J’avais hâte de rendre visite à mon cousin et sa famille durant le weekend. Mais lorsque je suis arrivée chez eux, la femme de mon cousin m’a prévenue que leurs trois enfants étaient atteints de la varicelle. Je ne craignais pas cette maladie et je ne m’inquiétais pas à l’idée de l’attraper. Je pensais qu’ayant grandi dans une famille de six enfants, j’avais sûrement eu la varicelle pendant mon enfance et que j’étais par conséquent immunisée contre elle.
Eh bien, j’avais tort ! Je me sentais parfaitement bien pendant mon séjour dans ma famille, mais un jour ou deux plus tard, de retour chez moi, je me suis sentie très malade : je manifestais les mêmes symptômes que les enfants. A l’époque, je vivais seule et, étant inexpérimentée dans l’étude et la pratique de la Science Chrétienne, j’ai pensé qu’il était sage de faire appel à un praticien de la Science Chrétienne pour un traitement par la prière.
La pensée pure et aimante du praticien m’a impressionnée. Ce qui m’a le plus marquée lors de notre conversation a été le concept de la pureté. Cela a produit sur moi un impact profond. Pendant la journée, je me suis concentrée sur un énoncé de la Bible : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu ! » – un des enseignements connus provenant des Béatitudes que Christ Jésus a partagé avec ses disciples dans le Sermon sur la Montagne.
Ce message de la Vérité divine a brillamment illuminé ma pensée. Le besoin d’avoir le cœur pur a éveillé en moi le fait que la pureté est un bouclier invisible. La pureté est toujours intacte en moi, et dans tous les enfants de Dieu, parce que c’est une qualité divine de l’Esprit, Dieu, que les enfants de Dieu reflètent. Admettre en mon for intérieur que j’ai le cœur pur, et m’appliquer à l’exprimer du mieux possible, n’est pas de la naïveté, mais une fondation solide sur laquelle me reposer. Avoir le cœur pur, c’est activement exprimer notre unicité avec Dieu.
Baignant dans la lumière de la Vérité révélatrice, je me suis fermement accrochée durant la journée aux pensées pures venant de Dieu. Je savais que ma pureté spirituelle inhérente me donnait la domination, de même que j’avais la domination sur un virus, parce que Dieu ne l’avait pas créé puisque Dieu est toute bonté, comme nous l’explique le premier chapitre de la Genèse. J’en ai déduit que si Dieu est Esprit infini, alors je vis dans l’atmosphère et la présence de l’Esprit pur, l’Amour divin pur. Et j’ai vu que la qualité divine de la pureté est pour toujours intacte.
Affirmer et exprimer la pureté de l’Entendement, Dieu, était efficace. Je ressentais à la fois une paix profonde, et la bienveillance de l’Amour envers moi. J’avais la certitude que l’Amour tendre de Dieu me prenait en charge. De même qu’une fleur s’épanouit au soleil printanier, je me suis épanouie dans le renouveau de la vie. J’ai senti une renaissance – une perception puissante de la présence de l’Amour qui me renouvelait pas à pas.
Ma foi en Dieu était bâtie sur une fondation solide, sur le roc – la compréhension spirituelle de Dieu parfait et de Sa création parfaite. J’ai pris conscience que je suis entièrement spirituelle, créée à l’image et à la ressemblance de l’Amour parfait, Dieu. Mon identité spirituelle, bien qu’invisible aux sens corporels, était visible à l’Esprit, pour toujours « cachée avec Christ en Dieu », et par conséquent divinement protégée. Je me suis aperçue que cette vérité s’appliquait à moi et à tout le monde. Le lendemain, j’étais guérie.
J’aime la Science Chrétienne ; pour moi, elle est la « perle de grand prix, » dont la plupart des gens paraissent être inconscients. En parlant de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy a écrit dans son livre Ecrits Divers 1883-1896 : « Elle a un seul Dieu. Elle démontre le Principe divin, les règles et la pratique du grand guérisseur et maître en métaphysique, Jésus de Nazareth. Elle spiritualise la religion dont elle restaure l'élément perdu, c’est-à-dire la guérison des malades. »
Suzanne Ruffin
Santa Rosa, Californie, Etats-Unis