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S’éveiller au déroulement du bien que l’Ame dispense

Du Héraut de la Science Chrétienne. Publié en ligne - 8 novembre 2021


Dans sa lettre aux chrétiens de Rome, l’apôtre Paul écrit : « Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu. » (Romains 8:28) Nous pouvons être témoins de cette orchestration divine dans notre vie quotidienne. Ce n’est pas simplement que les choses vont « plutôt bien », mais que toutes choses forment un ensemble harmonieux qui se déploie d’une manière profondément juste, bonne et vraie.

Mary Baker Eddy, qui a découvert la Science Chrétienne, a identifié des synonymes de Dieu en se basant sur son étude approfondie de la Bible. L’un d’entre eux est Ame. En orchestrant parfaitement Sa création, y compris l’homme et l’univers, Dieu est l’Ame en action. L’Ame nous révèle qu’il est possible de mener une existence sur des bases différentes de celles que le monde adopte en général. En d’autres termes, il est possible de mettre de côté les calculs et les préoccupations humains pour constater que Dieu, l’Ame de l’univers, régit parfaitement notre expérience, en accomplissant Son bon dessein.

Cette perfection est très éloignée du postulat selon lequel le moyen de « progresser » repose sur la manipulation, la volonté humaine ou la chance. Ce genre de postulat est ancré dans une mentalité matérialiste qui voit des lois matérielles et des limites de tous côtés et croit que chacun doit se débrouiller seul pour connaître le succès ou mettre la chance de son côté.

La Bible, et en particulier la vie et les enseignements de Christ Jésus, ouvre des perspectives sur un univers spirituel créé et gouverné par Dieu, l’Esprit, qui est le bien absolu. On y trouve des exemples de générosité désintéressée qui enrichit la vie de nombreuses personnes et revient naturellement bénir ceux qui sont à l’origine de tels actes. Ces histoires témoignent d’une aspiration à une réalité où, véritablement, « toutes choses concourent au bien ». Je pense que cette aspiration est suscitée par quelque chose de tout à fait réel, perçu non pas matériellement, mais spirituellement.

On lit dans le livre de la Genèse : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici, cela était très bon. » (1:31) Jésus, en tant que Christ ou Fils de Dieu, démontra de manière éclatante que cette réalité du bien divin absolu est présente de manière tangible lorsque nous nous éveillons à la vérité de notre être en tant qu’enfants de Dieu. Fort de cette compréhension de la réalité, Jésus nourrit les foules avec quelques poissons et quelques pains, marcha sur l’eau, calma la tempête, guérit instantanément une foule de personnes souffrant de maladies et de handicaps divers, et ressuscita les morts. Par sa propre résurrection après son crucifiement, il démontra que la Vie immortelle est au cœur de tout être. Il déclara : « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » (Jean 8:12) En suivant l’exemple de Jésus, nous connaissons le bien immortel.

Nous pouvons avoir des preuves que les choses concourent au bien non seulement à grande échelle, mais aussi dans un cadre plus modeste, comme celui d’un changement de carrière réussi, de la résolution d’un problème relationnel épineux, ou de la guérison physique d’une personne qui s’est tournée vers Dieu et a ressenti une élévation spirituelle.

Je travaillais dans une association à but non lucratif depuis près de 21 ans lorsqu’un nouveau directeur est arrivé. Bien que nos relations de travail aient commencé sur une note positive, avec le temps il est devenu clair que mon emploi dans cette association avait un avenir limité. J’ai envisagé une nouvelle orientation professionnelle, mais au cours des premiers mois de ma quête d’emploi, je me suis rendu compte que je me heurtais à des préjugés envers les personnes approchant de l’âge de la retraite.

Durant cette période, de nombreux passages de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy ont nourri mon étude et mes prières. Ce passage tiré des Psaumes m’a bien aidé : « Ce n’est ni de l’orient, ni de l’occident, ni du désert, que vient l’élévation. Mais Dieu est celui qui juge : Il abaisse l’un et il élève l’autre. » (75:7, 8) Ce que j’ai notamment retiré de ce passage, c’est que même si l’emploi semble être à la merci des opinions et des jugements humains, il est en fait entièrement entre les mains d’un Dieu suprêmement sage et entièrement bon, qui, seul, guide continuellement chacun de nous dans la bonne voie.

Plusieurs mois après le début de mon nouveau cheminement, j’ai eu une conversation enrichissante avec mon professeur de Science Chrétienne (une personne autorisée par La Première Eglise du Christ, Scientiste, à Boston, à donner un cours approfondi sur la pratique de la Science Chrétienne), et j’en ai gardé la ferme conviction que j’avais toutes les raisons d’espérer et de me réjouir. Je pouvais sortir des ténèbres de l’incertitude et de l’instabilité pour aller de l’avant dans la lumière de Dieu, l’Ame.

Mon travail spirituel m’a apporté un regain d’énergie et l’assurance que, comme l’écrit Mary Baker Eddy dans Science et Santé avec la Clef des Ecritures, « chaque stade successif d’expérience révèle des vues nouvelles de bonté et d’amour divins » (p. 66). J’ai persévéré pour m’éveiller à une plus grande compréhension du fait que tout ce qui est réel est mis en œuvre harmonieusement par l’Ame de tout être et ne se déroule donc pas dans un cadre matériel limité et soumis aux opinions humaines ou au hasard.

A un moment, j’ai contacté un ami (scientiste chrétien lui aussi) qui travaillait pour une organisation avec laquelle j’avais collaboré au début de ma carrière. Lorsque je lui ai dit que j’envisageais un changement de carrière, les premières paroles qui sont sorties de sa bouche ont été : « Ton appel est peut-être bien une réponse à la prière. » Il m’a alors parlé d’un poste en cours de création et proposé d’envoyer une lettre de motivation avec mon curriculum vitae. J’ai été extrêmement encouragé par cette nouvelle perspective, qui, j’en étais sûr, était le résultat de ma prière et de mes progrès spirituels. Cette organisation et ce poste avaient également un objectif spirituel profond que je soutenais.

J’attendais toujours d’être convoqué pour un entretien formel en vue du poste, lorsque l’emploi que j’occupais alors a pris fin. Mais durant ces mois d’attente, j’ai puisé une grande inspiration spirituelle en priant avec ce conseil tiré de Science et Santé : « Attendez patiemment que l’Amour divin se meuve sur la surface des eaux de l’entendement mortel et qu’il forme le concept parfait. Il faut que la patience “accomplisse parfaitement son œuvre”. » (p. 454) 

Quelle joie lorsqu’on m’a offert le poste ! En écrivant ces mots, quelques années plus tard, je peux dire que cette nouvelle étape de ma vie m’a offert le travail le plus utile et le plus gratifiant d’une carrière marquée par le sentiment profond de remplir une mission.

Ce que j’ai tiré de toute cette expérience, c’est que nous ne devons jamais nous laisser définir ou limiter par des attentes et des postulats fondés sur l ‘âge ou les circonstances. Nous sommes les enfants du Père-Mère d’une création infiniment bonne et harmonieuse. Notre raison d’être nous est donnée par Dieu, et nous avons toujours la possibilité de nous éveiller au bien que l’Ame nous dispense et où nous demeurons, car Dieu seul dirige et façonne notre vie « avec des ornements sacrés » (psaume 29:2).

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