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Attendons-nous que quelque chose se passe ?

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 2 mai 2022


La plupart d’entre nous passent beaucoup de temps à attendre que quelque chose se passe. Nous pouvons attendre un taxi, un bus, un train, attendre qu’un rendez-vous ait lieu, attendre que la nourriture cuise, attendre qu’un message espéré arrive – la liste est interminable.

Mais le temps lui-même est une croyance en la mesure d’une période particulière, et semble nous couper du spirituel, le maintenant toujours présent. Il se rapporte au mouvement des choses matérielles, dont un exemple est la rotation de la Terre autour du soleil. Il se rapporte à des états variables de l’être tels qu’un passé, un présent et un futur. Il a aussi la particularité de contrôler notre vie en nous rendant esclaves de ses exigences. Il a tendance à dicter l’action. Il définit la vie comme limitée, soumise à sa discrétion.

Ce n’est pas ce que Dieu, le créateur de toutes choses, a ordonné. L’infinitude est la « mesure » ou la « dimension » de l’Entendement divin, qui ne connaît ni interruption ni restriction, et qui fonctionne toujours harmonieusement. Ainsi, la façon dont nous abordons le concept de temps est d’une grande importance, en particulier en ce qui concerne nos prières et notre travail de guérison.

Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Ecritures, Mary Baker Eddy définit le temps notamment en tant que : « Mesures mortelles ; limites à l’intérieur desquelles sont réduites toutes les actions, pensées, croyances, opinions, connaissances humaines... » (p. 595) Le temps ressemble à un étau dont on ne peut s’échapper. La Science Chrétienne nous enseigne à l’envisager comme un faux concept.

Même pendant les périodes qui semblent être des périodes d’attente, nous pouvons toujours faire l’expérience du divin maintenant, et être productifs. Nous avons tous la même ressource, l’intelligence divine, un attribut de Dieu, et nous pouvons en faire usage. Le secret consiste à penser de façon métaphysique, par la prière, plutôt qu’à se précipiter physiquement ou à rester inactif.

Une imposture courante, qui nous est imposée et qui découle de la croyance au temps et à ses limites, veut qu’il y ait des moments où il nous faut attendre avant de pouvoir prier. Nous pouvons être tentés de croire que nous ne pouvons prier efficacement que pendant les périodes d’étude avec le pasteur de la Science Chrétienne (la Bible et Science et Santé), ou lorsque nous sommes dans un endroit calme, sans rien autour de nous qui soit susceptible de nous perturber. Mais il y a des fois où nous n’avons pas ces livres avec nous, et où il n’y a pas, dans notre environnement immédiat, d’endroit tranquille pour prier.

L’apôtre Paul nous a exhortés à faire ce qu’il a pratiqué lui-même : « Priez sans cesse » (I Thessaloniciens 5:17). Une petite compréhension de la Science Chrétienne suffit pour mettre en pratique les idées métaphysiques que nous connaissons et dont nous avons prouvé qu’elles sont des idées qui guérissent. Nous ne sommes jamais dépourvus de la présence de Dieu. Dieu n’est jamais absent. Puisque nous reflétons l’Entendement du Christ, nous pouvons invoquer la vérité à tout moment. 

J’ai eu l’occasion de le faire en rentrant du travail avec un ami. Alors que nous approchions d’une intersection, une voiture a brûlé le feu rouge et a heurté une jeune fille. Elle est tombée au sol et elle est restée immobile.

Mon ami est sorti de la voiture (comme d’autres personnes) pour voir comment il pouvait aider. Je suis resté dans la voiture et j’ai commencé à prier, sachant qu’il n’y a pas de hasard dans le royaume de Dieu, puisque l’harmonie est la loi de Dieu, imposée par le Principe divin, et qu’elle est donc toujours opérante. Je n’ai pas regardé la scène, mais je me suis tranquillement accroché à la compréhension que la Vie divine ne pourrait jamais être privée de son idée. Cette Vie est toujours présente. La jeune fille s’est levée, elle a pu marcher et elle a été ramenée chez elle. 

Je ne m’attendais pas à ce que quelque chose se produise. Je savais que la présence de Dieu est toujours en train de se manifester – en fait, il n’y a rien d’autre qui soit présent.

Par analogie, imaginez une grotte dans laquelle personne n’est jamais entré. L’obscurité caractérise tout l’environnement intérieur, et ce depuis toujours. Mais alors, pour la première fois, un explorateur intrépide pénètre dans la grotte et craque une allumette. A l’instant même, les ténèbres disparaissent, aussi déterminées et prolongées qu’elles aient pu être. Aucune obscurité ni brume de longue date ne peut résister à l’apparition instantanée de la lumière. Aucun facteur temps ne peut intervenir pour différer l’illumination de la grotte.

Christ Jésus a prouvé qu’aucune prétention au temps ne peut interférer avec le pouvoir de guérison de la Vérité, lorsqu’il a guéri l’homme à la piscine de Bethesda, qui avait souffert d’une infirmité pendant 38 ans (voir Jean 5:1-9). L’homme avait passé tout son temps à attendre que quelque chose se produise pour faire l’expérience de la guérison. Christ Jésus n’a pas tenu compte de la nature chronique de la condition physique de cet homme, mais il a détruit son apparente réalité grâce à la compréhension de la vérité de l’être, à savoir que l’idée spirituelle de Dieu est toujours en parfaite santé parce qu’elle est faite à l’image et à la ressemblance de Dieu. C’était la véritable identité de l’homme, et ainsi, « il prit son lit, et marcha ». La lumière de la Vérité a instantanément détruit les ténèbres de la croyance matérielle.

Dans Non et Oui, Mary Baker Eddy écrit : « C’est la connaissance qu’a la Vérité de sa propre infinitude qui interdit l’existence véritable même d’une prétention à l’erreur. Cette connaissance est la lumière dans laquelle il n’y a pas de ténèbres – non la lumière renfermant des ténèbres en elle-même. La conscience que l’on a de la lumière est semblable à la loi éternelle de Dieu, elle Le révèle, Lui, et Lui seul. » (p. 30)

Dieu est infini, donc Il est toujours présent, et Ses bienfaits sont efficaces. Parce que l’infini (le bien infini) est tout, un tout continu, rien de différent du bien ne peut entrer. Par conséquent, il n’y a en réalité aucun élément opposé à Dieu, l’Entendement. Nous lisons dans l’Ecclésiaste : « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher » (3:14).

L’infini n’a pas de limite, et donc il n’est jamais absent. Parce qu’il est toujours présent, il n’y a pas de cadre temporel qui s’y rattache – pas même un « cadre temporel illimité » –, il est l’absence de temps. Dans la Vérité infinie, il n’y a pas d’attente. Donc, en ce moment, maintenant même, il n’y a pas de situation matérielle réelle, mais une réalité spirituelle – Dieu seul en train de s’exprimer. Il n’y a rien au-delà.

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