Je me souviens très bien de la rapidité avec laquelle une guérison s’est produite dans notre famille lorsque quatre mots d’un cantique et quelques petits rayons de lumière m’ont fait comprendre la signification de Noël et de l’étoile de Bethléem.
Lorsque notre première fille était enfant, elle s’est sentie malade et fiévreuse un soir de vacances. Comme nous avions toujours choisi la prière pour nous soigner, nous nous sommes appuyés sur l’amour de Dieu durant ce moment, en nous tournant vers le traitement en Science Chrétienne pour trouver la guérison. Nos enfants avaient appris dès leur plus jeune âge qu’ils pouvaient compter sur Dieu, qui était toujours présent pour prendre soin d’eux et leur donner tout ce dont ils avaient besoin, et que le mal sous toutes ses formes, y compris la maladie, ne faisait pas partie de Sa création. Nous avions souvent parlé de Dieu en tant que notre Père-Mère et en tant qu’Amour qui nous garde heureux et bien portants. Nous sommes faits à « l’image » et à la « ressemblance » de l’Amour, comme le dit la Bible. Nos prières incluaient notre gratitude pour ces faits.
Dans les moments de peur ou de doute, notre famille avait souvent chanté des cantiques pour affirmer que Dieu existait bel et bien, que sa bonté était toute-puissante et que la guérison suivrait.
Tandis que je m’asseyais au chevet de notre fille ce soir-là, chantant des cantiques pour la réconforter alors qu’elle essayait de s’endormir, je regardais le cadre familier de sa chambre. D’un côté, il y avait son lit et ses meubles, et de l’autre les jouets : des peluches, des livres, des jeux et des poupées dans une maison de poupée qu’elle aimait beaucoup. Perdue dans mes pensées, j’ai commencé à chanter un de nos cantiques préférés de L’Hymnaire de la Science Chrétienne sur la musique de « Londonderry Aire », une mélodie traditionnelle irlandaise (Rosa M. Turner, no 412, traduction © CSBD). Lorsque je suis arrivée à la phrase « Le Christ vers toi s’avance, brisant les fers de tous les prisonniers ! », je me suis penchée en avant pour arranger les couvertures.
Juste à ce moment-là, la lumière qui sortait de derrière la maison de poupée avait l’apparence d’une étoile parfaite aux branches étirées, rappelant les dessins de l’étoile de Bethléem dans les livres sur Noël, sur les cartes de vœux et sur les magnifiques vitraux. Je pensais aux mages qui étaient venus pour adorer l’enfant Jésus, qui conduirait l’humanité par son exemple vers une compréhension plus complète du Christ, la Vérité, qui guérit et sauve.
C’était comme si cette petite étoile, à l’intérieur de la chambre, était le message réconfortant de Dieu qui me disait que cette nuit aussi était sainte, que la vérité salvatrice de notre perfection spirituelle était ici, maintenant même, tout comme il y a 2 000 ans. Je pouvais voir cette vérité, la suivre et lui faire confiance pour nous apporter la guérison. En tant qu’enfant de Dieu, notre fille avait été créée en bonne santé, parfaite et déjà libre, parce qu’elle était née de l’Esprit. À ce moment-là, je me suis dit : « Le message du Christ est ici, il est ici maintenant, et c’est ce que signifie Noël. »
À ce moment-là, j’ai su que ma fille allait bien. Soudain, la signification de l’humble nativité de Jésus a pris le pas sur tous les symboles extérieurs de la période de Noël. Ma peur s’est envolée. A ce moment-là, notre fille s’est endormie. Le matin, nous nous sommes réveillées toutes les deux fraiches et en pleine forme.
Depuis cette guérison, chaque fois que je vois une représentation de l’étoile de Bethléem à Noël, je me souviens de cette nuit-là. La nuit où j’ai pris conscience que « Le Christ est toujours là. »
Cindy Roemer
Paramus, New Jersey, Etats-Unis