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Comment j’ai surmonté la peur de parler en public

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 2023

Paru d'abord sur notre site le 15 août 2022


Il y a de nombreuses années, on m’a demandé d’assumer les fonctions de Seconde Lectrice dans ma Société de la Science Chrétienne. Mais, aussi loin que je m’en souvienne, toute activité qui nécessitait de parler en public était source d’anxiété pour moi. Même enfant, quelque chose d’aussi simple que de parler à l’employé d’un magasin ou de répondre aux questions d’un professeur était difficile.

De nombreuses décisions dans ma vie ont été influencées par le sentiment de n’être pas à la hauteur, ce qui m’a conduite à refuser certaines opportunités d’emploi et ce qui a aussi pesé sur certaines de mes amitiés. J’ai pris des mesures pour dompter ces craintes, mais rien ne semblait fonctionner durablement. A chaque fois, je retombais dans un état de peur et de propre condamnation.

Dans la Bible, nous lisons que Moïse a surmonté sa propre peur et ses incapacités. Lorsque Dieu lui a dit de parler aux enfants d’Israël, de les libérer de leur captivité en Egypte, Moïse ne s’est pas senti à la hauteur de cette mission. Il a dit au Seigneur : « Je ne suis pas un homme qui ait la parole facile, et ce n’est ni d’hier ni d’avant-hier, ni même depuis que tu parles à ton serviteur ; car j’ai la bouche et la langue embarrassées. » Et le Seigneur a répondu : « Qui a fait la bouche de l’homme ? [...] Va donc, je serai avec ta bouche, et je t’enseignerai ce que tu auras à dire. » (Exode 4:10–12)

J’ai pensé : « Si seulement je pouvais surmonter ma réticence, comme Moïse l’a finalement fait, et assumer la mission de Seconde Lectrice avec courage. » Rétrospectivement, je me rends compte que j’avais commencé à croire que cette peur de parler en public faisait partie de mon caractère et qu’elle me suivrait tout au long de ma vie. Comme Moïse, j’avais accepté que j’avais certaines limites. Mon étude de la Science Chrétienne m’avait enseigné que la source de ces limites était la croyance que j’avais une existence séparée de Dieu, l’Amour divin. Cependant, je savais également que cette vision matérielle et limitée de moi-même était erronée et que je devais la contester sur la base de ce qui était spirituellement vrai. Ce qui était vrai, c’est que j’avais toujours été l’enfant bien aimée et pleinement capable de Dieu, parce que je reflétais les qualités infinies et illimitées de l’Amour. Aucune revendication contradictoire des sens matériels ne pouvait nier l’ascendant que je possédais sur cette fausse croyance, ni la liberté innée que Dieu m’avait donnée.

En priant avec ces idées, j’ai commencé à ressentir un sens de domination sur la peur de parler en public. Chaque épreuve que j’ai affrontée à ce sujet a renforcé ma détermination et a démontré la loi divine qui nous délivre de la peur et de tout mal. Jésus a rappelé à ses disciples que toutes ses œuvres n’étaient possibles que grâce à Dieu, et non grâce à lui-même. Ce sens d’humilité et le fait de reconnaître la majesté du Tout-Puissant sont un stimulant.

J’ai commencé à louer et à remercier Dieu chaque fois que je me sentais plus libre de parler. Cela est devenu facile lorsque j’ai détourné mon attention du problème et que je me suis tournée vers la vérité contenue dans la déclaration de l’apôtre Paul : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse. » (II Timothée 1:7)

Un ajustement nécessaire a pris place. Il a consisté à passer d’une pensée égocentrique (qui ressemblait à une pensée craintive) à une pensée centrée sur Dieu, et aussi à ouvrir ma conscience aux pensées-anges de Dieu. Ces messages incluaient le fait de réaliser que la signification spirituelle de la Bible et les paroles divinement inspirées de Science et Santé avec la Clef des Ecritures de Mary Baker Eddy – les livres qui forment le « double pasteur impersonnel » de notre Eglise (Mary Baker Eddy, Ecrits divers 1883-1896, p. 322) – me soutiendraient dans mon poste de Seconde Lectrice, un poste d’église que j’ai trouvé le courage d’accepter. Mes pensées s’étaient détournées d’un sentiment d’échec ou de succès personnels vers la joie pure de partager les vérités des Ecritures avec la congrégation.

Un dimanche matin, alors que je servais en tant que Lectrice, je me suis sentie très congestionnée, et j’ai rapidement perdu ma voix. Pendant le court trajet en voiture qui me sépare de l’église, j’ai prié pour savoir que rien ne pouvait s’opposer à une activité juste. Cependant, en chantant le premier cantique du service, il est devenu évident qu’il y avait un problème avec ma voix. En levant les yeux vers l’assistance, j’ai ressenti un soutien empreint de chaleur et de guérison. Lorsque cela a été mon tour de lire, j’ai pu le faire d’une voix sûre et claire.

Beaucoup de temps s’est écoulé depuis ces premières tentatives pour sortir de ma coquille. Depuis lors, j’ai eu le privilège de servir à la fois comme Première et Seconde Lectrice dans ma Société de la Science Chrétienne. A un moment donné, j’ai été appelée à lire pendant huit années consécutives.

Désormais, lorsqu’on me demande d’assumer le rôle de Lectrice, je le fais avec joie et gratitude, et je m’attends à recevoir tout un lot de bénédictions.

Josephine Ndibalekeera
Kampala, Ouganda

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