy montrent clairement que nous sommes voués à découvrir que l’univers est en fait composé des qualités de Dieu, qui sont bonnes. Dieu, l’Entendement infini, s’exprime à travers toute la création. Comme vous ou moi pourrions apprécier l’idée d’une fleur ou d’un ami, l’Entendement divin nous soutient tous en tant qu’idées spirituelles, chacune jouant un rôle essentiel dans la seule famille universelle.

En tant que découvreuse de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy a véritablement favorisé l’éveil de l’humanité. Se tourner vers la Bible pour obtenir de l’aide après une blessure potentiellement mortelle a été un tournant crucial dans son propre développement spirituel, lequel l’a conduite à sa découverte. Elle écrit : « Lorsque j’étais, selon toute apparence, aux confins de l’existence mortelle, alors que je me trouvais déjà dans l’ombre de la vallée de la mort, j’appris ces vérités en Science divine : que tout être réel est en Dieu, l’Entendement divin, et que la Vie, la Vérité et l’Amour sont tout-puissants et toujours présents ; que le contraire de la Vérité – appelé erreur, péché, maladie, infirmité, mort – est le faux témoignage du faux sens matériel, de l’entendement dans la matière ; que ce faux sens fait naître, en croyance, un état subjectif de l’entendement mortel que ce même prétendu entendement nomme matière, excluant ainsi le vrai sens de l’Esprit. » (Science et Santé avec la Clef des Ecritures, p. 108).

J’ai découvert que, grâce à mon éveil spirituel, je suis moins concentré sur les apparences et plus sur le fait de discerner la pensée qui est en lien avec chaque chose. La Science Chrétienne révèle que ce à quoi nous sommes toujours confrontés sont les conséquences d’un panel de forces mentales. Les événements d’aujourd’hui soulignent le grand besoin d’affronter les croyances et les attitudes qui sous-tendent ce qui se produit. Si j’entends dire qu’une connaissance est en difficulté, qu’il y a une discorde entre voisins ou même entre nations, ou qu’une maladie apparaît, je sais que je dois faire le point sur les pensées sous-jacentes à ces situations. 

Le bien-être dépend du fait de voir au-delà des peurs, des jalousies, de l’ignorance, etc., en comprenant l’essence spirituelle de ce que nous sommes tous en tant qu’expressions de Dieu. La prière nous permet d’aller au-delà du témoignage du faux sens matériel et de trouver la réalité entièrement bonne de Dieu.

J’ai réalisé que la prière était d’une grande aide, surtout quand elle allait au-delà du fait d’essayer de voir Dieu agir dans une unique existence individuelle, que ce soit la nôtre ou celle d’un autre. La prière consiste à voir que Dieu est le seul Entendement, le créateur de l’identité véritable de chacun. Traiter, par la prière, notre propre pensée ou celle d’un autre (lorsqu’on nous le demande) afin de guérir et de bénir est un travail important qui dépend de notre capacité à acquérir le sens universel de ce qui est vrai.

A une époque où je souffrais d’une très mauvaise toux, il y a quelques années, ma guérison a commencé lorsque j’ai réalisé à quel point j’étais accablé par le sentiment que notre monde était envahi par des choses sur lesquelles la sollicitude et le gouvernement de Dieu n’avaient pas de prise. Mon bien-être nécessitait de reconnaître davantage que Dieu était à l’œuvre, pas seulement avec moi mais avec tout le monde. La question était : Suis-je en train de comprendre et de démontrer davantage que Dieu est tout ce qui se passe vraiment partout ? Faire plus d’efforts pour approfondir cette compréhension a mis fin à cette toux persistante.

Notre bien-être semble faussement n’être qu’une fonction de notre corps et des circonstances. Mais notre bien-être est en réalité lié à notre capacité à mettre de côté un sens matériel d’identité et à embrasser la réalité que tout est Entendement ou Esprit, reflétée dans la paix, la bonté et l’harmonie universelles. Les problèmes naissent d’un sens limité du bien, et la solution aux problèmes repose sur le fait de voir l’infinitude du bien. 

Lorsque nous abordons un problème, nous nous attendons à ce que la guérison nous touche particulièrement, et il se peut que nous soyons trop centrés sur nous-mêmes. Le changement de pensée nécessaire est lié à notre conception de ce qu’est la vie dans sa totalité. Nous devons rechercher un sens spirituel plus élevé de l’univers dans lequel nous évoluons.

Notre vie véritable est le reflet de l’Entendement divin conscient de sa propre beauté, de son ordre et de sa plénitude. Nous renforçons nos prières lorsque nous chérissons cela. L’abondance du bien n’est pas tant quelque chose que nous obtenons pour notre propre vie, que quelque chose dont nous prouvons la présence pour nous-mêmes en en percevant la présence pour tout le monde.

Pour le dire de façon claire et simple, nous avons besoin d’un sens plus profond de l’Amour divin. C’est pourquoi nous avons les deux grands commandements soulignés par Jésus : aimer Dieu et aimer notre prochain. Saint Jean a dit : « Celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? » (I Jean 4:20) Faire l’expérience de la réalité de Dieu, c’est aimer, c’est-à-dire connaître l’universalité de l’Amour, qui est Dieu. En d’autres termes, le fait d’aimer a des conséquences célestes. Nous constatons que tout ce qui existe vraiment, en fait, est aimable ou céleste, donc il n’y a rien de maléfique qui travaille contre nous.

Nos vies actuelles, connectées à l’échelle mondiale, sont traversées par des divergences interpersonnelles ou politiques intenses, de la violence, des catastrophes, des virus. Et pour aborder efficacement de telles choses, il est important de réaliser que rien de tout cela ne peut se produire sans une conscience pour en faire l’expérience. Si nous laissons Dieu nous révéler la vérité qu’il n’existe en fait aucune conscience capable d’expérimenter une telle erreur mortelle, nous voyons que l’erreur ne peut être réelle. Et ainsi, nous avons fait plus que de surmonter une difficulté. Nous avons entrevu que toute discorde est, dans son fondement même, irréelle.

Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles nous pourrions être lents à abandonner cette fausse conscience matérielle. Tout d’abord, parce qu’elle semble être pertinente. Les sens physiques suggèrent que nous sommes matériels. Mais les sens ne tiennent pas compte du fait que tout est la conséquence de forces mentales, et que notre bien-être dépend de la pensée spirituelle et de la prière. 

Peut-être que le plus grand défi dans notre effort pour embrasser la conscience de l’Amour universel concerne les conséquences démoralisantes de notre recherche de cette réalité, car nous prenons alors conscience du manque apparent de cet Amour divin universel dans nos vies. Et la perspective de transformer complètement le sens que nous avons des choses afin de corriger cela peut sembler trop ardue. Il peut même sembler que quelque chose empêche ce changement, ou ce réveil.

Jésus était familier avec une telle résistance de la pensée. Citant l’Evangile selon Matthieu, Mary Baker Eddy écrit : « Dans une certaine ville, le Maître "ne fit pas beaucoup de miracles… à cause de leur incrédulité", – à cause des éléments mentaux en opposition… » (La Première Eglise du Christ, Scientiste, et Miscellanées, p. 294).

C’est un commentaire surprenant, qui mérite réflexion. Bien que le seul pouvoir réel et durable soit le bien divin, nous faisons actuellement l’expérience d’ « éléments en opposition ». Nous devrions les examiner, notamment les fausses croyances concernant l’absence de Dieu ou le fait que le bien et le mal soient à la fois légitimes et puissants – des fausses croyances que nous pourrions entretenir, ou que d’autres pourraient entretenir. En nous efforçant de voir au-delà de ces mensonges, nous y serons moins vulnérables.

L’Entendement divin, exprimant la paix, la joie et l’amour, peut être perçu partout, d’une manière ou d’une autre, et être reflété par tous. Le besoin est essentiellement un besoin de réflexion, de soif spirituelle et d’engagement à découvrir que la seule Vie est Dieu, et que nous vivons et évoluons dans l’univers de l’Amour. Avec seulement un peu plus de cette consécration, nous verrons que notre prière pour nous-mêmes s’en trouvera renforcée. Et, à mesure que nous continuons, nous voyons de plus en plus clairement l’univers entièrement bon de Dieu. A mesure que nous parvenons à percevoir l’Esprit, ou l’Entendement divin, de façon universelle, nous découvrons plus complètement qu’il constitue l’unique réalité, accessible pour nous ici et maintenant.

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