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Comment je me suis libérée d’une relation toxique

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 5 septembre 2022


Il était britannique et vivait à Paris. J’étais américaine et j’habitais dans la même ville. On s’est rencontré au café où j’étais serveuse. Il était drôle, sympa et très sociable, il m’a invitée à visiter l’aquarium où il travaillait. Il était un peu dragueur, j’avais une certaine appréhension mais cela m’intriguait aussi. Je n’avais jamais eu de petit ami auparavant.

Moins de trois mois après le début de notre relation, j’ai découvert qu’il me trompait. Quand je lui en ai parlé, il a nié. Je l’ai cru, et nous sommes restés ensemble. Mais il a continué. Je trouvais des preuves qu’il me trompait et je les lui montrais. Il niait, me disait qu’il m’aimait, et je le croyais. Je n’avais jamais été amoureuse, et j’avais peur de le perdre. Naïvement, je pensais que je pouvais l’aider à devenir l’homme qu’il pouvait être, j’en étais sûre. Mais trois mois plus tard, j’étais mentalement anéantie. J’avais également du mal à trouver un emploi fixe et un logement définitif. J’ai donc décidé de rentrer chez moi le temps de trouver une solution.

De retour aux Etats-Unis, je suis retournée vivre chez mes parents. Je me sentais terriblement seule, déprimée et mal aimée. Les voyages me manquaient vraiment, mais la véritable cause de mon malheur était cette liaison à distance qui ne se passait pas bien.

En apparence, tout semblait pourtant aller bien. Mon petit ami et moi, nous parlions souvent. Il me disait qu’il m’aimait et m’abreuvait de compliments sur mon intelligence, ma compassion et ma gentillesse. Mais environ deux mois après mon retour à la maison, l’une de nos conversations m’a fait penser qu’il avait emménagé avec la femme en compagnie de laquelle il avait nié me tromper. Je lui ai demandé si c’était le cas. Il l’a reconnu, tout en essayant de me convaincre qu’il n’avait pu faire autrement et que cela ne voulait rien dire. J’ai raccroché le téléphone et j’ai fondu en larmes. J’avais l’impression que mon cœur était en mille morceaux, et j’étais désemparée. Comment pouvait-on appeler cela de l’amour ?

Ce même jour, ma mère est venue dans ma chambre pour me demander quelque chose. Je lui ai répondu sèchement, ce que je n’avais jamais fait auparavant. Nous avions toujours eu une relation basée sur le respect et l’affection. Lorsqu’elle est sortie de ma chambre, je me suis sentie très mal. J’ai compris que mon attitude devait changer, mais je ne savais pas trop quoi faire. Je voulais prier, mais je m’apitoyais sur moi-même. C’était comme si mes pensées étaient plongées dans les ténèbres. Cette nuit-là, en larmes dans mon lit, j’ai supplié en silence : « S’il Te plaît, mon Dieu, aide-moi. »

J’avais fréquenté l’école du dimanche de la Science Chrétienne où j’avais appris que Dieu est bon et qu’Il est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse » (psaume 46:1). Mais je ne m’attendais pas à la réponse que j’ai eue cette nuit-là. Immédiatement après mon appel au secours, ma conscience s’est remplie de lumière. C’était une lumière si pure et si lumineuse qu’elle emplissait la pièce. Plus étonnant encore, cette lumière était à la fois tangible et intangible. Elle ne provenait pas d’une source physique, mais je pouvais la sentir et la voir. Sa chaleur m’enveloppait, et je me sentais aimée d’un amour véritable et profond. Cet amour m’apportait une telle plénitude que toute sensation de tristesse, de solitude et de dépression a disparu. C’était en réalité l’Amour divin, un autre nom pour Dieu. A ce moment-là, j’ai ressenti « la paix inexprimable venant d’un amour spirituel qui nous absorbe entièrement » comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures (p. 264).

Je me suis endormie, et le lendemain matin, j’étais une nouvelle personne. J’étais pleine de joie ! Non seulement je me suis sincèrement excusée auprès de ma mère, mais j’ai également réussi à mettre fin à la relation avec mon petit ami sans larmes ni regret. Durant ce moment de lumière, j’ai compris que mon identité n’était pas fondée sur ma relation avec cet homme ; j’étais complète et entière, comme Dieu m’avait créée. Je me suis également rendu compte que l’amour que je recherchais ne comportait ni mensonge ni tromperie ; il était spirituel, pur, et je le possédais déjà en tant qu’enfant de Dieu.

Quand mon ex-petit ami m’a envoyé des SMS ou m’a téléphoné, je lui ai demandé avec fermeté d’arrêter, ce qu’il a fait rapidement. J’ai également trouvé un nouvel emploi, j’ai déménagé dans un nouveau pays et la transition s’est faite naturellement.

Avant cette guérison, j’avais toujours prié quand j’avais besoin d’aide. Mais je n’avais jamais ressenti aussi clairement et de manière aussi concrète que Dieu était à mes côtés.

A l’un des moments des plus sombres de ma vie, mon simple appel au secours a été entendu. Je n’oublierai jamais ce que j’ai éprouvé lorsque j’ai été consciente de la présence de Dieu et que j’ai ressenti avec force Son tendre amour pour moi. Je sais désormais que cette relation avec l’Amour divin est la relation fondamentale de chaque individu. Nous ne pouvons donc jamais être véritablement mal aimés ou nous sentir seuls.

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